Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Avant l’ouverture du blog, je consommais avidement les livres plus que je ne les savourais : je passais d’un roman à l’autre, comme on mange machinalement un grain de popcorn après l’autre. Résultats des courses : je ne me souvenais à peine du contenu de mes lectures quelques semaines après, et cela même si je tenais assez rigoureusement ma petite liste de « livres lus au cours de l’année ». Maintenant que je prends le temps de réfléchir au contenu de ma chronique, maintenant que je m’oblige à rédiger ladite chronique avant d’entamer une nouvelle lecture, je me rends compte que j’ai bien plus de souvenirs de toutes mes lectures. C’est comme si chaque roman m’habitait en profondeur, alors qu’auparavant ils ne faisaient que passer. Désormais, chaque personnage, chaque histoire, a sa place dans mon cœur, et même si je ne me souviens pas de chaque petit détail, je n’oublie plus que j’ai lu tel ou tel livre … Alors que j’avais complétement oublié que j’avais déjà lu Victoria rêve peu de temps après l’avoir acheté : ce n’est qu’en le (re)lisant que je suis dit « mince, ça me dit quelque chose ! ».
Victoria rêve. C’est ce que tout le monde dit d’elle. Ses parents, ses professeurs, ses camarades de classe, la bibliothécaire, la boulangère même. Victoria rêve d’une vie d’aventures, d’une vie de mystères, d’une vie de folies. D’une vie plus palpitante que sa simple vie de collégienne, avec son père qui travaille dans le pâté et sa sœur incapable de profiter de son voyage scolaire en Italie. Victoria rêve d’être l’héroïne d’un roman, elle qui passe son temps à vivre par procuration les aventures des héros de ses lectures. Mais quand ses livres disparaissent un à un, quand le petit Jo débarque pour lui demander où se cachent les Trois Cheyennes, et quand son père se métamorphose en cow boy, Victoria se demande si elle ne préférait pas sa petite vie toute plate mais prévisible …
Sur la première page, on nous dit que ce roman est « un petit livre sur les grands livres qui nous habitent », qui « dit la force de la lecture et de l’imaginaire aujourd’hui, envers et contre tout ». Victoria, c’est donc toi, c’est donc moi. C’est donc tous les lecteurs et lectrices de ce monde, qui, à chaque fois qu’ils ouvrent un livre, plongent corps et âmes dans l’histoire qui se cache au cœur des pages. Comme beaucoup de lecteurs et lectrices, Victoria se sent à l’étroit dans sa petite vie bien banale, bien tranquille, bien ordinaire. Sa petite vie qui n’a rien de plus que celle du voisin de droite, du voisin de gauche, du voisin de derrière. Elle voudrait « une vie plus grande qu’elle », une vie différente. Alors elle lit, et elle rêve. Mais personne ne comprend ses rêves, personne ne comprend son amour pour la lecture. Face à la réticence de sa mère, qui trouve que ça fait quand même beaucoup d’aller à la bibliothèque deux jours de suite, Victoria se demande où se trouve le danger mortel à se rendre si régulièrement à la bibliothèque … Mais chez Victoria, la seule touche de fantaisie qui ai jamais franchi le pas de la porte, c’est deux pas de tango par ses parents. Alors vous imaginez bien que l’imaginaire n’y est pas à sa place !
Jusqu’au jour où tout bascule. Des livres disparaissent. Trois Cheyennes sont en cavale. Et son père se transforme en cow boy. Au début, tout comme Victoria, on a le sentiment que toute la magie de ses romans favoris s’est échappée pour influer sur sa vie … Et elle qui désirait tant vivre de grandes aventures ne sait plus quoi penser de tous ces chamboulements. Et le lecteur non plus, d’autant plus qu’au fil des pages, on se rend compte que les choses sont loin d’être ce qu’elles paraissent être … Entre quiproquos et secrets, l’imaginaire de Victoria se fissure progressivement. Jusqu’à présent, Victoria rêvait, comme seuls savent le faire les enfants … mais Victoria grandit. Et elle découvre « la beauté de certaines choses de sa vie ». Elle ne dit pas adieu à ses rêves, car personne ne devrait jamais dire adieu à ses rêves, mais pour la toute première fois, Victoria se sent prête à vivre, et non plus seulement à rêver. Et surtout, Victoria prend conscience qu’elle n’est plus, qu’elle n’est pas, seule. Il y a le petit Jo, il y a ses parents, et même sa sœur. « Ensemble, tout pouvait s’arranger ». Même si la vie n’est pas aussi douce que les contes, même si la vie n’est pas aussi trépidante que les romans, elle vaut la peine qu’on la vive, et non pas qu’on l’éclipse derrière les rêves …
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est un petit récit plein de douceur et de poésie que nous offre l’auteur. Véritable apologie de l’imaginaire et de ses serviteurs les livres, ce roman invite également à vivre pleinement notre vie « ordinaire ». Il aborde avec beaucoup de délicatesse la question délicate du chômage, tout en nous relatant une très jolie histoire d’amitié entre Victoria et le petit Jo. Sur bien des points, j’ai beaucoup aimé ce bref récit, mais je dois cependant reconnaitre rester un peu sur ma faim : il m’a manqué un petit quelque chose pour m’attacher réellement à Victoria, il m’a manqué un petit quelque chose pour savourer véritablement cette histoire. La fin est trop brutale, trop abrupte. Tout s’effondre trop vite. Peut-être est-ce parce que Victoria est finalement bien trop âgée pour s’inventer de telles histoires, peut-être est-ce parce que tout semble un peu trop rocambolesque, peut-être est-ce parce que le roman est trop court, toujours est-il que le final ne m’a pas convaincue … Ça reste une jolie lecture, mais loin d’être aussi exceptionnelle que je ne l’espérais au premier abord.
