"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman complètement déjanté, une histoire entre une mère hypocondriaque et sa fille de 25 ans en vacances ensemble, ça parle de la famille, de la mémoire, de l’identité, des relations mère/fille…avec énormément d’humour et ça m’a
Beaucoup plu !
Sophia 25 ans serveuse dans un café à Londres où elle observe, les autres comme s'ils étaient un sujet d'étude a abandonné sa thèse en anthropologie pour s'occuper de sa mère Rose qui souffre d'une maladie des os. Sa vie semble suspendue, dévouée entièrement à celle de cette mère, toujours accablée ou en colère.
Toutes deux quittent Londres pour la côte andalouse, où Rose est prise en charge dans la clinique du controversé docteur Gomez.
Roman initiatique, huis clos gothique, une oeuvre envoûtante évoquant l'amour, la douleur, les relations mère fille qui imploseront avec l'arrivé d'Ingrid Bauer, une jeune Allemande qui réveille le désir et la quête d'identité de Sofia. Une oeuvre tentaculaire et médusante, une ode à la féminité d'une beauté solaire.
Une plume fluide sensible, excentrique, délicate, effrayante et dangereuses, on y découvre de nombreuses métaphores.
"Quelques boucles tombent sur sa nuque, mais c’est le gilet qui lui enveloppe soigneusement les épaules malgré la chaleur du désert qui me fait dire qu’elle a hérité ce rituel de sa mère et l’a exporté à Almeria. C’est touchant, ce gilet. Mon amour pour ma mère est une hache. Il blesse gravement."
"J'enfourne un churro dans ma bouche. Il est croustillant, huileux et couvert de sucre. Pas étonnant que mon corps s'élargisse d'est en ouest depuis que je vis en Espagne."
C'est à Almeria en Andalousie que Sofia et sa mère se retrouvent en cet été 2015 sous une chaleur écrasante.
Elles sont venues d'Angleterre pour trouver, dans une clinique privée hors de prix dirigée par un médecin fantasque, un traitement miracle qui pourrait guérir l'étrange mal dont souffre la mère.
Étouffée par cette femme autoritaire, Sofia se cherche : diplômée en anthropologie, elle est serveuse dans un café londonien ; célibataire, elle expérimente de nouvelles relations ; abandonnée par son père grec, elle tente de renouer avec lui...
Si certaines situations ont provoqué chez moi quelques rires et sourires, ce récit, truffé de métaphores, m'a laissée de marbre.
Je n'ai pas compris où l'autrice voulait en venir.
http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-hot-milk-deborah-levy-editions-du-sous-sol/
Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Le résumé c'était : "Un recueil de textes dans lesquels l'écrivaine anglaise se confie sur les artistes qui l'ont inspirée depuis sa jeunesse, de Colette à Lee Miller, en passant par Simone de Beauvoir". Je me dis wahou, je ne connais pas Deborah Levy, mais découvrir une autrice qui parle d'autrices, c'est toujours cool, surtout si moi même j'en découvre plein.
Je ne dirais pas que le résumé est mensonger, parce qu'en effet, il y a QUELQUES articles dans le lot qui parlent d'autrices. Parce-que c'est bien ça, un recueil de textes, articles, etc... Mais bon. Ca parle aussi de sa mère mourante, de son voisin de palier, d'une cuillère à gâteaux, de divorce, et de 1000 trucs insignifiants (de "bonheurs impertinents"). Certains textes sortent un peu du lot, comme un abécédaire un peu fun et bien trouvé mais globalement... Je mentirais si je disais que j'ai tout lu. J'avoue que j'ai passé certains textes un peu vite, parce-que mouerf.
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