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Voyage d'une parisienne à Lhassa

Couverture du livre « Voyage d'une parisienne à Lhassa » de Alexandra David-Neel aux éditions Pocket
  • Date de parution :
  • Editeur : Pocket
  • EAN : 9782266182768
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordianire ! Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit... Voir plus

1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordianire ! Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'apparence d'une mendiante tibétaine !
À une époque ou personne ne parle de « raid », et encore moins quand il s'agit d'une femme, c'est un magnifique exploit et une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.

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Avis (5)

  • Quel courage a eu cette femme d'entreprendre un tel voyage, dans un pays fermé et méconnu.
    Partir si loin dans de telles conditions logistiques serait impensable aujourd'hui.

    Quel courage a eu cette femme d'entreprendre un tel voyage, dans un pays fermé et méconnu.
    Partir si loin dans de telles conditions logistiques serait impensable aujourd'hui.

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  • Un périple de fou qui donne l'impression de vivre sa vie à moitié. Nous sommes en 1924 et une femme, âgée de 56 ans. va vagabonder dans le Tibet alors fermé aux étrangers, avec son fils adoptif, un lama. Déguisés en mendiants ils vont déjouer les contrôles de fonctionnaires et tibétains...
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    Un périple de fou qui donne l'impression de vivre sa vie à moitié. Nous sommes en 1924 et une femme, âgée de 56 ans. va vagabonder dans le Tibet alors fermé aux étrangers, avec son fils adoptif, un lama. Déguisés en mendiants ils vont déjouer les contrôles de fonctionnaires et tibétains suspicieux, en voyageant dans des conditions très rudimentaires.
    Pas de porteurs, de vêtements techniques pour braver le froid, mais une simple tente en toile de coton pour s'abriter. Ils vont ainsi passer des cols, parfois deux par jour, des gués suspendus à des poulies, crapahuter dans la neige, croiser des brigands. Alexandra David-Neel passera le voyage à se teindre les cheveux avec le fumet du fond de marmite, à mendier, et son fils accomplira des rituels en tant que lama. Ils se nourriront la plupart du temps de thé, beurre et tsampa avec une activité physique que nous ne pourrions pas tenir avec nos vies de sédentaire !
    Et tout du long, elle nous transmet son bonheur d'emprunter ainsi des voies peu voire jamais fréquentées.
    « comme je me sentais heureuse d'être là, en route vers le mystère de ces cimes inexplorées, seule, enveloppée de silence ».
    Elle ne les recherche pas seulement pour éviter d'être reconduite à la frontière mais aussi guidée par une soif inextinguible de découverte.
    A un moment dramatique, bloqués suite à une blessure de son fils, on peut prendre la mesure de son tempérament et son goût pour l'aventure :
    « Si puissante était pour moi la séduction de cette nuit de neige, au coeur des montagnes inviolées, qu'elle triompha de mes préoccupations comme de la peine physique que je ressentais.
    Longtemps -presque jusqu'à l'aube- je demeurai assise, immobile, savourant les délices de mon isolement dans le calme parfait, le silence absolu de cette étrange contrée blanche, l'esprit détaché de tout, plongé dans une sérénité indicible »

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  • Quelques mots sur l'auteure :

    Née en 1868 à Saint-Mandé, prés de Paris, décédée à Digne en 1969, Alexandra DAVID-NEEL s'embarque à 23 ans pour le Sri Lanka et ne cessera dès lors de sillonner l'Asie. Disciple du géographe Élisée RECLUS, polyglotte, elle est tour à tour exploratrice, reporter...
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    Quelques mots sur l'auteure :

    Née en 1868 à Saint-Mandé, prés de Paris, décédée à Digne en 1969, Alexandra DAVID-NEEL s'embarque à 23 ans pour le Sri Lanka et ne cessera dès lors de sillonner l'Asie. Disciple du géographe Élisée RECLUS, polyglotte, elle est tour à tour exploratrice, reporter et ethnologue au cours d'une longue pérégrination qui la mène de l'Inde au Tibet. Ses observations sont recueillies dans une trilogie qui paraît de 1926 à 1933, et dont le premier volet "Voyage d'une Parisienne à Lhassa" connaît un succès mondial. Mais son nom reste avant tout attaché à la divulgation d'un système de pensée et d'une spiritualité dont la profondeur se dérobait jusqu'alors au public occidental. [Source éditeur]

    Maintenant, place au livre !

    Ce livre est un récit de voyage. Alexandra DAVID-NEEL en 1924 décide de partir à Lhassa avec son fils adoptif Yongden.
    Lhassa à cette époque est la capitale interdite, surtout aux étrangers.

    Son voyage dura huit mois.
    Huit mois durant lesquels elle aura parcouru avec Yongden des cols et des vallées à pieds.
    Au court de son voyage, elle va fuir, se déguiser, ruser, etc.

    Pour résumer, Alexandra DAVID-NEEL nous propose à la fin du livre un condensé de chaque chapitre.

    Chapitre après chapitre, elle nous raconte son voyage, la beauté des paysages, la culture tibétaine, etc.

    Ce livre, pour moi, aurait pu être génial, mais je n'y ai trouvé ni rythme, ni suspens !
    Pour moi ce livre est plat ! Je suis resté sur le chemin à quelques pas de ces deux partenaires de voyage !

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  • Connaissez-vous Alexandra David-Néel ? Une femme incroyable, passionnée par l’Asie, qui en 1911 à quarante-trois ans décide de partir pour dix-huit mois en Inde, pays qu’elle avait déjà visité à deux reprises, afin d’étudier les grands textes bouddhistes. Finalement, elle restera en Asie...
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    Connaissez-vous Alexandra David-Néel ? Une femme incroyable, passionnée par l’Asie, qui en 1911 à quarante-trois ans décide de partir pour dix-huit mois en Inde, pays qu’elle avait déjà visité à deux reprises, afin d’étudier les grands textes bouddhistes. Finalement, elle restera en Asie quatorze ans ! Elle se rend à Ceylan, Madras, Adyar, Calcutta puis à Darjeeling dans les contreforts de l’Himalaya. Elle rencontre, en avril 1912, le XIIIe dalaï-lama, Thubten Gyatso. De 1914 à 1916, elle vivra au Sikkim, petit état himalayen, C’est là que le prince Sidkéong Tulku Namgyal, fils du souverain du royaume, lui présentera Aphur Yonden, jeune lama, moine érudit, qui deviendra son fils adoptif. Il est âgé alors de quatorze ans et passe pour être la réincarnation d’un chef tibétain. Pour la suivre, il abandonne sa famille.
    Ils se rendent ensemble au village de Lachen où ils resteront deux ans dans un monastère perché à quatre mille mètres d’altitude en compagnie d’un maître Lachen Gomchen Rinpoché qui leur transmettra son enseignement : elle se perfectionnera en tibétain, traduira des textes sacrés et approfondira sa connaissance du bouddhisme, religion qu’elle pratique depuis longtemps. Elle fera des retraites solitaires et s’initiera à la technique du toumo qui consiste à mobiliser son énergie pour produire de la chaleur.
    De là, elle tentera de franchir la frontière du Tibet mais sera expulsée en 1916 par un représentant du gouvernement britannique. Elle ne veut pas rentrer dans une Europe en guerre et continue son périple en Asie : Japon, Corée, Chine puis elle s’installera trois ans au monastère de Kumbum de 1918 à 1921 : elle vient d’avoir cinquante ans.
    Son but ? Atteindre Lhassa au Tibet, ville qu’aucun explorateur n’a, à cette époque, réussi à atteindre. Le problème ? L’accès du Tibet est strictement interdit aux étrangers, sous peine de mort. Qu’à cela ne tienne, l’exploratrice tentera cinq fois l’aventure, et échouera entre autres à cause d’un appareil photo qu’elle avait emporté et que l’on découvrira sur elle.
    Mais en octobre 1923, elle repart pour « le pays des neiges ». Cette fois, elle décide de se déguiser en mendiante et n’emporte que le strict nécessaire : un peu d’argent, des cartes, un thermomètre, des boussoles, des montres, une toile pour se protéger la nuit, deux revolvers, deux tasses qu’ils cachent sous leurs vêtements. Elle souhaite se fondre parmi les ardjopas, des moines voyageant à pied et visitant les lieux sacrés du Tibet, et se fait passer pour la mère du jeune lama. Elle se teint les cheveux avec de l’encre et du cacao, y ajoute des crins de yack, étale de la braise sur son visage… Elle arrivera à Lhassa dans la cité du Potala en mai 1924, huit mois après, ayant parcouru plus de mille kilomètres à travers des montagnes dont les cols dépassent les sept mille mètres d’altitude, à l’est du Tibet et avec comme seuls vêtements ceux qu’elle porte sur elle ! « Lha gyalo ! Les dieux ont triomphé ! »
