"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur les grandes places du Caire, de Madrid, d'Athènes, de Barcelone, de Madison, dans le Wisconsin, ou encore à Zucotti Park au coeur de New York, des mouvements de contestation du système capitaliste, en tant qu'accumulation perpétuelle, se sont fait jour. Fugaces, ils sont néanmoins la marque de quelque chose de plus fondamental : une revendication de ce que Harvey appelle le « droit à la ville ». Ils sont une manière de se réapproprier l'urbain, trop longtemps propriété d'un État centralisateur.
David Harvey, géographe anglais, nous livre, avec Villes rebelles, un ouvrage de réflexions sur le modèle urbain, son histoire et cette nouvelle classe, qui tend à remplacer le prolétariat : le « précariat ». Directement issu de la vie urbaine, le précariat est une création des années 1990 et de la financiarisation du capitalisme néo-libéral.
Faisant souvent référence à Henri Lefebvre, Harvey utilise ses outils conceptuels pour penser la ville d'aujourd'hui, une ville qui se fait de plus en plus rebelle.
Comment les villes peuvent-elles être réorganisées pour être socialement plus justes et écologiquement plus raisonnables ? Comment peuvent-elles devenir le foyer d'une résistance anticapitaliste ?
Faisant souvent référence à Henri Lefebvre, Harvey utilise ses outils conceptuels pour penser la ville d'aujourd'hui, une ville qui se fait de plus en plus rebelle.
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