Benjamin Szejnman pour l'état civil, de son nom de plume Benjamin Schlevin, est né à Brisk (Brest-Litovsk) dans une famille d'artisans bourreliers, a fréquenté le heder, puis une école secondaire yiddish (folkshul) dans sa ville natale. Après avoir brièvement été élève d'une école ...
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Benjamin Szejnman pour l'état civil, de son nom de plume Benjamin Schlevin, est né à Brisk (Brest-Litovsk) dans une famille d'artisans bourreliers, a fréquenté le heder, puis une école secondaire yiddish (folkshul) dans sa ville natale. Après avoir brièvement été élève d'une école normale yiddish à Vilne (Vilnius), il migre vers Varsovie. Militant communiste, il quitte la Pologne antisémite et réactionnaire de 1934 pour s'installer à Paris,où il est ouvrier, tout en s'intégrant à la vie intellectuelle yiddish. Il publie tôt des Âuvres de fiction, d'abord en Pologne et en Biélorussie au début des années 1930, puis à Paris. Il s'engage dans la Légion en 1939 et, fait prisonnier en 1940, passera le reste de la
guerre en captivité en Allemagne. Il termine Les Juifs de Belleville à son retour de stalag.Typographe-linotypiste après la guerre (aux éditions communistes Oyfsnay), il publie de nombreux ouvrages en yiddish (17 au total), plus un texte en hébreu. Seuls Les Juifs de Belleville font l'objet d'une traduction tronquée et trafiquée en 1956, le reste de son
Âuvre restant inconnu du public non yiddishophone. Il évoque dans son Âuvre tant la vie en Pologne dans sa jeunesse que celle de l'émigration ashkénaze à Paris. Il rompt avec le communisme après les répressions de 1952 en URSS. Il participe activement toute sa vie aux cercles littéraires yiddish à Paris. Il est l'un des représentants de la figure familière de l'intellectuel ouvrier yiddish
