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Je suis amoureuse des poèmes d’Andrée Chedid et, quand j’ai trouvé « Le jardin perdu » sur l’étal d’un bouquiniste, j’ai été séduite et par le texte et par la calligraphie et je n’ai pas hésité une seconde.
Livre déjà ancien puisque publié en 1997 mais la poésie n’est-elle pas intemporelle ?
La poétesse nous raconte l’histoire d’Adam et Eve chassés du Paradis originel, ce jardin merveilleux. Les voilà livrés à eux-mêmes en partance pour un avenir incertain
« Demain il leur faudrait nouer une interrogation à la prochaine ; s’accorder à une soif indomptable que rien ne viendrait combler. »
Il y a, en eux, ce désir vers l’ailleurs mais il leur faudra aussi « faire l’apprentissage de la mort »
Hors du jardin perdu, la vie peut être terrible mais ils sont deux, et chacun peut compter sur l’autre pour avancer. Ainsi va naître l’humanité.
Malgré les imprécations terribles de la Voix, c’est une belle histoire d’amour et d’espérance que nous conte Andrée Chedid et j’ai eu plaisir à me laisser bercer par le rythme du texte.
« D’un même pas, d’un même avenir, ils avancent
Ils avanceraient. »
Les élégantes calligraphies de Hassan Massoudy, calligraphe irakien, font écho au récit, épousent chaque parole en noir et blanc ou en couleur. C’est somptueux.
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