"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici une terre comme un os.
Où chacun plante ses crocs.
Chrétiens, chiites, sunnites...
Israéliens, Syriens...
Voici une terre morcelée.
Blessée.
Saignée d'enfants mutilés, de femmes battues, d'hommes martyrs.
Une terre en guerre.
C'est aux côtés d'Amal que l'on découvre les couleurs, les odeurs capiteuses, lourdes de sucres et d'épices, du Liban. On suit des ruelles étroites, et des destinées encore plus étroites.
Dans la famille Haddad, on se bat pour la liberté.
La liberté du pays, comme Yacine.
La liberté individuelle. Celle des études. de l'indépendance des femmes. En partie. En partie seulement, parce que parfois le prix à payer semble trop élevé. le prix de l'honneur...
J'ai aimé découvrir la géopolitique de ce pays, ces conflits externes et leurs impactes sur le Liban. J'ai aimé certaines scènes d'une grande beauté ou d'une grande violence, l'enfant dans la bananeraie par exemple.
Mais ce sont des moments très brefs. Trop rares. J'ai trouvé que les émotions n'impregnaient pas les mots, retenues par pudeur ou peut-être par maladresse, il s'agit là d'un premier roman, ça mérite évidemment de l'indulgence.
Certains passages m'ont fait tiquer.
"Lorsqu'elle se détourna de lui pour rejoindre la fête, ses yeux dépareillés se reflétaient dans le ciel plein d'étoiles et lui murmuraient des "Je t'aime"."
Non. Ferme et définitif.
Difficile de s'immerger dans ce livre. Difficile d'approcher Amal.
Je ne peux rien dire de plus, sans gâcher de futures lectures. Mais j'ai détesté la fin. Que j'ai trouvé particulièrement intolérante.
Je n'en ressors pas convaincue.
Déçue.
Voici une terre comme un os.
Où chacun plante ses crocs.
Chrétiens, chiites, sunnites...
Israéliens, Syriens...
Voici une terre morcelée.
Blessée.
Saignée d'enfants mutilés, de femmes battues, d'hommes martyrs.
Une terre en guerre.
C'est aux côtés d'Amal que l'on découvre les couleurs, les odeurs capiteuses, lourdes de sucres et d'épices, du Liban. On suit des ruelles étroites, et des destinées encore plus étroites.
Dans la famille Haddad, on se bat pour la liberté.
La liberté du pays, comme Yacine.
La liberté individuelle. Celle des études. de l'indépendance des femmes. En partie. En partie seulement, parce que parfois le prix à payer semble trop élevé. le prix de l'honneur...
J'ai aimé découvrir la géopolitique de ce pays, ces conflits externes et leurs impactes sur le Liban. J'ai aimé certaines scènes d'une grande beauté ou d'une grande violence, l'enfant dans la bananeraie par exemple.
Mais ce sont des moments très brefs. Trop rares. J'ai trouvé que les émotions n'impregnaient pas les mots, retenues par pudeur ou peut-être par maladresse, il s'agit là d'un premier roman, ça mérite évidemment de l'indulgence.
Certains passages m'ont fait tiquer.
"Lorsqu'elle se détourna de lui pour rejoindre la fête, ses yeux dépareillés se reflétaient dans le ciel plein d'étoiles et lui murmuraient des "Je t'aime"."
Non. Ferme et définitif.
Difficile de s'immerger dans ce livre. Difficile d'approcher Amal.
Je ne peux rien dire de plus, sans gâcher de futures lectures. Mais j'ai détesté la fin. Que j'ai trouvé particulièrement intolérante.
Je n'en ressors pas convaincue.
Déçue.
C'est une très belle histoire qui nous raconte la vie de personnes simples qui voudraient vivre plus librement et justement.
C'est aussi un rappel de la grande Histoire, celle du Liban des années 80 qui était déchiré entre trois pays, deux religions et une multitude d'accords n'enrichissant que quelques-uns.
Mais c'est avant tout l'histoire d'une jeune femme, Amal, qui à peine sortie de l'enfance doit prendre sur ses frêles épaules les ambitions de sa famille dont la paix et les biens ont été arraché à eux.
Qui pour répondre aux rêves, pour ne pas dire aux exigences de ses parents, va devoir quitter tout ce qui fait sa vie et découvrir un autre pays, une autre culture, une autre façon de voir l'avenir et les gens.
C'est une jolie histoire d'amour entre deux personnes qui ne sont pas supposés s'aimer parce que n'appartenant pas au même groupe.
L'histoire d'un exile voulu mais redouté, vécu, embrasser mais parfois regretté.
C'est la déchirure entre le coeur et l'esprit aussi.
Bref, c'est un livre que j'ai aimé car le sujet me rappel la vie des miens.
Mais c'est aussi une impression de décalage parfois entre la force du sujet et l'écriture parfois « sans passion » ou en tous cas pas aussi vibrante que je l'aurais souhaité.
C'est bête à dire mais, il m'a parfois manqué les larmes au bord des mots de l'auteur.
Je ne suis qu'une amoureuse des livres mais je pense qu'un peu plus de passion dans le récit aurait donné une plus grand ampleur au texte.
Il n'en reste pas moins que c'est une belle lecture que je recommande car elle parle d'une époque passée mais cette histoire est encore vécue par beaucoup.
Lorsqu’Amal quitte le monde de l’enfance entourée de sa vaste fratrie et de l’amour de ses parents, le Liban n’est déjà plus depuis longtemps le regretté « pays de lait et de miel » qu’il fut jadis, et, pour la jeune fille avide d’indépendance, d’autonomie et d’une carrière digne de ce nom, la voie de l’exil est la seule possible pour accéder à son rêve le plus cher : devenir médecin. Il lui faudra laisser derrière elle, forte de leurs encouragements, une famille, des amies et même un amoureux secret né du mauvais côté de la ville, le quartier chrétien. Hélas, pour celui qui s’en va, rien n’est jamais aussi simple que ce dont il avait rêvé, car oser prendre le chemin d’un ailleurs c’est courir le risque de revenir autre dans un monde que l’on imagine, à tort, inchangé, c’est choisir, malgré soi, l’inconfort inévitable et irréversible de l’entre-deux.
L’entre-deux, c’est précisément la situation dans laquelle m’a plongée cette lecture qui me laisse sur une impression très mitigée. Mon intérêt pour Amal, ses projets, sa famille, son expérience de jeune exilée, l’histoire de son pays a eu beaucoup de difficultés à se frayer un passage parmi les lignes ternes et sans saveur d’un récit tantôt alourdi de références historiques et politiques juxtaposées en des termes inutilement ampoulés, tantôt dilué dans des clichés à la fois littéraires et sentimentaux. C’est d’autant plus dommage que l’histoire humaine qui se joue et la réflexion proposée autour de ces choix qui n’en sont pas révèlent une grande sensibilité et beaucoup de justesse, particulièrement dans les dernières pages du roman. Les lecteurs et lectrices qui n’entretiennent pas, comme moi, un lien épidermique et farouche avec la beauté d’un style pourront donc y trouver, sans aucun doute, matière à satisfaction en terme de découverte et de dépaysement.
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