En 1940, Veit Harlan est un des cinéastes les plus actifs du troisième Reich. Il réalise Le Juif Süss , qui met en scène un personnage de Juif arriviste dans l'Allemagne du XVIIe siècle. Mais jamais le cinéaste n'assumera sa responsabilité dans la stigmatisation des Juifs par le régime nazi.
24 ans plus tard, alors que Veit est sur le point de mourir, son fi ls l'implore de reconnaître sa faute et c'est en 2010 qu'il décide de fi xer ces derniers instants dans un témoignage poignant d'impossible réconciliation, long cri d'amour destiné à un père contre lequel il n'a cessé de se révolter. Thomas Harlan dénonce aussi l'hypocrisie d'une société allemande d'après-guerre amnésique. Ce texte très littéraire est accompagné de nombreuses annexes qui permettent d'appréhender le contexte historique.
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