"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La réaction à chaud d'abord juste après avoir terminé Coboye, puis viendra une chronique plus détaillée.
Purée je pensais pas être touchée et emportée comme ça par cette lecture inattendue, ça m'a vraiment embarquée sans prévenir, si facilement, entre rêves nostalgiques éveillés et souvenirs presque oubliés, ravivés, c'était super.
Doux et drôle. Ça sent l'été, l'aventure et l'enfance.
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Coboye c'est un été avec Cécile, jeune fille, dans sa campagne de l'ouest sauvage, aventureuse, indépendante, impulsive, qui vit pleinement ses envies et vies d'exploratrices presque sans limite, sauf quand le Shérif est là pour imposer des stops et des règles.
Qu'est-ce que ça m'a touchée.
Et qu'est-ce que c'est beau ces illustrations pleines de soleil et de chaleur et de couleurs. J'y ai senti énormément de nostalgie. Ça a remué des souvenirs lointains de mes propres étés même si moi je n'étais pas aussi Coboye que Cécile.
"Le coboye ne vit pas des aventures. Le coboye EST l'aventure." Et j'admire ça.
Il y a certains plans on a envie d'entrer dans le livre et de se poser là, dans la forêt à côté de la rivière ou s'aventurer dans les champs de blé presque plus haut que nos têtes, que c'est lumineux, emprunt des couleurs vives de nos enfances. Marcher dans les herbes hautes avec ce ciel orangé et rose, un bâton dans la main. Et grogner pour pouvoir rester jouer sous la pluie encore un peu. Observer la beauté de la nature, le ciel nocturne, la faune et la flore, marcher dans l'eau et construire des petites créations avec ce qu'on a sous la main. C'est vraiment l'essence de l'enfance.
J'ai ressenti une nostalgie immense. Ça m'a vraiment touchée.
Et aussi c'était tellement drôle parfois. Cécile n'a pas la langue dans sa poche... Les situations cocasses et sa détermination...
Coboye est constitué d'une suite de saynètes venues ou revenues à Cécile. Et j'ai aussi tout autant adoré la façon dont elle mêle des souvenirs, avec un texte qui apporte une deuxième lecture, une réflexion d'enfant et d'adulte à la fois, comme une double lecture. Des descriptions, des morales, qui apportent à réfléxion, à sourire, à rire.
Le texte est mêlé à la perfection aux illustrations. Je me répète mais je ne m'attendais pas à découvrir ceci en me lançant dedans je n'avais aucune idée de ce que cela raconterait, j'ai été charmée par les illustrations trop mignonnes et colorées et j'ai découvert quelque chose qui m'a vraiment touchée.
"Dans l'ouest sauvage, il y a les plus belles aventures. Parfois, elles laissent quelques cicatrices."
En tant que lectrice beaucoup de phrases ont résonnées en moi. Nous ramènent à notre propre vécu.
C'est comme un appel à vouloir revenir en arrière et revivre ces moments d'insouciance, d'innocence et là où tout nous semblait possible.
"Les troupeaux de coquelicots ne se déplacent pas très vite. C’est assez reposant de les surveiller."
C'est touchant. J'ai presque failli lâcher une larmichette.
"Dans l'ouest sauvage chaque jour compte."
Et j'ai la certitude de manquer de mots pour expliquer ce que cette BD, apporte, raconte, reflète, mais vraiment : tentez l'expérience. Lisez Coboye par Cécile.
Je remercie viviement #NetGalleyFrance et les Éditions Delcourt pour cette magnifique découverte de #Coboye de Cécile en version numérique.
Je suis tombée sous le charme de la petite fille aussi espiègle qu'intelligente, séduite par le magnifiques dessins aux traits délicats, travaillés tout en simplicité et terriblement efficaces de l'illustratrice-autrice !
C'est beau, attachant, intelligent, drôle, impertinent, poétique, rythmé, surprenant, hilarant, nostalgique, champêtre, vif, solaire, tendre, percutant, joyeux, libre, mignon, imprévisible, sincère, émouvant...
Bref, je n'en dirai pas plus : je ne taris pas d'éloge au sujet d'un si bel album, qui se dévore rapidement, évidemment !
#Coboye #NetGalleyFrance
"Dans l'ouest sauvage... il y a le coboye."
Mais qui est donc ce personnage mystérieux ? Pourquoi est-il surveillé par un shérif intraitable ? Rassurez-vous, les actes reprochés à cette petite fille ne sont pas si répréhensibles : tartines de dentifrice, vol de madeleines... Le coboye aime avant tout les grands espaces, peu importe le temps qu'il fait, les animaux de toutes sortes, même ceux que le shérif ne veut pas voir à la maison...
Ce shérif, c'est Betty, la maman de Cécile. Cécile c'est aussi l'auteure et l'illustratrice de cette histoire qui parle d'elle. Des souvenirs d"enfance qui parlent à tout le monde que Cécile développe en saynètes courtes, une page ou deux, avec un regard doux et tendre sur une petite fille espiègle, drôle qu'on a immédiatement envie de suivre partout.
C'est la première fois que la dessinatrice de Mauve Bergamote réalise un album seule: scénario, dessin, couleurs. Ses aquarelles sont ici superbes, elles apportent vie et poésie aux scènes amusantes dans lesquelles cette petite fille resplendit ! Les couleurs directes sont lumineuses et les illustrations, une ou deux par pages, facilitent la lecture pour les plus jeunes.
Coboye est une très belle lecture, un véritable retour en enfance. Le sourire ne m'a pas quitté de la première à la dernière page. Voilà clairement un album à mettre dans toutes les chambres d'enfant... et tant pis pour les tartines au dentifrice !
Dans ce tome 2, on retrouve les mêmes personnages : Crook, Mauve et Anaïs. Les deux premiers tiennent une herboristerie dans la forêt. Lui, homme grand à la tête de citrouille, s’occupe de la petite fille au cheveux mauves pendant l’absence de ses parents. Leur univers et l’arrivée avec Anaïs sont présentés dans le premier tome. Nous retrouvons donc dans cette suite toute l’ambiance végétale, colorée et lumineuse du monde de Mauve Bergamote. Les plantes et autres beautés de la nature sont présentes dès les premières pages et des recettes complètent l’histoire. Les autrices, par leur narration écrite et visuelle, continuent à explorer ce thème de l’écoute de l’autre.
Anaïs, venue de la ville, découvre la nature et ses trésors. Mauve surtout habituée à la présence de Crook et des plantes doit apprendre à « être » avec les autres, surtout les enfants de son âge. Dans le tome 2, c’est tout un parcours vers la fête des lucioles qui est mis en scènes. Les dessins et leurs couleurs enchantent ce parcours et c’est totalement envoûtant.
Il est également très agréable de voir une relation égalitaire entre Crook et Mauve. Il partage ses connaissances avec l’enfant mais ne joue pas sur son statut d’adulte. Il l’accompagne dans son apprentissage de la vie, tant avec la végétation qu’avec les êtres humains. Mauve conserve son tempérament et devient un personnage touchant quand on sent que sa mauvaise humeur est une arme pour dissimuler une certaine solitude. C’est encore une fois une belle aventure, magique et sincère, que racontent Flora Grimaldi et Cécile.
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