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Deuxième volet de temps mort et là, on pénètre de plein pied dans l'aventure, l'action le thriller, la science et les rebondissements.
Les phrases courtes et les chapitres haletants s'enchainent, louvoient et jouent avec nous... les réponses tombent... et se contredisent.
Jusqu'au dernier moment, l'auteur laisse le doute planer : qui est (sont) le(s) coupable(s), qui est (sont) les(s) victimes ? Au final, personne n'est vraiment innocent.
Un savant mélange d'humour et de tragique. La mort, la violence y sont esthétisées, rien de glauque, pas de voyeurisme... Les personnages sont touchant par leur abnégation face à la fatalité. Des êtres humains plongés dans l'inconnu, ni plus ni moins.
C'est à la fois complexe (dans la structure) et aisé à suivre, bourré de chausses-trappes et de clins d'oeils où le lecteur se laisse mener... et de révélations (jusqu'aux derniers paragraphes !)
Bien joué. ça c'est du scénario.
On en redemande !
Un thriller de science fiction pas piqué des hannetons. C'est rythmé, enlevé et bourré d'humour.
L'action y est constante tant par les évènements qui s'enchainent sans temps mort (c'est le titre du dyptique) que par le style nerveux d'André Lanseman.
Les personnages principaux ne sont pas des super-héros comme on peut les trouver dans les romans anglosaxons, ce sont des êtres ordinaires, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs zones d'ombres, c'est sans doute ce qui les rends si attachants.
Une fois dans ces pages, on n'a pas envie de les quitter. On veut savoir ce qui se cache derrière ce jeu de pistes après lequel ils courent. Et puis, il y a le côté "science" qui parcours ce récit et qui nous fait un peu cogiter : et si c'était possible ?
Bref, un excellent moment, un excellent roman, un excellent auteur.
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