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En 1906, le roi Sisowath du Cambodge - alors sous protectorat français - entame un voyage en France dont il charge son ministre, l'Okñâ Veang Thiounn, de rédiger la relation.
Le roi veut prouver à ses sujets que la délégation d'une partie de leur souveraineté dans les mains d'une puissance protectrice n'entame pas la majesté des souverains khmers. De son côté, le gouvernement français entend, quant à lui, instrumentaliser cette visite royale dans le débat sur la politique coloniale qui agite alors la France. Parti de Phnom Penh le 7 mai 1906, le roi arrive à Marseille - via Ceylan, Singapour, le canal de Suez et les côtes de la Sicile - le 10 juin, pour visiter l'Exposition coloniale.
Il poursuit avec sa cour vers Paris, où le rejoignent les turbulentes danseuses du Ballet royal. Les réceptions officielles (chez le président de la République, Armand Fallières, et ses ministres) alternent avec les promenades d'agrément (courses d'Auteuil, jardin d'Acclimatation, tour Eiffel, faïencerie de Sèvres). Chacune des apparitions publiques du monarque déclenche l'enthousiasme : sa bonhomie de grand-père et ses manières de divinité charment les foules et subjuguent le protocole.
Émaillé de conseils pratiques et truffé de notations cocasses, ce récit inédit est un document d'une saveur exceptionnelle.
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