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Le présent ouvrage cherche à circonscrire l'apparition, au Xe siècle de notre ère, d'une réflexion autonome sur le langage au sem du courant de pensée exégétique non dualiste (Advaita Vedânta) inauguré au VIIIe siècle en Inde par Sahkara. Si l'importance des réflexions indiemies sur le langage n'est plus à démontrer, la contribution de l'exégèse advaitin à ce domaine des études philosophiques sanskrites n'est généralement pas reconnue. Notre point de départ est l'analyse du plus ancien texte de cette tradition entièrement consacré à des questions linguistiques, Y Enquête sur la connaissance verbale de Prakâsâtman, dont on trouvera ici une édition critique et une première traduction française largement annotée. Une étude historique et philosophique introduit aux grandes figures du mouvement, ainsi qu'à quelques concepts-clés de la théorie linguistique indienne. Sur cette base, on s'efforce de comprendre les raisons qui poussèrent l'un des plus illustres représentants de la tradition brahmanique non dualiste à s'engager dans une réflexion sur le langage médite, quand bien même elle plonge ses racines dans des problèmes exégétiques plus anciens. Cette approche, herméneutique plus que doctrinale, permet de tirer de l'oubli l'une des grandes pensées linguistiques de l'Inde médiévale, en même temps qu'elle redonne à la parole toute sa place dans l'édifice de l'Advaita, «système» dont le fondement se donne dans une extériorité radicale, et dont la réflexion linguistique constitue à bien des égards la philosophie première.
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