Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Des livres sur des familles juives touchées de plein fouet par la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, j’en ai lus à la pelle… et pourtant, « Sur la terre des vivants » de Déborah Levy-Bertherat a vraiment quelque chose en plus.
L’autrice retrace l’histoire de ses ancêtres juifs allemands, du côté paternel : ses arrière-grands-parents Friederike et Elkan Levy qui furent à la tête d’une maison de retraite et du cimetière juif du quartier Altona à Hambourg durant quarante ans, et leurs cinq enfants dont les trois grandes-tantes de Déborah : Senta, Edith et Irma.
Une histoire de soins et de mort, qui prendra toute son ampleur à Theresienstadt, où Irma, infirmière, sera déportee avec sa mère.
L’écriture de Déborah Levy-Bertherat est vraiment très belle, elle fait revivre pour nous ces personnes qu’elle n’a pas ou peu connues et leur donne toute leur incarnation tout en distillant un souffle romanesque, aux allures de conte – l’histoire de Pinocchio n’est jamais loin.
L’autrice fait de courtes apparitions dans le récit, pour raconter ses souvenirs des personnes évoquées, ses recherches, son rapport à l’Allemagne et à la langue ancestrale, toujours avec la bonne distance et avec des remarques justes et pertinentes.
Il y a quelque chose de très naturel, fluide, évident, dans ce livre où l’on apprend à aimer ces personnages solidement ancrés en Allemagne que le nazisme va tuer ou disperser aux quatre coins du monde, ces trois sœurs aux destins aussi douloureux qu’extraordinaires.
Je n’avais encore rien lu de cette autrice et c’est une très belle découverte.
Ecriture juste , claire qui retransmet très bien les sentiments que l'on ( je ) éprouve à l'annonce du diagnostique , en se voyant dans le miroir le crane lisse comme un oeuf etc ...
J'ai particulièrement revécu avec émotion le départ en bloc opératoire et l'attente avant l'opération dans un couloir moche , froid ...
j'ai lu ce livre peut être un peu trop tôt après ma mastectomie partielle ... il m'a chamboulée.
Ce roman m'a donné envie de lire d'autres livres de cette auteure.
C’est toujours intéressant un premier roman. Découvrir un nouvel auteur.
On n’a pas d’attente particulière, juste l’espoir d’être agréablement surpris, juste une grande curiosité.
Et bien là, mas curiosité ne m’a pas déçue, j’ai été complètement emballée par ce livre.
Hélène, étudiante à Paris loge dans une chambre de bonne chez son grand-oncle.
Enfant, elle n’aimait pas tellement cet homme qui par contre ravissait tous les autres enfants de la famille en leur racontant des histoires extraordinaires.
Il est d’ailleurs devenu écrivain et a publié une série de romans d’aventures qui a passionné toute une génération de jeunes, dont Guillaume, le nouveau petit ami d’Hélène.
Bourlingueur, son grand-oncle, Daniel, n’est pas souvent là Paris et quand il y est, il l’agace toujours autant
Mais petit à petit ils vont s’apprivoiser. Elle va se mettre à lire ses livres qu’elle n’avait jamais lus.
Et à son contact et par ses livres, elle va découvrir tous les secrets de sa vie étrange et surtout de son enfance. Elle ira même aux Etats-Unis pour en savoir plus.
Jusqu’à découvrir une vérité insoupçonnée qui rendra enfin adulte ce vieil oncle fantasque.
Le style est classique et irréprochable
Au fil des courts chapitres, on découvre avec Hélène la vie peu commune de Daniel Ascher, ses nombreux voyages, et comment l’écriture l’a sauvé d’un drame d’enfance si mal cicatrisé.
Si Hélène peut sembler un peu froide ainsi que sa famille, ses recherches l’humanisent.
Daniel et Guillaume, extravagants, gais, éternels enfants, sont eux d’emblée très sympathiques.
Outre l’histoire, c’est une réflexion sur la shoah, sur la transmission, sur les rêves offerts aux enfants, sur la survie par le rêve et par l’écriture, sur les secrets de famille, sur la filiation.
Un roman plus dense qu’il n’y paraît de premier abord et qui passionne très vite.
Etudiante en archéologie, Hélène s'installe à Paris dans la chambre de bonne de son grand-oncle Daniel Roche. Elle n'est pas très proche de cet éternel enfant qui faisait la joie des plus jeunes lors des réunions de famille en racontant avec force gestes et mimiques ses voyages aux quatre coins de la planète. Ses talents de conteur, il les a aussi mis au service de Peter Ashley-Mill, le héros de La Marque noire, une série à succès de romans d'aventures pour adolescents dont il est l'auteur, sous le pseudonyme de H.R. Sanders. Mais Hélène n'a jamais réussi a dépassé le troisième chapitre du premier tome de ces livres qui ont fait frémir toute une génération. Daniel, à l'instar de son héros, voyage beaucoup, Hélène n'a donc que très peu de contacts avec lui et elle s'en félicite. Pourtant, à force de côtoyer ses fans, dont son petit-ami Guillaume est un bel exemple, ses voisins et amis, elle finit par s'intéresser et aux livres et à l'homme. Elle découvre ainsi que derrière Daniel Roche se cache Daniel Ascher, un petit garçon juif qui a fui l'Occupation et les rafles pour trouver refuge en Auvergne chez ses arrière-grands-parents. Intriguée, Hélène part sur les traces de son grand-oncle, à la recherche de ce qu'il fut et aussi de ce qu'elle est.
En même pas 200 pages, dans un roman qui ne paie pas de mine, un premier roman qui plus est, Déborah LEVY-BERTHERAT réussit avec beaucoup de douceur et de pudeur à évoquer des sujets graves sans tomber dans les clichés ou le pathos. On y suit une jeune fille sérieuse, à peine sortie de l'adolescence, et qui en garde encore les préjugés et les jugements à l'emporte-pièce, qui au fil d'une enquête au coeur des non-dits familiaux, va mûrir et se révéler à elle-même. Face à Hélène la pondérée, le fantasque Daniel roche, alias H.R. Sanders, semble frivole et pourtant...De la rue d'Odessa à Paris jusqu'à New-York, en passant par l'Auvergne, Hélène va découvrir l'histoire d'une famille juive décimée par la guerre, d'un enfant tiraillé entre le souvenir des siens et son nouvel attachement à ceux qui l'ont recueilli, sauvé, adopté et qui n'a eu d'autre choix que de s'évader et de se raconter à travers ses romans. Car c'est dans La Marque noire qu'Hélène va trouver les cailloux semés par Daniel pour aller vers la vérité. Chez les Roche le parcours de Daniel n'est pas un secret, plutôt un non-dit, un épisode recouvert du voile de l'oubli; les Justes sont discrets. Mais Daniel, bien sûr, n'a pas oublié le petit Ascher, ses parents, sa soeur, la boutique de photographe qu'ils habitaient et la nostalgie de ce bonheur saccagé par les nazis n'a jamais cessé de le hanter. C'est cette histoire, intimement mêlée à la sienne, qui va faire grandir Hélène, la réconcilier avec sa part d'enfance, lui donner les ailes pour s'envoler vers l'avenir.
Un roman tendre et sensible qui révèle une auteure brillante et prometteuse. A découvrir.
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