Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Un inconnu dans un tripot cherche le gite et le couvert, et pour le payer il se propose de divertir l’ensemble des personnes en racontant un conte. Le gérant accepte. Une bien étrange et terrifiante histoire commence concernant l’équipage d’un bateau…
Cette petite BD est un véritable bijou graphique et scénaristique.
On se surprend à faire partie de l’auditoire du conteur. Le récit s’avère sombre et mystérieux. Tous les protagonistes portent un air menaçant, et il n’est pas nécessaire d’expliquer leurs méfaits pour comprendre qu’ils sont presque tous mauvais ! Sur le bateau, une succession de morts presque surnaturelles va se réaliser. Le seul point commun, la lettre A couleur sang peinte sur les victimes… Mais que peut-il bien se passer ? Y aura-t-il des survivants ?
L’intrigue est rondement menée, et les révélations finales sont éclairantes …
Le dessin et les couleurs servent merveilleusement bien l’histoire. Le trait est vif, dynamique, expressif. Les couleurs posent l’ambiance effrayante et attisent le suspens. Elles sont sombres aux tons marrons, verts, bleus, gris pour insister sur l’environnement marin, et souvent relevées par un pointe vive orangé ou rouge sang pour insister sur les évènements tragiques…
J’ai été véritablement embarqué dans le navire… Très bonne lecture en vue moussaillons ! A l’abordage !!
L’histoire commence dans un bar mal famé avec un conteur qui doit captiver l’assemblée s’il ne veut pas mal finir. Il est convaincu de réussir et se lance dans l'histoire d’un petit garçon sur un bateau maudit. Ils arrivent énormément d’accidents et de morts que le petit semble savoir interpréter. Petit à petit, jouant sur la forte superstition reconnue des marins, le récit sombre dans l’horrifique. Petit à petit on rencontre et renforce toutes les peurs ancrées dans le coeur des marins. On oublie vite la scène de départ pour devenir public à 100%. On est même surpris de retrouver l’auberge du départ ce qui illustre la puissance du récit.
Cette histoire est si bien ficelée qu’on se demande pourquoi elle ne se suffit pas à elle-même. Pourquoi il y avait besoin d’un conteur ? La réponse au pourquoi m’a vraiment convaincue. J’espère être restée assez floue pour ne pas vous gâcher la lecture de cette sublime BD qui réussit à trouver un excellent équilibre entre le glauque/horrifique pur et les implications beaucoup plus profondes et réfléchies qu’un récit de taverne ne le laisse supposé. J’ai passé un excellent moment si vous avez l'occasion c'est tout à fait le type de récit qui peut passer crème pour la période d’Halloween.
En 2 pages, tu es embarqué dans l’histoire. 1809, un drôle de conteur entre dans une taverne, te prend par la main et va te la raconter. Elle parle d’un navire touché par une vague de meurtres étranges…
Le conteur a capté l’attention de son auditoire et le lecteur avec. Kristof Mishel déroule un scénario implacable entre récit de vengeance et aventure salée avec comme témoin un jeune mousse surnommé Rêveur. Dans son carnet, il dessine les monstres qui s’en prennent à certains membres d’équipage retrouvés morts avec un A peint en rouge sur le visage.
Le dessin de Béatrice Penco Sechi est vivant et navigue idéalement entre réalisme et fantastique. Les bateaux sont beaux et les brumes jettent un voile de mystère sur la mer et ses secrets…
Une découverte qui s’est avérée un très bon divertissement avec un final réussi jusqu’à la toute dernière case.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !