"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Chaumette est un petit bristot de quartier situé rue de Sèvres dans le VIIème arrondissement, bristot qui ne paie pas de mine mais où l’on semble bien s'y sentir puisque la clientèle est constituée d’habitués.
Le patron Jean-Louis est soucieux de ses clients et, s’il est plutôt taiseux c’est pour mieux les écouter à la manière d’un thérapeute. Il soutient, quelquefois conseille mais jamais ne juge.
Chacun des personnages a son propre vécu, ses problèmes et ce besoin intrinsèque de faire partie d’un groupe même si aucun échange ne se fait. Mais dans l’adversité, l’entraide peut surgir.
J’ai aimé ce livre qui m’a donné la sensation d’être une des clientes et de me rendre compte que chacun d’entre nous est porteur de fractures à l’âme et qu’à défaut de pouvoir verbaliser, on se pose des tas de questions en se faisant des plans sur la comète alors que le simple fait de s’ouvrir peut déboucher sur un mieux être.
Ce roman m’a fait l’effet d’une piqûre de rappel pour me dire qu’on est jamais seul, encore faut il permettre à l’autre d’être là.
Je tiens à remercier les éditions Kiwi pour m'avoir donner l'occasion de découvrir la collection FRISON ROCHE Belles lettres et de m'avoir donner la possibilité de découvrir ce roman.
http://quandsylit.over-blog.com/2021/05/cafes-creme-de-charles-lancar.html
Dans le café de Jean-Louis (le savoyard), « La Chaumette » rue de Sèvres, se croisent chaque matin de nombreux habitués. Comme Florence l’avocate, une fidèle qui habite dans la rue. Parfois, une personne de passage s’y arrête. Comme Jérôme (le directeur de la Compagnie universelle d’Assurance) installé rue d’Odessa et qui rêve d’écrire un roman d’amour … C’est un petit bistrot intime et familial, sans terrasse ni prétention …
Un ouvrage délicieux où se croisent Scarlett et Damien, l’aveugle. Florence et Jérôme. L’homme au manteau de peau lainée et son chien. Le macho (Francisco) qui se prend pour un cowboy. La vieille dame au chocolat chaud. Asfouri qui prend soin de sa grand-mère. Et en parallèle de tout ce petit monde, l’ombre menaçante d’un fait divers dramatique : la disparition d’un petit garçon de trois ans, égaré sur les grands boulevards et embarqué par un inconnu …
Un récit doux-amer, très joliment écrit. Charles Lancar se révèle être un auteur talentueux, qui nous expose délicatement ses personnages – d’une plume subtile et légère – comme pourrait habilement le faire un impressionniste – par petites touches successives de son pinceau. C’est élégant, agréable à lire, ça fait un bien fou à l’âme ! Belle découverte que ces « brèves de comptoir », revisitées en confessions avec beaucoup de poésie ! Au lecteur d’y plonger et d’y laisser son imagination voguer entre réalité et fiction !
J'imagine que vous connaissez tous Antoine, vous savez Antoine... Le libraire !
Comment ça non ? Antoine ! Le libraire ! Qui est toujours là pour vous accompagner, vous conseiller, vous présenter un coup de coeur...
Si vous ne connaissez pas cet Antoine, alors il ne vous reste plus qu'une chose à faire, venir nous voir pour le rencontrer, parce qu'il pourra vous chuchoter à l'oreille ce qui se passe la nuit dans une librairie...
Mais chuuut... C'est un secret...
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