"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En cette fin d'année, UrbanComics nous offre deux crossovers entre les Mythiques Batman et Spawn.
Ne connaissant ce dernier que de nom, c'était pour moi une aubaine me permettant de découvrir la création de Todd McFarlane tout en suivant les aventures de mon héros préféré, Batman.
Pour l'occasion, Urban réédite son album Batman/Spawn1994 contenant deux récits sortis cette année-là.
Le premier "War Devil" dans le style classique pour l'époque et un récit de Miller se situant pendant The Dark Knight Return. À noter un bonus, afin d'étoffer la pagination, une version N&B du premier récit.
Bon, j'ai toujours eu du mal avec les dessins old school et là, mais en passant outre on arrive quand meme à apprécier ce premier reçit qu'est "War Devil".
Concernant le celui de Miller, c'est de loin mon préféré. Le plaçant en plein Returns il était sûr de capter son lectorat. On accroche dès le départ et si l'intrigue ne révolutionne rien, cette association de circonstances fonctionne très bien et nous propose une agréable et distrayante histoire.
En bref, ce crossover est pour moi une agréable surprise car elle m'aura permis de découvrir ce personnage iconique de ImageComics. Maintenant, place au récit de Capullo !
Batman - The dark knight returns
Même après x lecture, je reste fan de ce livre. Les dessins ont vieilli, mais le scénario est tellement bien écrit, un vrai bon travail complet de Miller.
The dark knight strikes again.
J'en ai entendu du mal sur ce comics. Du coup ayant adoré le tome précédent, je n'avais jamais pris le temps ni de le lire ni de l'acheter.
Et puis il y a eu le confinement.
Et puis je l'ai trouvé à 10€ sur Leboncoin.
Et puis il a sa place dans la bibliothèque.
Mais c'est vraiment mauvais.
Pourtant la couverture est plutôt canon. On se dit que ça va être du niveau de Dark knight returns ou Year one. Mais non.
C'est laid. Dessiné vite fait, avec des couleurs psyché, une ambiance sous acide. Seul quelques cases avec le green lantern sont bien dessinées, mais on les compte sur les doigts d'une main.
Le scénario, comme l'ambiance, a été ecrit avec une grosse dose de drogue dans le nez. On ne comprend rien, ça part dans tous les sens, pour au final comprendre à la fin de chaque livre, mais en se disant "ah ouais, tout ça pour ça". Miller en a vraiment gros contre la société, on l'a compris, mais ça tourne en rond.
Il y a aussi un côté malsain, avec de lourdes connotations sexuelles, et des dialogues vulgaires en manque de vocabulaire.
C'est vraiment un gros raté.
En bonus on a les crayonnés de Miller, qui sont largement supérieur en qualité que le résultat final. Frustrant.
Dark Knight : the last crusade par @frankmiller_official ou comment le dark knight en est arrivé à devenir ce qu'il est, soit un vieux bourrin fatigué.
Sortie entre l'horrible DK2 et le non lu (pour ma part) DK3, ce livre nous est offert par un Miller en grande forme accompagné par Romita qui l'est aussi, et ça ça fait plaisir aux yeux.
Malheureusement c'est beaucoup trop court pour être significatif, et très frustrant quand on arrive à la fin.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !