Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Dans la collection, Ma nuit au musée des édtions Stock, j’ai découvert ce roman-essai.
Aurélien Bellanger a choisi le Musée du Louvre et plus spécifiquement la salle de la peinture de Nicolas Poussin, peintre français du 17ème siècle, considéré comme un des plus grands maitres de la peinture classique française.
Nous allons bien sûr pouvoir admirer les toiles de Poussin à travers les yeux et les mots de l’auteur mais nous allons surtout assister à des confessions beaucoup plus intimes, notamment son approche de la peinture, son goût pour le musée du Louvre et pour la salle Poussin qu’il a découverte à l’adolescence.
Ce texte est prétexte à une auto-ficiton sur l’adolescence et la jeunesse de l’auteur, sur sa recherche d’identité et de profession, avec l’analyse du philosophe qu’il reste et de l’écrivain reconnu qu’il est aujourd’hui.
C’est bien écrit et plein de grâce, ça m’a permis de connaitre le passé culturel d’Aurélien Bellanger, de découvrir ce qui a fait de lui l’homme qu’on connait aujourd’hui.
Je vous conseille vivement d’aller piocher dans cette collection Ma nuit au musée : vous y découvrirez des trésors de littérature et de culture, vous visiterez des musées sous un nouvel angle et en ressortirez, comme moi, toujours grandis.
Un nouveau texte dans cette collection si attractive, un écrivain passe une nuit dans un musée et écrit un texte.
Cette fois, il s'agit d'Aurélien Bellanger, jeune écrivain, dont je n'ai lu aucun texte et les salles du peintre Poussin, un peintre jugé classique et dont je connais peu les œuvres, à part certains classiques.
Une occasion donc de découvrir la plume d'un auteur et les œuvres et la vie d'un peintre.
Que nenni, bien sûr, j'ai découvert un auteur : j'ai surtout découvert son histoire, sa jeunesse et son retour sur soi. Il décortique dans ce texte les souvenirs qu'il a de sa propre jeunesse, à travers la récupération de rusches de films qu'il a fait lors de sa vie d'étudiant. Les chapitres ont les titres des œuvres de la salle Poussin au Louvre.
Aurélien Bellanger, provincial, nous raconte très bien ces premières années parisiennes, ses études de littérature, de philosophie. Il parle très bien de ces années, de son apprentissage de la vie des nuits parisiennes, puis sa "réussite", car il est maintenant écrivain.
J'ai apprécié sa façon de raconter ses années et ses références à cette époque, peut être parce que je suis de la même génération.
Un texte prétexte pour revenir sur sa jeunesse, ses premières années parisiennes « un peu Les Inrocks, un peu Paris Dernière, pour la faune de la nuit » et peut être un peu trop égocentré.
Par contre, peu de choses sur le peintre Poussin.
Il m'a tout de même incité à découvrir des textes et j'ai lu et apprécié "le chef d'œuvre inconnu" de Balzac. Et je vais tout de même tenté de lire les textes d'Aurélien Bellanger.
#Lemuséedelajeunesse #NetGalleyFrance
La Télévision, ton univers impitoyable…..
Au lieu d’une biographie en bonne et due forme, Aurélien Bellanger, fictionne le destin hors du commun d’un passionné des programmes de divertissement et des paillettes du bling bling
Ce qui est étonnant, c’est qu’il nomme tout le monde, à part les deux principaux héros. Pour le reste, c’est assez proche de la réalité, et c’est vrai que le Loft a changé le paysage audiovisuel pour toujours…
Ça m’a fait sourire, car j’ai retrouvé tous mes anciens employeurs mais je ne sais pas si c’est très intéressant ou si cela fait rêver, les gens qui ne travaillent pas dans ce milieu.
A part la fin, qui est romancée, je me dis qu’un livre d’enquête aurait été plus constructif.
Cette comédie humaine d'aujourd'hui revêt les atours d'une autobiographie en creux, celle de Stéphane Courbit à travers son double fictionnel, Sébastien Bittereau, Rastignac drômois, fils d'un plombier, qui, avec son modeste bac G spécialité compta, va connaître une ascension fulgurante et de devenir le roi de la télé. Personnage frappant que ce Courbit / Bittereau, importateur en France de la téléréalité à travers l'émission Loft Story, qui est parvenu à rester dans l'ombre tout en amassant une fortune colossale et une influence démesurée dans les médias.
Ce roman très accessible ravira les enfants de la télé. Il m'a ravie par sa description alerte, vivante, très drôle aussi des coulisses de la télé des années 90 à 2000. Ludique aussi avec tous ses personnages réels : Patrick Roy ( très beau personnage, le plus désenchanté et le plus touchant aussi ) , Christophe Dechavanne, Pascal Sevran ( les passages sur feu La Chance aux chansons sont hilarants ), Corbier du Club Dorothée, la clique Azoulay d'Hélène et les Garçons, Philippe Vecchi, Arthur, Jean-Luc Delarue ( incroyable scène post fiesta où il se cache dans un frigo pendant que le futur académicien François Weyergans palabre ). Des années où on regardait la télévision ensemble et qu'on en parlait le lendemain au lycée. le récit palpite d'une forte sensation de familiarité voire de complicité avec le lecteur.
En fait, c'est toute une époque que raconte Aurélien Bellanger, sans condescendance ni volonté satirique « méchante », avec nostalgie et mélancolie même. Plutôt rare à souligner, appréciable aussi, que cette description du monde de la télé sans mépris intellectuel. L'auteur met en lumière ce changement de paradigme, ce moment où l'Etat français cède les clefs de la télé à Berlusconi et Bouygues, où les animateurs-producteurs règnent en maître ( les fameux « voleurs de patates » des Guignols ), où cette télévision privatisée bascule dans le cynisme et l'obscénité. L'appartement témoin du Loft, criard de laideur, devient l'appartement témoin de notre société capitaliste. L'auteur et son oeil acéré excellent à décrire les ressorts contemporains.
J'ai cependant un peu décroché dans la partie du récit post Loft Story, l'intrigue tournant un peu à vide dans sa thèse, pas totalement convaincante, de présenter les nouveaux codes télévisuels de la téléréalité comme un mode artistique spécifique. Mais les dernières pages revigorent parfaitement le roman avec son surprenant épilogue à la créativité iconoclaste, très houellecquienne mais avec un peu plus d'optimisme, peut-être.
Mineur mais très plaisant à lire.
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