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Christophe Leon

Christophe Leon
Ancien étudiant des Beaux-Arts, ancien joueur professionnel de tennis, Christophe Léon a publié une dizaine de romans de littérature générale, entre autres en littérature noire (Tu t'appelles Amandine Keddha aux éditions du Rouergue, Journal d'un étudiant japonais à Paris aux éditions ... Voir plus
Ancien étudiant des Beaux-Arts, ancien joueur professionnel de tennis, Christophe Léon a publié une dizaine de romans de littérature générale, entre autres en littérature noire (Tu t'appelles Amandine Keddha aux éditions du Rouergue, Journal d'un étudiant japonais à Paris aux éditions du Serpent à Plumes, ou encore Frans 68, paru en 2021 aux éditions Ramsay). Également auteur de littérature de jeunesse, il a été récompensé par de nombreux prix en France et à l'étranger. Il est traduit dans plusieurs pays, et son roman Délit de fuite a été adapté pour la télévision (France 2). La protection de la nature et des animaux, les faits de société et les dangers de la mondialisation sont les thèmes qu'il aborde le plus souvent à travers ses livres. Il a créé et anime au Muscadier depuis octobre 2015 la collection Rester vivant, et depuis 2023 la collection Le Muscadier Noir.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « L'insurrection impériale » de Christophe Leon aux éditions Le Muscadier

    Compulsive reader sur L'insurrection impériale de Christophe Leon

    Auteur connu en littérature jeunesse pour aborder sans concession des sujets d'actualité, Christophe Léon aime à camper des personnages qui bousculent, des intrigues qui interrogent et ne laissent jamais ses lecteurs indifférents.
    De retour en littérature générale, rayon polar, après « Frans 68...
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    Auteur connu en littérature jeunesse pour aborder sans concession des sujets d'actualité, Christophe Léon aime à camper des personnages qui bousculent, des intrigues qui interrogent et ne laissent jamais ses lecteurs indifférents.
    De retour en littérature générale, rayon polar, après « Frans 68 », il nous offre ici un roman qui s'attache à disséquer sans état d'âme les couches les plus corrompues et décadentes de notre société. Deux mondes se côtoient, à mille lieues pourtant l'un de l'autre quant à leurs conditions de vie. La masse obscure et laborieuse d'un côté, incarnée par une mère célibataire, employée administrative, qui élève seul son fils étudiant. de l'autre l'univers de la finance, des grands patrons, des politiques.
    Avec la crise sanitaire qui frappe l'économie mondiale, nombre d'entreprises mettent la clef sous la porte et les employés au chômage, plongeant toute une partie de la population dans des difficultés extrêmes.
    La révolte gronde, l'exaspération de certains est portée à son comble, un renversement est inévitable. C'est en tout cas ce que redoutent « les hautes sphères » parisiennes lorsqu'on découvre sauvagement assassiné le patron des patrons.
    Entre alors en scène un duo improbable d'enquêteurs, jugez plutôt: une jeune commissaire Asperger bourrue et un vieux briscard à quelques mois de la retraite. Il comptait se la couler douce en attendant la pêche en bord de Vienne, c'est raté.
    S'engage une enquête palpitante au plus près de la psychologie de chacun des personnages. On n'oublie pas de sitôt la brillante mais rogue Fleur Viam, pas plus que le jeune étudiant qui prend soin de sa mère handicapée, ou Lacelle s'initiant à l'épicurisme en jardinant avec sa femme à Eymoutiers.
    Un roman à suspens bien mené, dans une langue riche et truculente, qui n'hésite pas à soulever tous les tapis raffinés sous lesquels on planque les pires saletés.

