"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La France chante, les yeux tournés vers les champs de bataille de l'Est.
Lorsqu'en 1870, assiégé dans Sedan, Napoléon III doit capituler sans condition et rendre son épée, l'ombre de l'aigle prussien s'étend sur l'Alsace et la Lorraine mosellane. Cependant, beaucoup d'Alsaciens et Lorrains refusent d'être ainsi brutalement arrachés à la France et préfèrent quitter le sol natal pour s'installer en Lorraine restée française. Le pays aimé, Alsaciens et Lorrains, des deux côtés des frontières de l'annexion, ne cesseront d'y penser, parfois avec détresse, toujours avec nostalgie.
Et pour exprimer ces sentiments profonds, ils les chanteront. Ces chansons, témoignages d'une expression populaire, sont à replacer dans le contexte de l'époque. Elles ont aidé à traverser une cruelle et longue épreuve humaine où, souvent, l'écriture d'une lettre quotidienne à sa famille ou celle d'un journal reliait le soldat, pris dans la tourmente, à sa vie d'avant. Ces chansons, ces lettres, ces souvenirs nous rappellent la réalité d'une histoire européenne construite aussi par le sang versé des peuples qui la composent.
Pour une Paix si fragile l'oeuvre de mémoire est, encore aujourd'hui, nécessaire. Le 11 novembre 1918, à 11 heures du matin, le canon se tut enfin et toutes les cloches des églises de France se mirent à chanter.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !