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Né à León en 1956, poète, rockeur et matador anarchiste dans l'Espagne d'après Franco, Alberto Garcia-Alix puise son inspiration dans son entourage immédiat, « ceux qu'il a devant les yeux ». Auteur d'une fresque poétique et poignante, célébrée à Arles en 2007 puis au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid, ce photographe à l'âme de biker s'est forgé, dans les années 1980, un style inimitable en portraiturant ses proches, acteurs déjantés des nuits madrilènes.
Autodidacte, il a approché le monde du cinéma avant de devenir photographe et de travailler pour différents médias, tels que le quotidien « El País ».
Alberto Garcia Alix est certainement un des photographes les plus représentatifs d'une époque, d'un mouvement, d'un pays.
Derrière la dureté de certains de ses portraits, il n'en capte pas moins une grande poésie. Il est considéré comme un photographe intransigeant, obsédé par la recherche de la réalité. Il traque la simplicité à travers un plan frontal très direct, il n'apprécie pas la sophistication ni les trucages, et son obsession reste la pureté du développement en noir et blanc.
En 2003 il reçoit le Prix Photo España et d'octobre 2014 à Janvier 2015, il expose sa série photographique «faux horizons» à la maison Européenne de la photographie a Paris.
Dans la suite de d'Antoine d'Agata et d'Anders Petersen, Alberto Garcia-Alix a été invité en résidence à Valparaiso dont il nous livre ici sa vision.
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