Séverine Vidal et Kim Consigny racontent la création de cette bande dessinée magistrale
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Lélia - George Sand
Dans sa notice George Sand dit avoir écrit Lélia, sans suite, sans plan à bâtons rompus, et avec l’intention dans le principe, de l’écrire pour elle seule. Le livre a été écrit de bonne foi, sous le poids d’une souffrance intérieure quasi mortelle, souffrance toute morale, tout philosophique et religieuse et qui lui créait des angoisses inexplicables pour les gens qui vivent sans chercher la cause et le but de la vie. Le doute a été pour Georges Sand une chose sérieuse et une crise terrible.
Le cœur de Lélia est un cœur malheureux, égaré par une vaine richesse de facultés, flétri avant d’avoir vécu, usé par l’espérance, et rendu impuissant par trop de puissance peut-être !
Dans la préface Lélia est décrite comme un personnage fier et souffrant ; une femme qui se place entre ceux qui vivent et qui s’abandonnent.
Si Lélia est brossée comme une femme qui se suicide socialement, elle entraîne dans sa chute Sténio dont l’homme n’a pas la force de la femme et répond aux démons de son corps.
C’est à travers un échange entre eux, mais également d’autres personnages que l’histoire se livre dans une philosophie liée à l’amour et le rapport entre Lélia et Dieu, car lorsque l’amour est rejeté d’un côté, l’autre côté répond présent. George Sand à travers ses déboires amoureux a su dans le personnage de Lélia se recueillir dans l’amour de Dieu.
Nous voici embarqué dans un conte qui fait réver.
Une petite fille de huit ans élevé par son père et sa belle mère se retrouve en pension.
Jusqu'au jour ou se dernier décide d'aller la chercher, sur le chemin un incident va les contraindre a s'arreter et a passer une nuit dans un chateau très proche.
Mais celui ci est en ruine, abandonné a une réputation de revenants, d'apparitions, de fantomes...
Très vite cette petite fille va resentir une connection avec ce chateau mais surtout avec les statues qui y demeure.
Sans rentrer dans l'histoire, il s'avère que cette petite fille va enfin pouvoir faire la lumière sur ses origines et découvrir sa propre histoire.
Un conte merveilleux ou j'ai aimé me plonger, entre nature champètre, esprits et poésie, cette courte histoire m'a fait passer un agréable moment de lecture et de légereté.
Un premier roman de cette autrice prolifique qui donne bien le ton de son œuvre ultérieure, son souci de contribuer à l’émancipation de la femme de la tutelle sociale dans laquelle elle est bien installée ! Une histoire d’amour au charme suranné racontée avec un style brillant convoquant avec bonheur toute la panoplie d’une conjugaison sophistiquée de la langue Française.
C'est une correspondance poussive et inégale. Il y a de très beaux moments avec des belles envolées (excessives ?) d'Alfred de Musset et de réflexions plus critiques de George Sand sur leur relation, la vie, la tristesse aussi.
Les débuts sont plein d'entrain, de douce folie amoureuse. Très vite, au retour de Venise où Alfred est revenu seul à Paris pendant que George est restée avec son nouvel amant qu'elle considère comme son père (elle a parle un moment dans la correspondance où elle dit qu'elle aurait aimé un couple à trois pour l'équilibre) leur correspondance oscille entre entre mauvaise foi, faux bonheur (je vais au bordel vs Pagello est un homme parfait) et probablement tristesse profonde d'être séparé. Mais aucun des deux ne veut l'avouer suggérant que le bonheur de l'autre en amour lui ferait du bien, et prêchant ainsi le faux pour savoir le vrai.
Quand George revient à Paris, là où est Alfred, tout semble de nouveau possible. Elle renvoie son Pagello en Italie, et c'est la plus belle partie de leur correspondance. Ils s'aiment et se déchirent, ils s'exposent aussi un peu. On referme leur correspondance en restant en suspend : cette nuit promise va-t-elle de nouveau redonner de l'élan à leur relation ? [un temps oui et puis c'est la rupture définitive].
On comprend le besoin de se nourrir l'un de l'autre. Ils parlent de leurs projets, ils se corrigent leurs épreuves, ils s'écrivent comme des brouillons pour leurs oeuvres. Mais l'ensemble à dû mal à prendre. D'ailleurs, cette correspondance est relue selon la préface de ce livre, et Alfred a même mis des coups de ciseaux dans certains mots pour les faire disparaitre.
Leur correspondance me laisse un coup de déception peut-être aussi parce que j'ai lu, il y a peu de temps, la solaire correspondance d'Albert Camus et de Maria Casarès...
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