L'oeuvre d'Élodie Duparay est marquée
par la volonté permanente de
transformer pour révéler. Agir sur la
matière, celle des mots et des images.
Photographe plasticienne, le cliché est
réinventé : sous l'effet de l'émulsion, du
mélange des encres..., il se fait peinture
argentique. Le spectateur p...
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L'oeuvre d'Élodie Duparay est marquée
par la volonté permanente de
transformer pour révéler. Agir sur la
matière, celle des mots et des images.
Photographe plasticienne, le cliché est
réinventé : sous l'effet de l'émulsion, du
mélange des encres..., il se fait peinture
argentique. Le spectateur perd alors ses
repères entre photographie et peinture,
à l'instar des expositions Paradigme
(Galerie Artes, 2012), Artefacts (L'Atelier
du Musée du Montparnasse, 2011).
Cette réflexion sur la matière est également
présente dans ses nouvelles et ses récits,
notamment Galatée en Galata (L'Atelier
de L'Agneau Éditeur, 2005) et La Fille
du Colibri (traduction du roman The
Hummingbird's Daughter, Éditions du
Rocher, 2008). Écrivain, Élodie Duparay se
joue des mots, de leur sens, leur sonorité.
Elle les piège, les pétrit, les dévoile.
Pulsionnels, instinctifs, ses films montrent
la maîtrise de l'aléatoire, à l'exemple des
deux courts-métrages qu'elle réalise, Mr
Twinberry Py (2005) et L'Homme sans cou
(2003). Cinéaste, elle quitte les sentiers
balisés d'une mise en scène policée.