La romancière a sélectionné pour vous 10 lectures indispensables
L'apocalypse a eu lieu.
Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un Caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, La neige et Le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, La peur au ventre: des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur voyage?.
La romancière a sélectionné pour vous 10 lectures indispensables
10 livres de SF incontournables mais qui ont souvent avancé masqués...
1984, Le meilleur des mondes, Tous à Zanzibar, De la Terre à la Lune : quels sont les 10 romans d’anticipation incontournables ? - lecteurs.com
"Évidemment, une bibliothèque "idéale" commencerait par être une bibliothèque bien fournie. 10 titres, c’est une étagère."
Il me semble qu'un roman graphique a repris ce récit. J'ai envie de lire les deux.
Que disent les mots.
Que montrent les dessins...
Roman dystopique post apocalypse, nature hostile, cannibale, sauvagerie, horreur des corps à l'abandon, au milieu un père et un fils errant sur les routes,.
Sur les ruines fumantes de ce monde dévasté un père et son fils parcourent cette ambiance en désolation, triste, il avance pour survivre, rejoindre une hypothétique ailleurs. L'auteur nous plonge dans le désespoir et la solitude continuellement, la barbarie des hommes qui on eux aussi survécu qui tente aussi de survivre en n'ayant aucune once d'humanité. Ici le père lui tente d'inculquer les valeurs d'humanité, d'amour et de bonté a son fils malgré l'effondrement de la civilisation. Il y a aussi une réflexion sur la fin et une éventuelle mort dans la dignité avec un père qui conserve deux balles pour en finir ensemble.
Un récit pauvre en dialogue mais riche en non-dits car plus expressif de s'imaginer les choses ou de comprendre l'histoire entre les lignes.
J'ai lu ce roman à la sortie de l'adaptation de Manu Larcenet, j'en ai d'ailleurs profité également pour voir le film avec Viggo Mortensen. Le récit de fin du monde et de traversée du pays vers le Sud pour leur survie est fort, crédible et déprimant.
... Mais je ne suis pas rentré dedans, un peu perturbé par les discussions père / fils, leur rythme, leur côté succinct à l'extrême.
Bof bof...
Sur une terre où, mis à part quelques humains, la vie a disparu, un homme et son fils marchent dans le froid et la cendre en direction du sud et de conditions incertaines. Comment survivre dans le froid et la cendre, quand tous les animaux sont morts et toutes les plantes brûlées ? Il faut se fixer un but, avancer, suivre cette route grise et dangereuse. Dans ces conditions terribles, le père a réussi à inculquer à son fils le sens du Bien et du Mal et l’envie de vivre. Ils conservent cette lueur d’humanité qui n’a pas encore totalement disparu.
Le livre est dépouillé, constitué pour l’essentiel de courts dialogues entre l’homme et l’enfant et c’est probablement ce style particulier qui le rend si intense.
Un magnifique roman dur mais empli d‘émotion, glaçant et bouleversant, très sombre et pourtant plein d’espoir.
Fin du monde !
Je connaissais le pitch : Le monde n’est que ruines, cendres, il n’y a plus d’animaux, plus de plantes, seuls quelques hommes survivent dans une sauvagerie extrême, en se cachant.
Un père (L’homme) et son fils (Le petit) marchent, en quête d’un endroit où il fait un peu moins froid, un peu moins sombre et luttent chaque jour pour trouver de quoi manger.
Je ne m’attendais pas pour autant à tant de noirceur, de violence, d’horreur.
Cette lecture est éprouvante, fait mal.
Impossible de ne pas imaginer que les dérèglements climatiques puissent un jour lointain conduire à une telle extrémité et ce n’est pas réjouissant.
Mais ce roman est aussi d’une grande beauté : la force du lien entre cet homme et son fils est sans limites. Ils sont absolument tout l’un pour l’autre, rien l’un sans l’autre. J’ai souvent pensé au film « La vie est belle » et à ce père qui, confronté à l’horreur des camps, invente chaque jour des histoires pour protéger son fils.
Le père ici ne peut pas tout cacher, ne peut pas embellir les choses qui ne peuvent l’être. Mais, dans une proximité de chaque instant, il transmet à son fils la force qui le quitte petit à petit.
Impossible de ne pas être submergée par de fortes émotions donc, ce roman restera longtemps en moi.
Traduction François Hirsch
Homo homini lupus est !
"Les nuits obscures au-delà de l'obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d'avant. Comme l'assaut d'on ne sait quel glaucome froid assombrissant le monde sous sa taie." (P9)
Toujours être sur ses gardes
Toujours regarder derrière soi
Toujours avoir peur
Toujours s'inquiéter
Toujours se méfier
Toujours continuer
Toujours marcher
Toujours y croire
Sans cela c'est la mort
D'accord !
Homo homini lupus est !
