80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire...le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau ! ». Cette célèbre phrase de Gavroche dans les Misérables fait bien ressortir l'importance de ces deux grands penseurs de la Littérature française du XVIIIe, qui ont eu tant d'influence sur le monde intellectuel et politique, au point d'avoir pesé, à leur insu, sur la Révolution intervenue une dizaine d'années après leur mort. On les oppose souvent - et ce n'est pas sans raison ! - et ils se sont eux-mêmes beaucoup opposés, sans s'être jamais rencontrés en chair et en os. Deux intelligences et deux belles plumes, mais deux personnalités vraiment différentes, avec des objectifs, des trajectoires et même des idées souvent aux antipodes. Et pourtant, ils ont commencé par se respecter et, comme l'a écrit Rousseau, « ils auraient pu s'aimer ». Mais ce n'est non pas une simple rivalité qui s'est installée, mais réellement de la haine, même si elle ne s'est pas manifestée de la même façon chez les deux philosophes. Cet essai montre ce qui a fait naître -progressivement - ce sentiment, comment cela s'est traduit dans leurs écrits (la correspondance privée, mais aussi publique) et l'exploitation politique, voire idéologique qui en a été faite.
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