"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En premier, il y a Alexandra qui a RDV avec son oncologue qui lui confirme qu'elle est en rémission de sa leucémie.
Elle a passé son adolescence à la clinique d'oncologie pédiatrique du CHUS (Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke) elle venait tous les jeudis , et parfois le mardi, parce que ce sont les deux jours de clinique prévus pour les traitements pédiatriques de chimio.
Pour elle ça aurait dû être un des plus beaux jours de sa vie et c'est tout le contraire, car la personne avec qui elle aurait dû fêter cette bonne nouvelle n'est plus de ce monde.
Elle se remémore son parcours et c'est ainsi qu'elle va nous faire partager ses 33 derniers mois.
33 mois plus tôt, Ça faisait deux semaines qu'elle se sentait fatiguée. Elle avait du mal à se lever le matin, s'endormait lors de ses cours, elle ne sortait plus avec ses amies, mangeait très peu et se couchée très tôt. Sa mère et ses amies ne la reconnaissaient plus. Elle consultera un médecin qui diagnostiquera une fatigue sans doute passagère et qui lui conseillera de ne plus faire d'activité sportive pendant un certain laps de temps.
Peu de temps après cette consultation les ecchymoses ont fait leur apparition. Elles se multipliaient à une vitesse effrayante. Elle n'avait pas besoin de se cogner pour que de nouvelles marques apparaissent, ensuite viendra une forte fièvre qui finira par la conduire aux urgences. Ayant mal partout, du mal à tenir debout.
Les médecins décideront donc de l'hospitaliser au service pédiatrie le temps d'effectuer toutes une série d'examens. le diagnostic tombera, tard le lendemain. « Leucémie lymphoblastique aiguë » (cancer du sang).
C'est La docteure Gravel qui l'informera de la description des traitements qu'elle recevra, les effets secondaires qu'elle allait endurer, la douleur, la fatigue, la perte de ses cheveux et que le traitement allait durer environ trente mois.
La première phase du traitement sera « l'induction ». Pendant un mois, plusieurs jours par semaine, elle recevera de fortes doses de chimiothérapie par intraveineuse, pour tuer toutes les cellules cancéreuses qui circulaient dans son sang. Elle restera hospitalisée en isolement pendant les quinze premiers jours de ce traitement, pour la protéger des virus extérieurs, parce que son système immunitaire était trop faible pour se défendre. Cinq transfusions sanguines lui seront faites pour aider son organisme à se remettre.
Les deux autres semaines de l'induction, de même que les six mois qui suivront, elle pourra rentrer chez elle après chaque chimio, mais elle devra revenir à l'hôpital si elle fait de la fièvre, pour qu'on lui fasse une prise de sang. Si ses globules blancs se retrouvent en nombre insuffisant, elle était hospitalisée. Les médecins appellent ça de la neutropénie* fébrile et ça lui arrivera quatre fois.
Elle arrivera à atteindre la troisième partie du protocole de traitement, appelée « l'entretien ». Plus de traces visibles de cancer dans son sang, mais il faudra qu'elle continue la chimio pendant encore vingt-trois mois « au cas où ». C'est le moyen le plus sûr pour éviter une récidive.
Malgré ses réticences à faire connaissance avec qui que ce soit (personnel de l'hôpital et patients) au mois de mai, elle va rencontrer Guillaume qui est en pleine rechute d'un sarcome d'Ewing, une tumeur osseuse. Elle s'était développée sur son humérus droit, à la jonction avec l'épaule, il y a trois ans. Près d'un an de chimio intensive plus tard, en plus d'une irradiation locale, on lui avait dit qu'il était en rémission. Deux ans seulement… et un retour en force de la maladie. Elle s'étendait à ses poumons. de 70 % au départ, les chances de survie de Guillaume étaient tombées à 15 %. Pourtant, il gardait le moral.
Ils ont rapidement développés une belle complicité.
Au mois de juillet Alex est invitée en vacances chez Guillaume dans un grand chalet au bord d'un lac. Lors d'une sortie en pêche Guillaume, lui racontera des histoires sur sa famille (Grands-parents, parents, frères).Famille unie et aimante, tout le contraire d'Alex (fille unique) qui se rend bien compte que ses parents l'aime, mais qu'entre eux plus rien ne va, elle n'a aucun souvenir de partys de famille inoubliables.
Guillaume lui promet alors que toute la semaine ils créeront des souvenirs comme les siens… Après, ben…ils s'arrangeront pour que ça continue…
Lors de cette sortie, un orage fini par éclater, de ce fait ils se réfugient dans le gazebo.
…..
Voici un des petits extraits du livre qui m'ont beaucoup touchée lors de cette escapade :
« Guillaume a eu un sourire compréhensif avant de reprendre :
— Tu as déjà pensé que la maladie était comme un orage dans ta vie, Alex ? Je veux dire… C'est un mauvais moment à passer parce que tu as peur. Que tu es convaincue que ça ne finira jamais et que ça peut juste aller plus mal. Tu t'imagines même que la mort t'attend peut-être dans le détour… Vaincre un cancer, ça doit être un peu comme survivre à la foudre, non ? Si tu t'en sors, je suis sûr que tu mords dans la vie comme jamais parce que tu connais sa valeur… »
……..