"Le froid et le silence. Les cendres du monde défunt emportées ça et là dans le vide sur les vents froids et profanes. Emportées au loin et dispersées et emportées encore plus loin. Toute chose coupée de son fondement. Sans support dans l'air chargé de cendre. Soutenue par un souffle, tremblante et brève. Si seulement mon cœur était de pierre." (P16)
Un monde sans règle
Devenu un état de nature
Atrocité
Barbarie
Bestialité
Cruauté
Insensibilité
Sauvagerie
Une humanité perdue
Celle qui reste à la dérive
Homo homini lupus est !
"Sur cette route il n'y a pas d'hommes du Verbe. Ils sont partis et m'ont laissé seul. Ils ont emportés le monde avec eux. Question : Quelle différence y a-t-il entre ne sera jamais et n'a jamais été ?" (P35)
Cormac McCarthy écrit
François Hirsch traduit
Une poésie sauvage
Une prose qui transpire la peur
Des paragraphes courts et oppressants
Pour prendre aux tripes
Des dialogues minimalistes
Peut-être bien
Mais que dire quand il n'y a plus rien
Et que l'homme est devenu un loup pour lui-même ?
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites.
C'est une histoire touchante entre un père et un fils qui sont dans un monde dévasté et essaye de s'en sortir.
Il y a des passages qui m'ont touché, mais la plupart du temps, je me suis beaucoup ennuyé.
C'est un style très monocorde, et c'est tout ce que je déteste, c'est vrai le sujet est intéressant et le thème aurait pu l'emporter sur la construction, mais malheureusement ce n'as pas été le cas.
Bon la fin est bouleversante, mais ce ne fait tout, c'est une aventure que le père et le fils vivent ensemble, ils se passent des choses, le dialogue est seulement entre ces deux personnages, mais je n'ai pas été emporté.
À des moments, j'ai été émue, mais le rythme ne suivait pas, j'ai tenu vraiment à le finir, j'ai choisi d'en faire ma lecture du soir, lire 20 pages par jour. Mais malgré ça, je n'ai pas réussi à aimer cette lecture.
Après tous n'est pas mauvais, je sais que beaucoup ont adoré, mais ce genre de livres n'est pas pour moi, il faut le reconnaître, mais au moins, j'ai tenté.
Et voilà la continuation de mes lectures sur les livres que tout le monde a lu sauf moi, ou presque.
La route c’est LE grand classique post-apo par excellence. Encensé et pris en référence dans le genre.
Je redoutais grandement de me plonger dedans, ayant peur des choses ignobles que je pourrais y lire. Je me suis enfin lancée histoire de connaitre enfin ce soit disant chef d’œuvre du genre.
Oui il y a des choses assez horribles mais cela passe car l’auteur ne s’appesantit pas trop longuement dessus. Il en reste les images certes mais elles ne sont pas nouvelles si on a déjà lu ou vu des films sur le même thème.
Ai-je aimé ? Je suis mitigée. Je suis satisfaite de l’avoir enfin lu mais je n’ai pas non plus été transportée comme beaucoup.
L’histoire est très simple, les dialogues, quand il y en a, sont des plus épurés. Quelques mots pas plus. C’est vrai que la réalité des choses ne prête pas beaucoup aux papotages. Il faut se déplacer avec prudence, ne pas se faire repérer et puis quoi se raconter ? Plus grand-chose…
Le monde d’avant n’est plus. Nous sommes dans l’après. Celui dans lequel personne n’aurait envie d’être. Enfin pas moi en tout cas.
L’histoire aussi est très linéaire et des plus épurées si l’on peut dire.
Dans un monde post-apocalyptique, un homme et son fils marchent, marchent et marchent poussant un caddie dans lequel ils entassent le maximum de choses qui leur seront utiles. Leur but, atteindre le sud où il fera moins froid, trouver de la nourriture et de quoi boire tout en évitant les hordes de pillards et les personnes devenues cannibales.
De ces 2 personnages on ne saura rien, seul un léger flashback sur la naissance du petit mais alors vraiment très court. On ne saura même pas leur nom. Ils sont « l’homme » et le « petit ». A quoi bon avoir encore un nom dans ce monde dévasté ?
La relation père/fils est forte, ils sont seuls, ne peuvent plus compter sur personne à part eux même. Pratiquement tout le temps, dans la main de l’enfant un revolver dans lequel ne reste plus qu’une seule balle. Son père y tient. On ne sait jamais en cas d’urgence absolue. Pas pour tuer quelqu’un non. Le père montré à son fils comment s’en servir et comment faire pour mettre fin à ses jours. Le père est très prévenant envers son fils, il ne lui dit pas toujours la vérité mais parfois il y est obligé. Il essaie de l’empêcher de voir certaines choses mais ce n’est pas toujours possible et ce que l’enfant voit le terrorise. Il a peur en permanence. Il a froid, il a faim.
Trouveront-ils un jour un endroit où se poser ? Des « gentils » qui voudront bien d’eux et avec qui ils pourraient vivre en communauté ?
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