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/02/victoria-reve-timothee-de-fombelle.html
Tout suite, dès les premiers mots, dès les premières phrases, je me suis sentie emportée.
On comprend tout de suite le besoin d'aventure de Victoria, surtout quand on se rend compte à quel point sa vie est ennuyeuse : école, maison, école, maison, école, etc. Mais quelque chose d'étrange se passe dans sa vie, ses livres disparaissent, Jo cherche les trois cheyennes...
"Personne n'est obligé de croire ce qui va suivre. On a toujours le droit de ne pas croire ce qui est écrit dans les livres. On pourra dire encore "Victoria rêve". Mais, quand elle se tourna vers le coin de la pièce, quand ses yeux fouillèrent l'ombre, la grande horloge n'était plus là.
L'horloge était partie en ne laissant derrière elle qu'un petit tas de poussière."
A chaque fin de chapitre, un rebondissement nous attend, là, au coin de la page, comme pour nous dire : "Vas-y, tourne la page et tu comprendras tout !". Une des grandes particularité de l'écriture de Timothée de Fombelle, c'est d'étonner le lecteur dès la première phrase afin de provoquer l'envie, j'oserais même dire le besoin de lire la suite.
L'une des différences qui existe entre Victoria et les autres héros de Timothée de Fombelle (Tobie, Vango...), différence à mon goût plutôt agréable est que Victoria cherche les aventures contrairement à Tobie et à Vango qui sont des fugitifs. Ils veulent une vie calme, "Victoria voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle."
Victoria rêve est donc un petit roman, mais un roman plein d'humour, d'aventures, de surprises en tout genre et c'est un roman touchant.
"Mais elle sentait pour la première fois la beauté de certaines choses de sa vie, tout ce qui lui appartenait déjà : la forme ronde d'une larme de son père sur la page d'un livre, la fragilité, l'incertitude du lendemain, la main de Jo secrètement sur elle."
Victoria s'ennuie quelque peu à Chaise-sur-le-Pont, dans la cité des Aubépines. Sa soeur est d'une banalité désarmante et ses parents ne comprennent pas pourquoi elle passe son temps la tête dans les livres, seule échappatoire pour cette jeune collégienne.
À l'école, Victoria n'a pas d'amis, seul le petit Jo semble pouvoir dompter l'énergie de la jeune fille, et lorsque une série de disparitions et de bizarreries arrive dans la maison de son amie, il est le seul à oser mener l'enquête avec elle.
Entre stupeur et excitation, Victoria voit arriver ce qu'elle a toujours voulu. Une vie faite d'inattendu, d'aventures et de magie, à l'image des livres qu'elle emprunte à la bibliothèque ou qui bordent ses étagères.
Victoria rêve est un livre plein de tendresse. Parce qu'elle rêve d'une vie riche en folies, Victoria s'invente un monde imaginaire. À un certain égard, elle m'a rappelé la jeune Matilda de Roald Dahl. Si l'histoire a été à mon goût un poil trop courte pour me satisfaire complètement, la fin est d'une délicatesse sans nom et rien que pour cela j'irai voir de plus près le travail de Timothée de Fombelle, auteur immensément reconnu que je viens seulement de découvrir.
Victoria vit dans une petite ville de banlieue ennuyeuse, à Chaise-sur-le-Pont, dans la Cité des Aubépines, où il ne se passe jamais rien. Ses parents sont d’une banalité incroyable. Et dans sa tête, Victoria rêve d’une vie plus folle, un peu comme dans les romans qu’elle lit. Elle a soif de fantastique, d’aventure…
Alors quand le petit Jo qui a sauté plein de classes lui demande où sont passées les trois Cheyennes, son sang ne fait qu’un tour. Y aurait-il enfin un peu d’action dans sa vie monotone ?! Elle se met soudain à constater d’étranges bizarreries autour d’elle… Chaque jour, des livres disparaissent de l’étagère de sa chambre. En sortant du collège, elle croise son père au volant de sa voiture, habillé en cow-boy. Et un matin, son horloge se fait la malle… La fiction s’inviterait-elle dans la réalité ?
