80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les policiers, on les juge, on les flatte ou on les critique, mais on ne les connaît pas et on ne les aime guère. Comme s'ils étaient utiles mais peu fréquentables. Gardien de la paix depuis 1964, responsable de la principale force syndicale de la police nationale, Bernard Deleplace en a assez de cette mauvaise réputation. Pour faire connaître les policiers, leurs contradictions et leurs doutes, leurs difficultés et leurs idéaux, il a décidé de raconter sa vie, sa police, celle de la base, celle des gardiens de la paix. Sa «vie de flic», c'est d'abord une vie d'enfant pauvre dans le Nord des mines, une vie de travail dès le plus jeune âge, une vie d'ouvrier qui aboutit par hasard, sous l'uniforme, dans un commissariat. C'est ensuite celle d'un O.S. de la sécurité, confronté à la détresse et à la violence, à la misère et à la haine, serviteur de la justice affrontant l'injustice quotidienne, passant du car de police-secours au maintien de l'ordre sous le casque. C'est enfin une vie de syndicaliste, et il nous fait découvrir une tradition républicaine et démocratique méconnue, à laquelle sont attachés la majorité des policiers. Cette histoire d'une vie, fourmillant d'anecdotes, d'indiscrétions et de révélations, nous fait découvrir l'ordinaire des commissariats de police aussi bien que les secrets du ministère de l'Intérieur. C'est celle d'un homme qui défend sa seule richesse : son travail, ce métier de flic dont il est fier et qu'il se refuse à voir déshonorer. Car ce plaidoyer veut aussi prouver que police et droits de l'homme sont compatibles.
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