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Une découverte émouvante...
Dans ce témoignage, Anne SINCLAIR enquête sur une rafle peu connue, celle des notables Juifs français, au matin du 12 Décembre 1941. En cherchant des informations sur son grand-père paternel, elle va "mettre en lumière un chapitre méconnu de l'Histoire".
Lors de cette rafle, les allemands sont plus actifs que les français, ils arrêtent uniquement des hommes pour les envoyer au camp de Compiègne. Puis, des Juifs étrangers en attente d'un convoi pour Auschwitz. Ce camp fonctionne différemment des autres et il va être surnommé le "camp de la mort lente".
Un témoignage qui ne laisse pas indifférent et qui présente un aspect de la Seconde Guerre Mondiale que je ne connaissais pas du tout.
Un récit bien documenté sur un aspect méconnu de cette période. La rafle des notables a eu lieu en décembre 1942, avant les autres sur lesquelles on a beaucoup plus écrit.
Un récit intéressant sur le plan historique, à découvrir.
12 décembre 1941, commençait la rafle des notables. Parmi eux Léonce Schwartz; le grand père paternel de l'autrice.
L'objectif, pour satisfaire l'occupant allemand, était d'interner à Compiègne mille juifs. Près de sept-cent-cinquante, des juifs français bien installés, des notables, seront raflés cette nuit là. Ils seront rejoints par trois cents juifs étrangers internés à Drancy.
Puis ce sera le départ pour les camps de la mort...
À la recherche de son passé, de celui de sa famille, Anne Sinclair mène l'enquête.
Elle recompose l'histoire de ces notables, qui se croyaient à l'abri de la barbarie nazi et qui, pour la plupart, mourront dans les camps.
Elle ne cache pas les trous : des mémoires se sont perdues, qu'elle ne peut pas, ne veut pas, tenter de reconstituer par l'imagination.
Un court essai historique, fort bien écrit, facile à lire, à conseiller à tous ceux, notamment les adolescents, qui s'interrogent sur l'histoire contemporaine. Ici, pas de complotisme, juste des faits.
Un très beau témoignage.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/03/31/la-rafle-des-notables-anne-sinclair-folio-devoir-de-memoire/
Cela se lit très bien. On se jette sur l'affaire du Sofitel, pas forcément pour lire du croustillant ou de l'inédit, mais pour voir les mots que la journaliste aura posés sur cette période, sachant qu'elle veut en dire très peu. On mesure ce que ça a dû être d'être épiée à ce point, y compris pour des actes anodins (comme aller acheter de la vaisselle, car il n'y en avait pas dans la maison louée en catastrophe - pas facile à trouver car personne ne voulait que son bien soit investi par les paparazzi, immeubles attenants compris, loués à prix d'or car ils donnaient sur la maison du couple -). On apprend aussi que Sarko et sa clique avaient déjà un dossier sur l'affaire du Carlton, qu'ils prévoyaient de dégainer dès que DSK aurait été investi par le PS. C'est sournois les hommes politiques ! A lire aussi pour découvrir les grosses colères, assez surréalistes, de Patrick le Lay, obnubilé par le cours de l'action TF1.
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