Et c'est à ce moment là que Guillaume fini par dire à Alex qu'il risque de ne pas s'en sortir…
« — J'étais comme toi avant, mais aujourd'hui… je ne sais plus. de 70 %, je suis passé à 15 % de chances de survie à long terme. Ça, c'est une chance sur six d'avoir un jour trente ans ! J'ai deux mois de faits avec le nouveau protocole, pis les résultats sont encourageants, mais je préfère ne pas me raconter d'histoires. C'était aussi comme ça la première fois et ça ne m'a pas empêché de rechuter. »
Au mois Septembre Guillaume et Alex se sont retrouvés à la base de plein air Jouvence, dans le canton d'Orford, « le camp de répit ». Chaque année, plusieurs enfants atteints de cancer y participaient avec leur famille. Ils se sont retrouvés entre jeunes, Alex pouvait se confier sur sa maladie et ses émotions et cela lui procurait le plus grand bien. Elle savait que la fin de semaine serait pleine d'émotion malgré cela, elle aimait participer à ce camp.
Après le camp, ils sont retrouvés de plus en plus souvent ensemble, jusqu'à en tomber amoureux.
Même si j'en ai très envie, je ne vous en raconterais pas plus. L'écriture de l'auteur est très simple, fluide et ce roman peut se lire sur une journée.
Sortie du fait qu'Alex ne cesse d'appeler Guillaume "son chum", je dois reconnaitre que ce récit m'a bouleversée, j'ai eu à certains moment les yeux qui piquaient.
Je conseille vivement vivement ce livre aux personnes qui ont aimé "Nos étoiles contraires"
De beaux moments dans toutes ses pages, où l'on passe de l'espoir, aux rêves, à l'amour, la maladie, ainsi que la mort...
Une belle découverte, dommage que ça ne soit pas aussi édité chez un éditeur français car cet éditeur québécois est compliqué à trouver en France.
Avant d’aller plus loin je tiens à mettre un avertissement sur la présence de scènes difficiles contenant violence, esclavage, maltraitance poussée et viol.
La quatrième de couverture de sang de pirate est en deux parties qui annoncent le fait que cette histoire prend le parti de nous fournir le contexte détaillé (univers, fonctionnement et Histoire) sur lequel repose la narration avant de commencer l’aventure en tant que telle. J’ai aimé qu’on prenne le temp de poser cet univers sur une centaine de pages car il est vraiment bien trouvé. Dans ce monde, cohabitent 10 races d’êtres hybrides issues de différentes mythologies (sirènes, centaures…). Chaque communauté vit isolée mais possède des représentants au conseil pour les décision globale. Mais ce monde risque de disparaitre car quand une communauté se reproduit entre hybrides du même type les naissances sont très majoritairement genrée. On se retrouve ainsi avec 7 communautés de femmes et 3 d’hommes. Il devient nécessaire d’aller capturer des humains pour la survie de chaque espèce.
De ces croisements naissent deux ordres qui se doivent de rester féminins : des sorcières et des personnages qui communiquent avec une espèce animale.
La majorité des sociétés étant féminines, on a un système politique inversé qui est très bien traité. On a tout le spectre d’avis entre traditions, avis majoritaires et envie d’égalité. La tradition veut qu’on sacrifie les hommes qui ont un pouvoir sur les animaux mais il y en a un qui a survécu et qui a décidé de créer une immense chasse au trésor qui impose la présence d’hybrides pour ouvrir les coffres. C’est cette histoire ancienne devenue presque une légende qui lance la chasse au trésor de la seconde partie dans un futur où les humains sont devenus majoritaire.
Autant dire qu’à partir de ce moment là, il ne fait pas bon d’être un hybride : on est pourchassé, attrapé, mis en esclavage… On bascule dans un roman d’aventure plein d’actions mais qui garde une grosse par de réflexions sur les comportements humains. Sous couvert de mythologie et de piraterie on a des réflexions sur la politique, l’égalité, la vengeance, l’évolution des moeurs, le poids de la tradition…
Les personnages complexes, bien construits en particulier en ce qui concerne les différents comportements en situation de survie. C’est une lecture qui permet de choisir entre lecture plaisir, détente et réflexions sociétales.
Beaucoup plus d'actions dans ce tome et beaucoup moins de longues descriptions des protagonistes (un glossaire à la fin du roman permet de s'y retrouver dans les très nombreux personnages)
De la magie, du suspens et un peu de romance font de ce tome une très bonne lecture pleine de rebondissements.
Je poursuivrai donc les aventures de Naïla avec le prochain tome.
Une lecture assez facile dans ce monde fantastique mais parfois un peu long dans les descriptions généalogique des personnages. Ce deuxième tome donnait encore l'impression de présenter les protagonistes et j'espère que ces longueurs seront moins présentes dans le troisième tome. La fin de ce tome laisse présager une suite originale. Je vais persister, cette saga étant la première que j'essaie dans la fantasy, je veux essayer de lire tous les tomes afin de me donner une véritable opinion.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !