Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Deux amis de deux espèces différentes : un chat roux et une femme jeune.
Ils vivent tous les deux, ainsi que bien d'autres habitants de genres et d'origines très variés un hôtel particulier vieillot « la roulotte » , rue lafayette à Paris.
Peu fortunés les locataires paient ou non un loyer aux heureux propriétaires Monsieur et madame Rahbani qui permettent à tous de s'entendre du mieux possible, malgré quelques dissensions !
Talia n'est pas n'importe qui elle est la petite fille des propriétaires juifs, assassinés à Auschwitz , remplacés par la famille de Madame Rahbani.
Petit livre bien agréable à lire, qui aborde sur un ton léger différents sujets d'actualité par miaulements interposés puisque le narrateur n'est autre que le chat !
A vous de découvrir les aventures félines et humaines de la Roulotte
Voici un court roman, presque feel good, qui se lit en une après-midi, tranquillement assise dehors au soleil. Le chat n'est pas loin, qui sommeille. Les abeilles et les papillons volettent de-ci de-là. Le printemps n'est pas loin.
Rue Lafayette, , au fond d'une cour, s'élève un vieil immeuble au passé un peu trouble, surnommé par ses habitants "La roulotte". Un peu décrépi, les propriétaires, Maurice et Annette Rahbani, coulent des jours heureux; en compagnie de leurs locataires parfois un peu hauts en couleur. Jusqu'au jour où Talia emménage dans l'un des appartements. C'est depuis l'arrivée de la jeune femme que James, le chat de l'immeuble, sent que les choses ne vont plus être les mêmes. Le vent du changement vient d'entrer dans la roulotte, et les événements ne vont peut-être pas être tendres pour tout le monde.
Béatrice Shalit entraîne son lecteur dans l'univers de cet ancien hôtel particulier, un peu usé par le temps, comme ses occupants. Il y a Maurice et Annette qui gèrent tout ce petit monde avec bienveillance, épaulés par leur fils. Il y a Monsieur X, un cousin de Mr Rahbani, qui est assez mystérieux et peu souvent là. Il y a Maryline une comédienne qui espère décrocher un rôle important dans une série; Yacek, un peintre en mal de notoriété; Mr Achab un retraité a qui la vie n'a pas fait de cadeau. Et enfin Talia, cette jeune israélienne en quête de quelque chose. Tout ce petit monde, est observé avec détachement par James, le chat roux et dorloté de La roulotte. Il évolue de l'un à l'autre, en quête de croquettes et de caresses, laissant traîner une oreille aux coeurs des problèmes qui vont bientôt agiter ces humains.
Le lecteur plonge à la suite de l'autrice dans cet univers douillet et intriguant. Au début, il ne sait plus trop où donner de la tête, tellement il est impatient de capter cette atmosphère si particulière et enveloppante. Puis progressivement, il se rend compte que Béatrice Shalit a laissé des blancs, n'a pas assez creuser certains aspects de son récit ou certaines pensées des personnages. Il y a des manques, et même si le lecteur se débrouille pour tout comprendre, des questions restent en suspend, et c'est dommage car la vie dans cet immeuble semble, ma fois, plutôt agréable. Du moins au début.
Le lecteur sent, que dans le dénouement, l'autrice a tenté de rendre ce changement positif pour tous - ou presque. Les agissements d'un certain personnage reste pourtant inexpliqué. Ils ajoutent de la tragédie et du drame à l'histoire, mais pour une vie paisible dans une roulotte qui tourne soudain aussi mal, ça fait un peu too much, surtout sans raison claire. Malgré tout, c'est un plaisir de participer, pour un moment, à cette vie au coeur de Paris. (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2020/03/19/38111613.html
Que c’est bon de lire un roman passé un peu inaperçu. Que c’est bon de le découvrir en connaissant seulement sa quatrième de couverture. Que c’est bon d’avoir fait le bon choix en le choisissant. Que j’aime les livres où l’animal y a une place plus qu’importante!! Ben oui, un chat adopté par tout un immeuble. Un chat qui va de chambre en chambre. Un chat dont tout le monde prend soin. Un chat qui est un habitant à part entière de l’immeuble.
Avec James, j’ai su pourquoi Talia est venue à Paris, pourquoi elle voulait absolument une chambre rue La Fayette, pourquoi cet immeuble est si important pour elle. Avec James, j’ai découvert l’histoire de cet immeuble pendant la deuxième guerre et l’histoire familiale d’Annette. Avec James, j’ai appris des pillages de cette guerre et les conséquences. Avec James, j’ai fait la connaissance d’une petite fille sans papier qui a eu la chance de rencontrer cette communauté. Avec James, j’ai vu l’amour que deux personnes se portent depuis tant d’années, et j’ai vu un amour naissant. Avec James, je me suis rendue compte que la solidarité, la compréhension, l’amitié, la sincérité, la fidélité font toujours partie de ce monde.
James est le lien qui unit toutes ces personnes dans un même lieu. James est leur chat à tous et quand il est nécessaire, James sait parfaitement leur rappeler, leur rappeler qu’ils doivent s’aider et se soutenir.
« James et Talia » est un beau roman qui nous enseigne, nous remémore, nous apprend, nous guide. James est un chat plus qu’adorable avec un sens de l’observation incroyable et une envie de rassembler indéfectible. Les habitants de cet hôtel particulier sont attachants avec des vies à découvrir.
Je remercie énormément les éditions Julliard pour l'envoi, via net galley, du roman : James et Talia de Béatrice Shalit.
Je vous emmène rue La Fayette, à Paris, au fond d’un jardin où s’élève un charmant hôtel particulier un peu décati que ses habitants nomment affectueusement la « Roulotte ».
Annette Rahbani et son mari Maurice en sont les heureux propriétaires.
Ils y accueillent quelques résidents farfelus : un retraité sans ressources, une actrice dont la carrière stagne..
La dernière venue, une jeune Israélienne prénommée Talia, s’est installée là dans un but bien précis et son arrivée va provoquer une cascade d’événements cocasses ou dramatiques...
Nous découvrons la vie de ce petit monde des yeux de James, le chat de la maison.
Il ne perd pas une miette de ces imbroglios qu’il nous raconte avec délectation.
James et Talia est un joli roman, que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.
C'est une comédie parfois dramatique. L'écriture fait mouche, à aucun moment je ne me suis ennuyée.
Les personnages sont attachants, il est facile d'apprécier un ou plusieurs d'entre eux. Annette Rahbani et son mari Maurice sont charmants, mais le passé d'Annette n'est pas celui que j'imaginais au premier abord.
Maryline est une comédienne attachante, de même que Talia. Bien que celle-ci n'est pas toujours le bon rôle dans cette histoire.
J'ai aimé que l'on découvre la vie de cet immeuble des yeux du chat James. Cela apporte du pep's, de l'originalité.
La fin m'a beaucoup plu, le dénouement est certes un peu différent de ce que j'aurais pu imaginer au premier abord mais il est logique.
James et Talia est un bon roman, je lui donne un énorme cinq étoiles.
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