Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Jack est un petit garçon blond, au visage angélique, fou d’amour pour sa maman, la fausse comtesse Ida de Barancy. Venue de la ville de Tours avec son enfant illégitime, cette femme est entretenue par un monsieur plus âgé, que Jack appelle « bon ami ». plutôt « embarrassée » au quotidien par la présence de l’enfant et poussé par son protecteur, la mère tentera tout d’abord de placer Jack chez les Jésuites de Vaugirard (qui n’en voudront pas, soupçonnant une naissance coupable et rejetée par la bonne société …) Finalement, le « pauvre enfant » se retrouvera pensionnaire du Gymnase de Moronval (avenue Montaigne) qui – contre toute attente – se révèlera être un bouge immonde où végètent de malheureux enfants, oubliés là par des parents riches et indignes …
Après la mort tragique du « petit roi » du Dahomey (traité comme un esclave, peu après la destitution de son royal père) dans cette sordide pension – et seul ami de Jack – celui-ci se sauvera afin de rejoindre sa mère, exilée à Etiolles où elle s’est installée en compagnie de son nouvel ami, l’orgueilleux d’Argenton (un ancien professeur qui se pique d’être un poète méconnu …)
De nombreuses années de chagrin et de déceptions attendent notre jeune « héros », qui aura eu plus que sa part de souffrance (physique et affective) sur cette terre ! …
Un magnifique (et bien sombre !) récit que nous a laissé Alphonse Daudet (voir les notes de l’écrivain en fin d’ouvrage, ainsi que celles de son fils Lucien Daudet) Et ne pas manquer de lire – également – la préface d’Émile Zola …
Je le lis pour la première fois sur le tard et c'est clairement pas ce que je préfère de Daudet. Même s'il a évidemment un style fort maîtrisé et agréable, ces historiettes ont pour la plupart très peu d'intérêt. Parfois sans sujet particulier. Juste des instantanés de moments ou d'endroits, d'impressions qu'il tenait à décrire.
Je suis étonné de la renommée de cet ouvrage.
« Le petit chose », un grand roman autobiographique élégant de simplicité. À lire et à relire.
Je viens de découvrir cette superbe nouvelle, un conte écologique écrit en 1873 et pourtant d’une incroyable actualité.
Sans en faire référence, Alphonse Daudet a situé son histoire aux Amériques, là où les villes nouvelles poussaient comme des champignons, mais ce pourrait être n’importe où dans le monde, seule la symbolique est importante.
En suivant la construction acharnée au dépend de la nature de cette ville présomptueuse et envahissante, on ne peut que faire le parallèle avec ces grandes cités contemporaines conquises sur la forêt mais aussi sur la mer ou le désert.
Dans cette histoire, tout se joue rapidement, comme si on suivait un film en accéléré et, très vite, on voit la nature reprendre ses droits et c’est effrayant. Pourtant, il est difficile de ressentir de l’empathie pour ces habitants sans vergogne car l’auteur a pris soin de ne pas en faire des individus, il n’y a qu’une masse anonyme maniant la cognée pour abattre les arbres.
Cette nouvelle aux accents d’écologie d’un auteur du 19e siècle est un texte à redécouvrir absolument et à faire lire aux plus jeunes
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