"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le dessin dynamique et les couleurs oppressantes de Guillaume Sorel, associés au récit fantastique du Horla de Maupassant donnent un résultat parfait pour les amateurs de frissons.
L'approche intime par le biais du partage du journal de bord du personnage "attaqué" par le Horla nous met directement dans sa peau. On voit progressivement les interrogations se lever sur une puissance du mal, un basculement vers la folie, quelque chose d'incontrolable dans tous les cas, qui accroît le malaise et rend la situation infernale à vivre.
À force de s'interroger sur sa folie, le protagoniste (sans nom pour faciliter l'identification ?) y plonge complètement. S'il ne l'était pas, il le devient, au point d'organiser l'incendie de son domicile pour cerner l'esprit du mal qui le hante dans sa chambre et le détruire.
Mais les "esprits" ne brûlent pas ?
Contrairement à sa famille, ses animaux et ses gouvernants restés dans la demeure ...
Tragique mais tellement bien amené.
Un récit qui narre les dernières semaines de la vie de Stefan Zweig, en fuite au Brésil avec sa compagne Lotte entre fin 1941 et début 1942. A la fois plein d'espoir avec cette nouvelle aventure à Pétropolis, mais aussi plein de tristesse et de résignation face à ce monde qui change avec la poussée du nazisme partout dans le Monde.
L'espoir c'est aussi l'entrée en guerre des Etats-Unis le 8 décembre 1941 mais les dix années de fuite du couple semble avoir installé chez Zweig une forme de résignation et de nostalgie de son beau passé à Vienne.
Une phrase résume parfaitement son état d'esprit :" Tout m'a été donné, tout m'a été repris".
Une BD sobre, avec des dessins magnifiques, mêlant parfaitement les couleurs, sans excès.
Une belle émotion de lecture.
Plutôt fluide à lire l’histoire est très prenante et intrigante, un grand classique de la littérature française il convient a toute forme de lecteur, je ne suis pas un grand fane de littérature mais cette nouvelle m’a surpris. C’était une première pour moi le sujet de l’œuvre m’a ouvert des perspectives différentes sur ma perception de la folie. Il rentre parfaitement dans le style fantastique idéale pour les fanatiques de surnaturel.
Je vous le recommande !
Bonne lecture au prochain lecteur ;)
J'J’aime les récits et l’écriture de Stefan Zweig, en témoigne ma bibliothèque qui est remplie de ses oeuvres. J’aime son regard lucide, juste et empreint néanmoins de poésie sur le monde, sur l’humain. Cependant lorsque je lis les oeuvres d’un auteur, je m’attarde peu sur sa vie. Il y a quelques années, lors d’une sortie au cinéma, j’ai découvert les derniers jours de sa vie – Stefan Zweig, Adieu l’Europe et lorsqu’en cherchant à faire quelques emprunts de BD dans mon CDI j’ai vu Les derniers jours de Stefan Zweig, j’ai eu envie de prolonger ma découverte de la vie de cet écrivain remarquable.
Les derniers jours de Stefan Zweig (BD) par Seksik
Dans cette bande dessinée, ce n’est pas toute la vie mais bien les derniers jours, les dernières semaines de la vie d’un homme et de sa femme, Lotte. Après avoir pressenti avant tout le monde, les ravages de la folie hitlérienne en Europe, Stefan Zweig a décidé de s’enfuir. Après les terres américaines, il se réfugie avec sa seconde épouse au Brésil. Mais les démons, les menaces ne cessent de venir le hanter. Face à cette horreur, à cette folie humaine, que reste-t-il comme acte de courage ? Quitter volontairement ce monde qui devient fou ?
Entre poésie et réalisme, entre les derniers mots et les derniers espoirs, cette bande dessinée nous livre les derniers jours de la vie d’un homme qui a marqué son époque et qui marquera les suivantes, d’un homme lucide sur la folie humaine et d’une femme prête à tout pour son seul et unique amour.
En résumé : une bande dessinée très intéressante mais aussi très belle graphiquement sur cet écrivain remarquable
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