"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le prologue est accrocheur: Hannah souffre d'une rétinite pigmentaire. Sa mère accepte qu'elle serve de cobaye à une entreprise dont elle ne sait rien, et qui pourrait lui permettre de recouvrer la vue grâce l'Oculus, une prothèse qui fait une sorte de conversion des images. Un peu trop hi-tech pour moi, mais l'idée me plait quand même. Je commence à peine à m'attacher à la gamine qu'on passe à Lela. Pas franchement chaleureuse, antipathique même.
J'attends, j'espère, parce que le résumé me plait beaucoup, mais je décroche. Je n'ai pas d'affinités avec les personnages. Je trouve les dialogues surjoués. J'aime le second degré, le décalé, mais le style a quelque chose d'impersonnel. La connexion entre les chapitres ne se fait pas. Ça part dans tous les sens, c'est invraisemblable. La fin ne rattrape pas ma déception. Je m'attendais à une ambiance très glauque, elle est juste froide.
Je crois que je ne suis pas assez geek.
Alors là ! S’il y a bien un livre qui trompe son monde c’est bien celui-ci ! Avec un titre pareil, je pensais lire un thriller connecté genre espionnage avec les dessous d’internet… Je me suis faite avoir et même si j’ai été déstabilisée par la tournure que prenait ma lecture, j’ai vraiment pris mon pied ! Bon en même temps, les démons et compagnie j’adore, donc je suis bon public… Et je ne regrette pas de ne pas avoir lu la quatrième de couverture, car elle en dit trop à mon goût et ma surprise aurait été gâchée…
Comme quoi, un titre et une couverture et l’imagination du lecteur est lancée! Chacun influencé par ses propres lectures, son caractère ou son vécu…
Quatre personnes, aussi différentes l’une que l’autre vont affronter l’envers du décor d’internet et se préparer à combattre les ténèbres… Les démons ont fait leur nid dans le Dark Net et veulent posséder l’esprit des gens connectés pour les transformer en tueurs… Les démons sont partout, le mal est partout, ils sont derrière nos écrans, pénètrent dans nos têtes, et investissent notre corps.
Lela, journaliste technophobe largué au cœur d’une histoire, dont personne ne veut… Une sale histoire…
Hannah, sa nièce, se retrouve mêlée à une chasse aux démons, après avoir été équipée d’une prothèse d’un nouveau genre…
Cheston, un hacker qui passe une partie de son temps sur internet, mais pas celui sur lequel nous simple mortel surfons ! Non lui son domaine c’est le Dark Net, un lieu sans foi ni loi.
Mike Juniper dirige un refuge «le Repos du Voyageur» où il y accueille les sans- abri de Portland. Sarin, une femme quasi immortelle
J’ai été complètement embarquée par l’intrigue surnaturelle et apocalyptique, que l’auteur a mis en place. Une ambiance de fin de monde, glaçante.
L’auteur se sert de notre environnement quotidien pour une intrigue bien flippante, avec des scènes parfois choquantes, on flirt avec le satanisme et les possessions le tout habillement mené par un auteur qui construit son intrigue sur fond de meurtres, de sang. Le tout avec une plume nerveuse qui donne un rythme effréné au récit.
L’auteur, fait un parallèle avec la faiblesse du système qui régit notre quotidien, tout est connecté et même si on a du mal à y échapper, la mise en garde est présente.
Lors de « l’attaque » j’ai trouvé intéressant le parallèle que l’auteur fait avec le regard vague, lorsque nous sommes sur nos écrans… La possession que nous subissons… Nous sommes les zombis modernes…
Un livre original avec un savant dosage entre surnaturel, thriller et technologie.
https://julitlesmots.wordpress.com/2018/03/04/la-femme-a-la-fenetre-de-a-j-finn-2/
Une plongée dans le noir. Très sombre. Le Dark Web, cet Internet profond et secret, tient sa promesse. On y trouve tout. A Portland, Oregon, il s’ouvre sur l’Enfer. Des créatures démoniaques se cachent derrière les écrans. Elles pénètrent les utilisateurs du web, investissent leurs corps pour les changer en tueurs psychotiques.
J’ai lu rapidement la 4ème de couv’. Trop. Je m’attendais à un techno-thriller et me voilà tombé dans un flot d’ésotérisme où les personnages principaux vont devoir faire face aux ténèbres. Un croisement entre Clive Barker, Matrix et Graham Masterton.
Les amateurs de sensations fortes, d’hémoglobine, de cris et de massacres seront servis.
Ça braille, ça torture, la sauvagerie n’a d’égale que la nervosité de l’écriture de Benjamin Percy qui écrit à l’économie.
Le style est court, resserré, efficace. Cela va vite. C’est oppressant à souhait bien que la liaison Dark Web / forces démoniaques soit pour moi, une peu tendue du string. Percy joue sur l’aspect dérangeant d’un système qui est devenu omnipotent dans nos vies – Internet. Ça, c’est pour la couche Thriller. L’autre pan est diablement plus sombre. Le pendant ésotérique, il le malaxe avec les ressorts des romans d’horreur. This is not my cup of tea. Le scénario est surnaturel. L’ambiance sombre et la catastrophe à venir. Une apocalypse 2.0. Mais la structure du texte m’a paru parfois rébarbative.
Coté personnages, ils sont majoritairement immoraux, indépendants et solitaires. C’est un fait, l’auteur ne nous les rend pas sympathiques à la première rencontre. Pourtant, pour faire face aux démons et autres molosses qui mettent Portland à feu et à sang, il faut bien une équipe de choc improbable, tous liés par une raison impénétrable avec pêle-mêle :
une jeune fille de 12 ans ayant recouvré la vue grâce à une prothèse futuriste, Hannah
une journaliste technophobe, aussi avide de scoops qu’incapable de lien social, Lela
un hacker qui entend faire régner la justice sur le Web, Derek
un ancien évangéliste au passé forcément trouble, Mike Juniper qui cache dans le sous-sol de son refuge pour sans-abris, un arsenal d’armes à feu dantesque
et, son amie Sarin, sans âge car presque immortelle, engluée dans une lutte contre les ténèbres
Sur le Web, une fois que c’est en ligne c’est pour toujours. La frontière entre les digits, 0 1 01 et le monde s’amenuise. Ce qui est réel n’est plus forcément physique. Le digital contient tout. Objet, lieu, personne, pensée. Nous surfons, explorons, naviguons. Dark Net, nous rappelle que pour chaque secret enfoui, il y a de multiples voies pour l’extraire. Méfions-nous de ce qui peut susciter l’appétit du Mal.
Pour amateurs du genre. Un chaleureux merci aux éditions Super8 pour le SP
Non, je ne m’attendais pas à un tel récit fantastique en ouvrant ce roman. Et le fantastique n’étant pas ma tasse de thé, c’était mal parti.
Qu’importe, je continue ma lecture, mais le style, ou plutôt l’absence de style, me heurte. Des phrases courtes, sans forcément de liens entre elles, très descriptives. Bref, aucune atmosphère dans ce récit.
Et puis je me suis un peu perdue dans les arcanes du Dark Net : je savais ce que c’était avant de commencer ma lecture (je ne suis pas une super bille non plus), mais le fait de rajouter des êtres maléfiques à l’intérieur m’a paru étrange.
Bref, un roman qui n’était pas pour moi dès le départ, mais que j’ai lu jusqu’au bout. La fin, peu heureuse, est plus proche de la réalité.
L’image que je retiendrai :
Celle du chien Hemingway qui suit le personnage principal dans ses aventures.
http://alexmotamots.fr/dark-net-benjamin-percy/
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