"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici donc l'autre récit culte du papa des Watchmen. J'en avais entendu beaucoup de bien, et Urban Comics a eu la bonne idée de le sortir en Nomad.
J'ai bien aimé ma lecture, même si c'est un gros délire sur fond de problèmes sociétaux très matures. Il y a énormément de personnages, d'intrigues et sous intrigues, et il faut s'accrocher pour ne pas se perdre. Mais une fois passé les premiers chapitres, si vous êtes encore plongé dans la bd, alors ce sera jusqu'au bout car Moore sait y faire pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin.
Mais on ne va pas se mentir, c'est très difficile d'en parler et ce sera très difficile pour certains de lire ce comics. Le même ressenti que pour ses autres œuvres cultes. Le mieux est encore de tester.
Petit bémol tout de même, le format Nomad ne permet pas d'apprécier à sa juste valeur le travail graphique. Surtout que les planches sont souvent surchargées, j'ai eu tendance à m'y perdre par moment. Mais ceci ne m'a pas gâché la lecture pour autant.
Lorsque Sophie Bangs a choisi son sujet de thèse, les différentes itérations de l'héroïne mystique Promethea, elle ne se doutait pas que ce personnage de fiction allait devenir réel et que c'est elle, Sophie, qui deviendrait son nouvel avatar !
Parcourant les plaines d'Immateria, patrie des idées, des mythes et de l'imaginaire, cette nouvelle Promethea va rencontrer ses prédécesseurs mais également d'anciens adversaires comme Jack Faust, mage cynique et libidineux...
mon avis est sur la version intégrale de l'éditeur Urban Comics, Collection : Urban Cult.
Cette oeuvre d' Alan Moore (Watchmen) est enfin édité en V.F en intégrale.
Dans cette quête initiatique l'auteur décrypte sous forme de sa magie l’imagination, l’art sous toutes ses formes et la création. Cette histoire est une fable contemporaine, profonde et déjantée à la fois.
Revenons déjà sur ce nouveau format. J'avais beaucoup d'a priori, peur que ce soit trop petit, autant graphiquement que pour la lecture. Peur de la qualité de l'édition, motivée par les résultats des opérations d'été. Et puis à un moment, faut y aller, surtout que ce n'est pas cher.
Et le résultat va au-delà de ce que j'imaginais. C'est très confortable (peut être pas pour tout type de récit) et l'objet est qualitatif. Aucune crainte à l'ouvrir en très grand et se demander si les pages vont rester attachées. Et à ce petit prix, ça permet de compléter une collection quand il est aujourd'hui délicat de claquer plus de 30 euros dans un livre.
Maintenant, les récits proposés, 2 one shot relativement connus du grand public et qui ont largement leur place dans une bibliothèque. Un que j'avais lu il y a longtemps, et un qui restait à decouvrir.
Dans les 2 cas, difficile de trop en dire sans spoiler.
Killing joke ne m'avait pas marqué autant qu'il a pu le faire lors de cette lecture. Je n'avais pas ce souvenir de cette ambiance glauque, cette violence gratuite, ce côté malsain du joker mis en avant à plusieurs reprises. Et puis cet origin story est tellement bien écrite, même si je me demande encore si elle est nécessaire, si le joker n'est pas plus un concept qu'une personne.
L'homme qui rit a été une découverte tardive et très positive. Une histoire plutôt banale mais tellement bien mise en scène avec d'abord cette enquête parallèle de Gordon et du Batman, puis la confrontation entre Batman et le Joker, tout ça dans un univers réaliste qui n'est pas sans rappeler l'excellent Gotham Central. On y découvre la naissance du mythe, celle de l'amitié avec Gordon, mais aussi le bat signal. Une sorte d'année 1.5.
Un sans faute pour ce comics.
Quand Alan Moore (watchmen) s'attaque à la folie du Joker on ne peut que se réjouir !Dans ce one shots aux multiples détails nous en apprenons plus sur l'ennemi le plus fou du Batman.
Moore nous offre un scénario alléchant sur la nouvelle idée machiavélique du Joker.
Dans le même temps, il nous propose de découvrir SON Joker de façon très travaillée grâce à un fil rouge qui rythme bien cette aventure .
Effectivement le récit va être jalonné de flashbacks retraçant les jeunes années du Joker alors futur Papa prêt à tout pour offrir un meilleur futur à sa famille.
Entre enlèvement malsain et maltraitance de Gordon avec une profonde méchanceté et un triste passé familiale du Joker, Moore cherche à ébranler le lecteur. Émotionnellement nous allons un temps nous prendre d'émoi pour ce jeune homme en quête d'espoir avant de le détester pour les actes qu'ils va commettre.
Le coup de crayon de Bolland nous offre des planches intenses et d'une rare violence devant lesquels ont se délecte avec beaucoup de plaisir !
En bref
Le duo Moore/Bolland nous propose un one shot détonant.Killing Joke se place comme un incontournable de l'univers du Batman. Lecture obligatoire pour tout fan "Gothamien" qui se respecte !
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