"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La narratrice est une jeune interprète à la Cour pénale internationale de La Haye. En poste depuis seulement quelques mois, elle est encore perdue, cherchant sa place dans cette ville lisse et dans la vie. Elle n’a pas vraiment de racines auxquelles se raccrocher : pendant son enfance et son adolescence, elle a parcouru le monde à la suite de ses parents. Jusqu’au décès récent de son père, elle vivait sans attaches à New York ; quant à sa mère, elle a déménagé à Singapour. A La Haye, la narratrice (dont on ne connaîtra jamais le prénom) est une expatriée sans patrie.
Elle trouve un semblant de stabilité dans son travail d’interprète, qui exige rigueur et concentration. Son rôle est important, indispensable, mais en retrait et effacé, puisqu’elle ne sert que d’intermédiaire neutre.
Puis, au fil des mois, elle perd un peu de son sentiment d’invisibilité lorsqu’elle se fait une amie, puis quand elle rencontre un homme avec qui elle entame une relation.
Mais à peine son quotidien a-t-il pris un peu de consistance que cet équilibre se révèle précaire : La Haye n’est pas une ville aussi paisible qu’elle en a l’air, l’amie de la narratrice est témoin d’une violente agression dans sa rue, son amant n’arrive pas à divorcer, elle est désignée pour interpréter les déclarations d’un ancien chef d’Etat accusé de crimes de guerre. Comment cette narratrice tranquille, transparente, indécise, peu faite pour la passion, va-t-elle traverser ces secousses qui pourraient remettre en question sa vie, son métier ?
« Intimités » est un roman tout en intériorité, dans lequel on est la plupart du temps dans la tête de la narratrice, à disséquer avec elle les événements qui la dépassent et ses ressentis. Au fil des pages, l’ambiance se crispe jusqu’à devenir menaçante, mais il n’y a jamais d’explosion fracassante. Il faudrait plutôt parler d’implosions minuscules et d’éclats de silence, à mesure que les certitudes et la confiance en elle de la narratrice vacillent.
Un roman qui interroge sur le pouvoir des mots, et la place qu’on prend ou pas, et que j’ai trouvé plutôt fade et inintéressant, à l’image de sa narratrice.
En partenariat avec les Editions Stock via Netgalley.
#Intimités #NetGalleyFrance
La narratrice, dont nous ignorons le prénom, est séparée de son mari Christopher depuis six mois lorsqu’elle reçoit un appel téléphonique de la mère de ce dernier : Christopher qui est en Grèce ne répond plus sur son portable et elle est inquiète.
Isabelle et Mark, les parents de Christopher ignorent tout de leur séparation, une idée bizarre de son ex compagnon. Elle vit d’ailleurs avec Yvan depuis cette séparation. Sans savoir pourquoi vraiment, elle continuera à se taire et se rendra près de Gerolimenas, dans l’hôtel où Christopher a été vu pour la dernière fois, et y fera la connaissance de Maria, Kostas et Stefano.
Plus qu’une intrigue, ce roman est surtout une atmosphère, une étude pertinente sur les non-dits, les sentiments confus et les mystères du couple …
Une écriture simple, des mots percutants, on aime ou on n’aime pas : moi j’ai plutôt apprécié ce petit roman sans prétention qui interroge sur les rapports amoureux et filiaux. Le titre est symbolique, une toute petite parenthèse dans ce récit …
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