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    Couverture du livre « Missié » de Christophe Leon et Barroux aux éditions D'eux

    Mes écrits d'un jour sur Missié de Christophe Leon - Barroux

    George Junius Stinney Jr. est le coupable idéal aux yeux des jurés. À seulement 14 ans, ce jeune noir est condamné à mort en seulement dix minutes de délibération. Il est exécuté le 16 juin 1944 à Columbia, Caroline du Sud.
    « Les 58 jours suivant mon jugement, je les ai passés à la prison du...
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    George Junius Stinney Jr. est le coupable idéal aux yeux des jurés. À seulement 14 ans, ce jeune noir est condamné à mort en seulement dix minutes de délibération. Il est exécuté le 16 juin 1944 à Columbia, Caroline du Sud.
    « Les 58 jours suivant mon jugement, je les ai passés à la prison du comté. J’étais le plus jeune condamné à mort de l’État du Tennessee. Mais pas seulement. J’étais aussi le plus jeune des États-Unis d’Amérique, Missié. Plusieurs fois, j’ai demandé à voir mes parents. Permission refusée. On m’a attribué un numéro d’écrou. On ne m’appelait plus que par ce numéro. La désincarnation avait franchi un nouveau stade. Je n’étais même plus un animal ou un objet, mais un numéro ! Le 201547. Certainement, fallait-il faire de moi un matricule sur un bout de papier, dans un dossier, dans la mémoire carcérale pour pouvoir, sans sentir une once de culpabilité, me mettre à mort. »

    Dans ce court roman, l’auteur Christophe Léon, donne la parole au jeune garçon via le personnage de Martin Julius Crow Jr. Celui-ci se raconte à un homme, blanc, Missié. Une vie éprouvante d’homme de couleur.
    « Ah ! Et puis ne te fâche pas si je t’appelle Missié, Missié. Ça sonne plutôt doux aux oreilles, ne trouves-tu pas ? À moi, on me disait Négro. Mais Négro, c’était déjà trop humain pour certains. Cette humanité qui nous était interdite. Alors, le Négro, il fallait le réduire. Le faire disparaître. Lui enlever sa dignité d’homme. En commençant par ce qui le représentait aux yeux du monde. Son corps. »

    Une lecture qui m’a glacé le sang. Cette histoire vraie, je n’en connaissais absolument rien. Après quelques recherches, j’avais la nausée. Comment peut-on juger un enfant, de couleur, sans aucune preuve ? Hélas, l’actualité mondiale d'aujourd’hui, nous laisse encore penser que l’injustice raciale est toujours présente. Est-ce qu’un jour cela s’arrêtera ?
    Le texte de Christophe Léon accompagné des illustrations de Barroux frappe fort. Les faits sont là, violents, indigestes mais l’écriture, d’une grande profondeur, lui offre une lumière très émouvante.
    Missié, pour éveiller les consciences !

    http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/10/07/39654941.html

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    Couverture du livre « Le jour d'après » de Christophe Leon aux éditions Thierry Magnier

    Kryan sur Le jour d'après de Christophe Leon

    Bonne et émouvante surprise que ce petit livre jeunesse de Christophe Léon - un auteur que je connaissais pas- !
    Les sujets abordés ne sont pas simples mais c'est fait avec justesse et les histoires des personnages se mêlent les unes aux autres ...

    Bonne et émouvante surprise que ce petit livre jeunesse de Christophe Léon - un auteur que je connaissais pas- !
    Les sujets abordés ne sont pas simples mais c'est fait avec justesse et les histoires des personnages se mêlent les unes aux autres ...

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    Couverture du livre « Et j'irai loin, bien loin » de Christophe Leon aux éditions Thierry Magnier

    Lelamaquilit sur Et j'irai loin, bien loin de Christophe Leon

    Ernest et ses parents, comme tous les ans, passent l’été dans leur maison de vacances, près de Calais. Mais cette année, Ernest découvre 2 réfugiés afghan, cachés dans sa chambre. Loin de ce dont parlent les infos à la télé qui semblent éloigné d’eux, la famille est confronté à la réalité...
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    Ernest et ses parents, comme tous les ans, passent l’été dans leur maison de vacances, près de Calais. Mais cette année, Ernest découvre 2 réfugiés afghan, cachés dans sa chambre. Loin de ce dont parlent les infos à la télé qui semblent éloigné d’eux, la famille est confronté à la réalité d’aider ou non le père et sa fille à rejoindre l’Angleterre. Cette rencontre les changera tous.
    Une histoire très belle et sensible.