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Alors oui, ça n'a l'air de rien et on a tous lu à l'école ce livre de Alphonse Daudet, sans forcément en mesurer la valeur ni la profondeur de ces histoires apparemment légères...
Relire aujourd'hui la nouvelle "L'Arlésienne" est une riche émotion.
Cette histoire vraie de ce jeune et beau paysan qui meurt d'amour pour une belle et lointaine Arlésienne... finira par se suicider à cause de la rumeur qui a rendu son amour impossible...
Dans ce paysage de Provence, les Alpilles, avec ses petites collines, ces routes en lacets, ces Mas isolés, ses fermes où la vie est dure, mais simple, on est de tout cœur avec ce triste héros... Un très beau texte !
Jack est un petit garçon blond, au visage angélique, fou d’amour pour sa maman, la fausse comtesse Ida de Barancy. Venue de la ville de Tours avec son enfant illégitime, cette femme est entretenue par un monsieur plus âgé, que Jack appelle « bon ami ». plutôt « embarrassée » au quotidien par la présence de l’enfant et poussé par son protecteur, la mère tentera tout d’abord de placer Jack chez les Jésuites de Vaugirard (qui n’en voudront pas, soupçonnant une naissance coupable et rejetée par la bonne société …) Finalement, le « pauvre enfant » se retrouvera pensionnaire du Gymnase de Moronval (avenue Montaigne) qui – contre toute attente – se révèlera être un bouge immonde où végètent de malheureux enfants, oubliés là par des parents riches et indignes …
Après la mort tragique du « petit roi » du Dahomey (traité comme un esclave, peu après la destitution de son royal père) dans cette sordide pension – et seul ami de Jack – celui-ci se sauvera afin de rejoindre sa mère, exilée à Etiolles où elle s’est installée en compagnie de son nouvel ami, l’orgueilleux d’Argenton (un ancien professeur qui se pique d’être un poète méconnu …)
De nombreuses années de chagrin et de déceptions attendent notre jeune « héros », qui aura eu plus que sa part de souffrance (physique et affective) sur cette terre ! …
Un magnifique (et bien sombre !) récit que nous a laissé Alphonse Daudet (voir les notes de l’écrivain en fin d’ouvrage, ainsi que celles de son fils Lucien Daudet) Et ne pas manquer de lire – également – la préface d’Émile Zola …
Je le lis pour la première fois sur le tard et c'est clairement pas ce que je préfère de Daudet. Même s'il a évidemment un style fort maîtrisé et agréable, ces historiettes ont pour la plupart très peu d'intérêt. Parfois sans sujet particulier. Juste des instantanés de moments ou d'endroits, d'impressions qu'il tenait à décrire.
Je suis étonné de la renommée de cet ouvrage.
« Le petit chose », un grand roman autobiographique élégant de simplicité. À lire et à relire.
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