En cette rentrée littéraire, Il nous revient avec L'hiver du mécontentement, un titre par ailleurs découvert par les Explorateurs de la rentrée littéraire. Ce roman qui évoque Londres, les années 60 et Margaret Thatcher...
Thomas B. Reverdy a accepté de nous dévoiler une partie de sa bibliothèque idéale… et comme il le dit si bien :
Bon, tant pis pour le XIXe, il y en aurait trop à mériter de figurer dans n’importe quelle bibliothèque idéale.
De toute façon, évidemment, une bibliothèque "idéale" commencerait par être une bibliothèque bien fournie. 10 titres, c’est une étagère.
Et même si pour certains il aurait fallu parler plutôt d’auteurs que de titres...découvrez ces titres et ces auteurs, puis lisez, puisez à votre tour quelques nouvelles idées de lectures dans ces grands classiques qui font la littérature de toujours.
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Pas de titres mais plutôt des auteurs...
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Oeuvres completes t1-1 de Antonin Artaud
Artaud pour l’enjeu, la charge éthique et vitale qu’il met dans sa pratique de l’art, Artaud pour ne pas oublier cette exigence, même si elle demeure inaccessible, Artaud comme horizon, non comme modèle à suivre mais comme mythe si l’on veut, Artaud tel un Orphée descendu aux enfers, montrant la voie du poète. Artaud est à part...
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Le livre de l'intranquillite (integral) de Pessoa/Lourenco
... Dans cette catégorie je rangerais peut-être aussi Le livre de l’intranquilité de Pessoa.
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Ecuador (journal de voyage) de Henri Michaux
... Ecuador de Michaux et l’on glisse déjà vers une expression plus douce, plus amusée de cette intranquilité et de cette solitude à quoi le geste de création renvoie toujours.
Une forme d’élégance dans l’angoisse. -
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Journal Japonais de Richard Brautigan
Arrive alors Brautigan, le vieil ami, le compagnon.
La première fois que j’ai eu l’impression de rencontrer quelqu’un en le lisant. Pas de titre, tout. On peut avoir ce dialogue aussi avec de grands anciens. -
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Les essais de Michel De Montaigne
Montaigne, que j’ai toujours envie de lire avec l’accent périgourdin que je connais. Montaigne qui me parle, et d’où je viens. Je suis un admirateur de la Renaissance plus que des Lumières, de l’Italie et du baroque plus que des Flandres et de la raison.
Jusqu’au dix-septième siècle, tournant, moment que j’admire, que je juge plus bouleversé, plus inquiet et, finalement, plus proche, que celui qui vit la révolution et adopta avec autorité et suffisance le système métrique et la raison universelle. -
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La princesse de Clèves de Madame De La Fayette
Au dix-septième, je pourrais tout garder.
Disons La Princesse de Clèves puisqu’il faut un titre. Chef d’œuvre limpide et retors qui concentre en lui tant de contradictions du siècle et tant d’inquiétude dans tant de pureté de style. -
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Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau
Je ne vénère pas le dix-huitième siècle. Sauf Rousseau. Les choses auraient pu être bien différentes si notre civilisation avait choisi la voie ouverte par Rousseau, disons celui des trois discours dont l’origine du langage, celui des Rêveries du promeneur solitaire, plutôt que Voltaire le polémiste, l’atrabilaire, le raisonneur.
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Watchmen ; les gardiens : Intégrale de Alan Moore - Dave Gibbons
Revenons vers des titres à partager, à faire découvrir. Du côté de la culture pop, par exemple. Une bande dessinée : Les Watchmen. Cette BD, que je découvrais adulte, me semble résumer à la perfection l’imaginaire et l’esprit de mon enfance.
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Les mailles du reseau de Bruce Sterling
Les Mailles du réseau de Bruce Sterling, un roman de SF magistral et inspiré.
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La route de Cormac McCarthy
Il n’en reste qu’un. Alors disons le meilleur roman que j’ai lu ces dix dernières années : la Route de Cormac McCarthy.
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