"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sans le sous et allant de petits boulots en petits boulots, Stéphanie n’a pas d’autre choix que d’accepter de louer une chambre à un prix dérisoire, dans une vieille maison délabrée et sale dont le propriétaire n’est pas des plus agréables même s’il essaie de l’être… au début…
La 1ère nuit et les suivantes vont s’avérer éprouvantes : pleurs de femmes, bruits de pas dans les couloirs alors qu’il n’y a personne, murmures, sensation que quelqu’un se trouve dans la chambre et fouille ses affaires, sensation que quelqu’un s’assoit sur le lit… Et c’est sans compter sur le soi-disant cousin du propriétaire qui rapplique avec une tête à faire peur…
Stéphanie n’espère qu’une chose, récupérer sa caution et vite partir. Malheureusement pour elle, les choses vont aller crescendo et la pauvre Stéphanie va vivre un cauchemar…
*****
Ecrivain de thrillers surnaturels, Adam Nevill met le paquet mais l’histoire traine beaucoup trop en longueurs.
Avant que l’histoire ne démarre, il y en a des choses étranges… des ombres, des odeurs, des bruits n’ayant pas lieu d’être, des apparitions… on est servi.
Les choses passent enfin à la vitesse supérieure aux environs des 30% du livre. Quand cela s’achève, on pense que c’est fini et bien non, on repart pour une deuxième partie que j’ai trouvé laborieuse… je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui souhaiteraient se lancer dans la lecture du roman mais là encore le récit est long, long, long avant que le dénouement final n’arrive.
J’avoue avoir lu pas mal de pages de cette 2ème partie en diagonale car c’était trop ennuyeux pour moi. J’ai été contente d’enfin terminer le livre pour pouvoir passer à un autre.
Les idées sont bonnes, l’histoire ferait peut-être un bon film d’horreur mais à condition de couper les parties trop longues du roman.
Apryl, un jeune américaine, hérite d’un appartement dans un bel immeuble d’un quartier huppé de Londres. Sa grand tante, quelle n’ jamais connu et qui avait coupé les ponts avec sa famille, lui a laissé un petit bijou dont elle pourra tirer un très bon prix, croit-elle. Mais elle déchante vite, l’appartement est dans un état lamentable, les voisins sont exécrables et les concierges la mettent mal à l’aise. Pire, elle découvre les journaux intimes de sa tante Lilian qui relatent des années et des années de délires séniles. Du moins, c’est ce qu’elle croit au premier abord car plus le temps passe, plus des choses étranges arrivent dans cet appartement. Finalement, Lilian n’était peut-être pas folle, le pire attend peut-être Apryl au détour d’une porte. Le thriller fantastisco-horrifique d’Adam Nevill manque un peu trop de subtilité à mon gout. Je m’attendais à un climat anxiogène, à être en permanence sur la corde raide entre réalisme et surnaturel. En fait, le roman bascule trop tôt et trop franchement dans l’excès. L’intrigue mêle, avec une clarté toute relative d’ailleurs, le mysticisme, l’ésotérisme, la magie noire et toutes les joyeusetés du genre. On suit en parallèle les investigations d’Apryl pour comprendre ce qui se passe dans l’immeuble et ce qui est arrivé à sa grande tante et le destin du jeune concierge de nuit, Seth. Ce dernier, étudiant en art un peu raté, se retrouve plus ou moins possédé par l’âme damnée d’un peintre maudit, et ce après à peine 20 pages. Les deux finissent par se croiser enfin, à quelques chapitre de la fin, pour un final en forme de feu d’artifice macabre, style film d’horreur américain de série B. Pour être honnête, je n’ai pas dévoré « Appartement 16 » qui m’a même paru bien longuet par moment. Les deux héros sont moyennement attachant, (elle plus que lui, forcément) et les longs passages sur l’art maudit d’un peintre anglais maudit et fascisant un peu rébarbatifs. Même avec force descriptions grandiloquentes (une caractéristique du style : l’excès), je n’arrivais pas à me figurer son œuvre, et c’est sans doute aussi bien comme cela. Une lecture sans grande saveur qui sera bien vite oubliée !
Le récit est super mais le style d'écriture est pas terrible.
J'avais découvert Adam Neville avec son roman derniers jours qui avait été une claque littéraire pour moi! Me voilà à l'assaut d'un autre de ses romans, le rituel. 4 copains de fac partent en randonnée dans la forêt scandinave. Ils se perdent et se retrouvent dans une forêt millénaire hostile. Une menace se précise de plus en plus et plus ils s'enfoncent à travers les bois plus la terreur va s'emparer d'eux. L'atmosphère est suffocante et le lecteur est plongé avec les protagonistes dans une horreur croissante. L'auteur a le talent de restituer les luttes des personnages pour survivre ! Un très bon roman de genre!
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !