Séverine Vidal et Kim Consigny racontent la création de cette bande dessinée magistrale
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"C'est ainsi que, les moeurs agissant sur les lois, vous en viendrez à supprimer la plus odieuse et la plus impie de toutes, la loi du talion, la peine de mort, qui n'est autre chose que la consécration du principe de la fatalité, puisqu'elle suppose le coupable incorrigible et le ciel implacable"
C'est ainsi que s'achève ce roman. Cela donne une idée de la modernité du propos.
Derrière l'histoire de Bernard et d'Edmée, il est questions de liberté, d'éducation, de remise en question du clergé, du partage des richesse, de la nécessité de ne pas juger hâtivement son prochain, de tolérance et d'un brin de féminisme.
Pour ceux qui ont aimé Pip dans « Les grandes espérances » de Charles Dickens, vous le retrouverez dans les traits de Bernard.
Alors oui, la relation entre les deux protagonistes est parfois agaçante mais il n'en reste pas moins que la plume élégante et les thèmes précurseurs abordés sont audacieux pour l'époque et rendent hommage au courage de George Sand.
Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne m'attendais pas du tout, mais alors pas du tout, à lire une histoire pareille. Cette lecture, je l'ai repoussée au moins 20 fois tellement j'appréhendais cette auteure ... Comme quoi, on a des a prioris parfois ! Je suis agréablement surprise donc d'avoir lu cette petite histoire toute mignonette... Une histoire à raconter le soir à ses enfants. Je pensais y mettre au moins une semaine, au final je l'ai lu en un jour. L'histoire de Germain, jeune veuf qui cherche à se remarier. Une belle histoire d'amour qui se finit bien ! J'ai beaucoup apprécié ce moment de lecture !
Symphorien de Germandre était un original. Un homme se targuant de science, solitaire et un peu étrange tout de même. Mais on pardonne toujours à ceux qui sont riches.
En l’an 1808, voilà qu’il passe de vie à trépas. La lecture de son testament, source d’espoirs de nombre d’héritiers potentiels, voit réunir dans sa demeure plusieurs membres de sa famille pendant 48 heures. Mais le défunt leur réserve une surprise qui va chambouler tous leurs espoirs.
Cette réunion familiale va aussi être l’occasion pour Octave de se déclarer auprès de sa cousine Hortense. Il ne se doute pas que sa cousine n’attend qu’une occasion pour l’éconduire.
Mais l’arrivée d’un autre cousin, Sylvain, sans le sou et un peu ridicule va également chambouler les relations entre Octave et Hortense…
Me voilà plongée dans un roman de Georges Sand et il me faut bien avouer que c’est une grande première pour moi. J’avais commencé « La petite fadette » dans mes jeunes années mais je ne l’avais jamais continué au-delà des premières pages.
Je ne peux donc pas juger ce roman à l’aune de l’ensemble de l’œuvre de l’autrice.
Force est de constater que si ce roman ne fera pas partie de mon top 10 de l’année, j’ai néanmoins passé un bon moment avec ce livre.
C’est une lecture douce, délicieusement surannée où les bons sentiments règnent et les gentils prospèrent.
Un récit simple sans être simpliste, une plume agréable, notamment dans de belles descriptions de paysages.
Un moment hors du temps, qui se savoure et à découvrir.
Lélia - George Sand
Dans sa notice George Sand dit avoir écrit Lélia, sans suite, sans plan à bâtons rompus, et avec l’intention dans le principe, de l’écrire pour elle seule. Le livre a été écrit de bonne foi, sous le poids d’une souffrance intérieure quasi mortelle, souffrance toute morale, tout philosophique et religieuse et qui lui créait des angoisses inexplicables pour les gens qui vivent sans chercher la cause et le but de la vie. Le doute a été pour Georges Sand une chose sérieuse et une crise terrible.
Le cœur de Lélia est un cœur malheureux, égaré par une vaine richesse de facultés, flétri avant d’avoir vécu, usé par l’espérance, et rendu impuissant par trop de puissance peut-être !
Dans la préface Lélia est décrite comme un personnage fier et souffrant ; une femme qui se place entre ceux qui vivent et qui s’abandonnent.
Si Lélia est brossée comme une femme qui se suicide socialement, elle entraîne dans sa chute Sténio dont l’homme n’a pas la force de la femme et répond aux démons de son corps.
C’est à travers un échange entre eux, mais également d’autres personnages que l’histoire se livre dans une philosophie liée à l’amour et le rapport entre Lélia et Dieu, car lorsque l’amour est rejeté d’un côté, l’autre côté répond présent. George Sand à travers ses déboires amoureux a su dans le personnage de Lélia se recueillir dans l’amour de Dieu.
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