Ce petit roman jeunesse écrit avec beaucoup de malice est un délice. Victoria a lu tellement de livres, à la façon d’un don Quichotte, qu’elle prend ses désirs pour la réalité et c’est ainsi qu’elle laisse l’imaginaire s’inviter dans le réel. Le monde se trouve réenchanté par la force de l’imagination d’une grande lectrice. C’est une ode à l’imagination, qui rend compte de toute la force de la lecture et des livres.
Avez vous des super héros dont vous n'avez raté aucune histoire? Ou un film que vous avez vu juste que cela vous rappelle votre enfance?
L'auteur nous parle d'histoire dans l'histoire, mais surtout le pouvoir de l'imaginaire chez les enfants, mais aussi les relations importantes avec les adultes.
L'objet livre tout d'abord est purement magnifique! Plus bas vous avez plusieurs photos que j'ai réalisées pour vous montrer toute la beauté des illustrations de François Place. Tout comme le livre, ces planches entourant le livre l'entoure à la fois de beauté mais aussi d'imagination et est promesse de voyage.
Prévu pour les jeunes de 9 à 14 ans, "Victoria rêve" propose une aventure dans l'aventure. Une jeune fille, Victoria qui est toujours le nez dans ses livres, un ami, Jo qui sera d'une aide sincère. Chaque jour est source de nouvelle aventure pour Victoria qui rend réel ses lectures et ses escapades littéraire.
Mais plus que l'intrigue, je retiens avant tout une vraie réflexion sur les relations entre enfants et adultes : Victoria suit son père et ce qu'elle découvre ne change pas l'image qu'elle a de lui. Cependant, on comprend qu'aux yeux des enfants, nos impressions et volontés de protéger ne sont pas toujours de bon aloi. Parfois, il vaut mieux dire une réalité qu'essayer de la transformer pour la rendre moins douloureuse..
Un llivre que j'ai aimé livre, même du haut de mes 30ans ! car je me suis replongé dans mon enfance où j'imaginais des dialogues avec mes chats ou que lorsque je dormais, sortais de mes murs les ombres de mes meubles pour se concerter pour une nouvelle mission trésor...
Gardez votre âme d'enfant !
"Victoria rêve" est un magnifique roman sur la force de l'imaginaire, extrêmement bien écrit par Timothée de Fombelle. De plus l'édition est magnifique avec de très beaux rabats signé François Place.
Un petit coup de coeur, la plume de l'auteur est vraiment à part et Victoria est une héroïne très attachante. J'ai adoré son univers, sa fantaisie et même si j'avais deviné la fin à mi-lecture, mon plaisir n'a en rien été boudé
Victoria est une collègienne avec une grande imagination. Elle rêve d'aventure, celle qu'elle retrouve d'ailleurs dans les livres. Elle a parfois du mal à discerner la réalité de la fiction. D'ailleurs quand le petit Jo lui demande si elle a "Les 3 cheyennes", elle s'imagine avoir trois indiens enfermés dans sa chambre ! Le plus curieux c'est que dans sa chambre certains livres disparaissent et quand Victoria aperçoit son père habillé en cow-boy alors qu'il devrai être à l'usine, c'est le pompon ! C'est décidé Victoria va mener l'enquête !
On rentre très facilement dans cette histoire un peu folle et on se laisse vite embarquer par l'imagination débordante de Victoria ! L'histoire est bien trouvée et ne laisse pas de temps au lecteur pour deviner ce qui va se passer. L'humour est présent, notamment le quiproquo entre Victoria et Jo sur "les trois cheyennes" !
Timothée de Fombelle est connu pour ses livres Tobie Lolness ou encore Vango. Je dois dire que je n'ai jamais lu ses livres pourtant j'en ai lu de bonnes critiques. Je suis contente de découvrir cet auteur par ce petit livre qui se lit très rapidement (120 pages environ). Le livre est très bien écrit, c'est ce qui fait qu'on rentre très vite dans l'histoire.
La place de l'imagination, du mélange de la réalité et de la fiction, et des livres, est nettement marqué et très bien amené par l'auteur. Les illustrations magnifiques de François Place qui ornent le livre attirent le lecteur et j'ai passé quelques instants à inspecter cette représentation de bibliothèque avec des livres cultes !
Je dois dire que je n'avais pas deviné la fin. J'apprécie quand un auteur arrive à me surprendre!
Bref, une histoire touchante à destination de la jeunesse mais aussi auprès des adultes qui ont gardé leur âme d'enfant ^^
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