"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Thriller inspiré de l'histoire vraie du " Dépeceur de mons", l'un des pires serial killers que la Belgique ait connus.
Un récit court dont l'enquête policière et les pensées du dépeceur, une plongé captivante et fascinante, hommage funeste. Une lecture sans temps morts. Trigger warning par la psychologie, le glauque, la brutalité et les descriptions détaillés très visuelles, on sent presque le parfum nauséabonde.
L'écriture est poignante, puissante et percutante. Un mélange fiction et réalité.
"Le secret de famille avait beau être bien gardé, tout le monde l'avait jugé. Tout le monde avait jugé et condamné leur amour. Et tant pis si autour de lui, la perversion était omniprésente. À la télévision, au cinéma ou dans la vraie vie, ils étaient si nombreux à être devenus fous, aveugles et insensibles."
Jack Jakoli n’est pas seulement écrivain belge, il est aussi, avant tout, policier de profession. Et c’est indéniable que cela se ressent dans son écriture, que ce soit par la qualité des faits en matière d’enquêtes mais aussi par le travail minutieux en termes de recherches sur son sujet.
Son second roman, « La détresse des roses » est largement inspiré d’un fait-divers macabre qui s’est déroulé en Belgique, entre 1996-1997. Des parties de corps de femmes ont été retrouvés dans la région de Mons et le coupable n’a jamais été inquiété jusqu’à présent.
De ces meurtres, l’auteur en tire sa version des faits et en fait un thriller cohérent et passionnant. Certaines scènes sont assez trash, mais pour ma part, ne m’ont pas dérangée. Je dirais qu’à chaque acteur, son degré de sensibilité. Par l’emploi de chapitres courts, Jack Jakoli parvient à engendrer une bonne dose de tension.
Si je ne devais trouver qu’un seul petit bémol c’est la pléthore des personnages, souvent du milieu policier, qui m’a parfois perdue car quand je lis un livre, j’apprécie de me retrouver parmi les protagonistes afin de bien situer les choses. Après, cela ne reste qu’un détail et je suis certaine que d’autres lecteurs ne le relèveront peut-être même pas…
Son premier opus, « La Catabase » est paru, en 2019, aux Editions Ifs et en format « poche », chez J’ai Lu, sous le titre : « Entre le paradis et l’enfer ». Il ne me reste plus qu’à le sortir de ma pile à lire pour vous en parler bientôt.
WOUAHOU !
C'est juste LE mot qui m'est sorti de la bouche quand j'ai refermé ce livre.
Et ce livre, je n'en ai fait qu'une bouchée !
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...
Je vais peut-être passer pour la fainéasse de service qui a la flemme de rédiger son avis sur le roman... mais il est tellement WOUAHOU que les mots me manquent.
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CATABASE.
Du grec 《katábasis》, 《descente, action de descendre》.
Sous-entendu : descente du héros dans le monde souterrain, les Enfers...
Dès les cinq premières pages, j'ai été happée, secouée, retournée.
Et d'autant plus quand j'ai lu : 《inspiré de faits réels》...
Ça m'a donné envie de gerber.
Je ne peux en dire davantage.
De la torture.
De la manipulation.
De la corruption.
Si vous aimez la violence, le sang, le suspense, alors LISEZ-LE !
Je me doutais que ce livre allait me plaire, rien qu’en lisant la quatrième de couv et avec la superbe photo noir et blanc sur le devant, j’étais déjà mordue. Même si avec le commentaire de Ghislain Gilberti je pensai à une histoire de BDSM dans la chambre rouge de la douleur… Mais non c’est pire, bien pire, quand on pense que l’auteur a été inspiré par des enquêtes réelles, cela m’a fait carrément froid dans le dos. On le sait le monde est rempli de pervers, de psychopathes et de fous, je ne m’attendais pas à cette descente dans les ténèbres de l’âme humaine. Le style est vif et ne s’embarrasse pas de grandes phrases, en revanche, elles touchent toujours en plein cœur, net et précis. L’histoire se déroule en Belgique à l’été 2006, je n’ai pas pu m’empêcher de me faire la réflexion qu’après l’affaire Dutroux, la Catabase était bien une horreur de plus dans ce pays qui semble si calme. On découvre le corps d’une femme horriblement martyrisée, mutilée. L’enquête va commencer et c’est le duo Matt et Yann qui va la mener. Le premier chapitre tape très fort et nous met tout de suite dans l’ambiance, avec une scène hardcore inoubliable. J’ai adoré le scénario bien tordu et le fait que l’on passe sur une autre temporalité avec des faits ce passant en 2018. C’est intelligemment construit, impossible de quitter son livre sans connaître la fin et quelle fin ! Une réussite pour ce thriller de haute volée qui ne laissera personne indifférent. On sent la patte de l’homme de terrain derrière les lignes et le fait que l’auteur soit de « la partie » est certainement un plus dans le vécu de ses personnages et la façon très réaliste d’enquêter. Pour moi c’est un coup de cœur pour une histoire actuelle où le Dark net à une grande place, où l’on côtoie le pire et le meilleur de l’être humain. J’en redemande ! Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/01/08/37793807.html
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