Vers une france sans artisans ; les impasses de l'apprentissage

• Date de parution : 01/02/2007
• Editeur : Albin Michel
• EAN : 9782226176035
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 203
• Collection : DOCUMENTS ALBIN MICHEL
• Genre : Entreprise
• Thème : Entreprise Faits de société, Témoignages contemporains, Actualité, Biographies
• Prix littéraire(s) : (-)

Pour Bernard Glatigny, patron et formateur, il faut arrêter de (se) mentir : les apprentis que nous formons aujourd'hui ne sont pas adaptés aux exigences des PME, celles qui ont besoin dès maintenant d'embaucher pour assurer leurs commandes et leur pérennité. Les beaux discours sur les vertus de... Voir plus

Pour Bernard Glatigny, patron et formateur, il faut arrêter de (se) mentir : les apprentis que nous formons aujourd'hui ne sont pas adaptés aux exigences des PME, celles qui ont besoin dès maintenant d'embaucher pour assurer leurs commandes et leur pérennité. Les beaux discours sur les vertus de l'apprentissage à 14 ans, sensé résoudre à la fois le problème d'insertion des jeunes et celui du recrutement des entreprises, méconnaissent dangereusement la réalité sociale et économique du pays. Parce que l'apprentissage accueille majoritairement des élèves en échec scolaire, qu'ensuite l'orientation est mal faite, qu'enfin l'enseignement est peu soucieux des besoins réels de ces enfants et de leurs employeurs. Et ce propos vaut pour tous les corps de métier.
L'apprentissage est loin de convenir à tous, 1/4 des contrats sont rompus avant la fin de la formation. Ceux qui en profitent vraiment sont les Bac +2. Les entreprises rechignent de plus en plus à engager des jeunes engagés dans un CAP, arguant d'un niveau scolaire trop faible et de problèmes de comportement. Les enseignants eux-mêmes avouent parfois former des "tâcherons" plutôt que de bons ouvriers.
Ce livre est d'abord le témoignage d'un artisan, comblé par son métier, amoureux des belles choses et du travail bien fait, mais qui voit son savoir-faire disparaître faute de pouvoir transmettre cette passion. C'est aussi un appel à une prise de conscience de ce gâchis et de l'impasse dans laquelle on embarque des adolescents en échec afin que ces jeunes qui aujourd'hui veulent apprendre puissent demain trouver des formations et des entreprises qui les attendent.