    Son récit est absolument incroyable et montre sa volonté inébranlable de parvenir à son but malgré une multitude de risques : mourir de froid, de faim, de soif, d’épuisement, se faire assassiner, dévorer par les bêtes sauvages ou les brigands cannibales. Franchement, on lit ce livre comme un vrai roman d’aventures : on se demande à chaque page comment ils vont se sortir de situations extrêmement périlleuses ! La région est quasi inexplorée, les cartes très approximatives. Ils marchent souvent de nuit pour ne pas se faire arrêter, craignant les pönpos, hauts fonctionnaires contrôlant les frontières. Ils ne doivent surtout pas être repérés comme philings, des étrangers ! Leur nourriture ? Du thé au beurre de yack, de la tsampa (farine d’orge), de la viande séchée et des rognures de cuir provenant de semelles de chaussures quand il n’y a plus rien ! Elle se conduit comme les Tibétains : se mouche avec ses doigts, fait du feu avec des bouses de yack. Régulièrement, Aphur doit, en tant que prophète, dire l’avenir, « consulter le sort » : « il connaît l’art des « mos » (pratiques divinatoires) » et cela donne lieu à des scènes très drôles car ce jeune lama est plein de bon sens. Grâce à cela, ils se sortiront de situations bien difficiles ! Elle connaît l’art d’accroître la chaleur du corps, ce qui lui rend parfois service ! Alors qu’ils sont perdus en pleine montagne et qu’ils risquent de mourir de froid, Alexandra écrit : « je demeurai assise, immobile, savourant les délices de mon isolement dans le calme parfait, le silence absolu de cette étrange contrée blanche : l’esprit détaché de tout, plongée dans une sérénité indicible. » Comme elle le dit, de façon très zen, « en toutes circonstances, lorsqu’on a agi du mieux que l’on peut, se faire du souci est inutile. » C’est noté et on essaiera d’y penser !
    Franchement, laissez-vous conduire sur les chemins de Lhassa, au cœur du Tibet interdit… Le dépaysement est garanti !
    Pour compléter votre lecture, deux bandes-dessinées viennent de sortir : chez Glénat, dans la collection Explora, de C. Clot pour la conception, C. Perrissin pour le scénario, B. Pavlovic pour les dessins et A. Boucq pour les couleurs, un très bel album qui commence par la fin : l’arrivée en mai 1924 de l’exploratrice à Gyantsé où elle est introduite auprès de David Macdonald, agent officiel de l’empire britannique, qui n’en revient pas qu’une femme ait pu faire un si long périple. S’en suit un long retour en arrière où on la découvre quittant son mari pour quelques mois, pensent-ils. On assistera à l’échange avec le dalaï-lama, la retraite dans l’ermitage du Haut-Sikkim, la rencontre avec Aphur, le départ manqué en 1916 où elle est arrêtée au poste frontière du Haut-Sikkim, on la surprendra dans sa vie quotidienne au monastère de Kumbum pendant trois ans où elle se repose, fait de petites randonnées et s’adonne à des exercices de traduction de la prajna paramita, « la suprême sagesse », texte écrit au IIe siècle, comprenant cent mille versets, puis au vrai départ. Les dessins sont vraiment magnifiques et l’on est littéralement transporté dans ces contrées lointaines. Un dossier historique très précis et des photos extraordinaires complètent tout ce que la BD nous a appris sur le fabuleux périple de l’aventurière. Un bémol peut-être : pourquoi ne pas avoir repris les traits physiques si particuliers d’Alexandra David-Néel ? Un très beau travail tout de même et un grand plaisir de lecture !
    Une autre BD, chez Grand Angle, de F. Capoy (scénario et dessins) et M. Blanchot (couleurs) : Une vie avec Alexandra David-Néel . La vie de qui ? Celle de Marie-Madeleine Peyronnet qui entra en 1959 au service de l’exploratrice alors âgée de quatre-vingt dix ans. Imaginez l’étonnement, que dis-je, la stupéfaction de la jeune femme lorsqu’elle découvre « Samten Dzong » (« Forteresse de la méditation » en tibétain !), maison de l’aventurière à Dignes-les-Bains. Les dessins en noir et blanc évoquent la vie quotidienne à Samten Dzong et les cases en couleur renvoient aux expéditions tibétaines. Les relations entre la jeune femme et la vieille dame sont tendres, parfois tendues, pleines de complicité, d’humour et d’humanité. C’est étonnant de découvrir ces deux univers qui se rencontrent, si éloignés l’un de l’autre et qui pourtant seront extrêmement liés ! J’attends avec impatience le deuxième volume !

    http://lireaulit.blogspot.fr/

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  • L'épopée de cette femme hors du commun. Le lecteur est hypnotisé par l'audace et la force d'Alexandra David Neel

    L'épopée de cette femme hors du commun. Le lecteur est hypnotisé par l'audace et la force d'Alexandra David Neel

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