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En octobre 1965, dans le cadre du Concile Vatican II, le pape Paul VI promulguait la Déclaration Nostra Ætate. Le paragraphe 4 de ce texte crucial pour l'oecuménisme définissait pour la première fois le lien qui unit Israël et l'Église. La théologie chrétienne y était invitée à expliciter de manière renouvelée son rapport au judaïsme, traditionnellement marqué par une approche négative. En interrogeant les paradoxes et contradictions de ce lien séculaire, Thérèse Martine Andrevon explore les ressources dont la théologie catholique dispose aujourd'hui pour dépasser la théologie de la substitution. Après un premier tome préfacé par le cardinal Kurt Koch, l'auteur expose dans ce deuxième volume le travail de fond qui sous-tend la nouvelle approche d'une théologie catholique du judaïsme, pour une réconciliation et un partenariat entre Israël et l'Église.
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