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« Mon père pensait qu'on «naissait musulman» et qu'être musulman était un statut qui dépendait du Tout Puissant uniquement. Et comme pour se soumettre à ses propres certitudes, il s'était convaincu que l'Islam était irréversible en ce qu'il l'emportait sur quelque autre religion?; il était de ceux pour lesquels l'Islam ne se limitait pas au seul culte, entretenant l'idée qu'être musulman préemptait pour ainsi dire tout autre choix de conscience. Pour lui, le christianisme ne serait qu'un avatar illégitime de son propre héritage, puisqu'il était désormais représenté par la religion vraie et transcendante qu'était l'islam. Sa suprématie sur les autres religions ou civilisations, et cette sorte d'inviolabilité du statut de musulman, semblaient d'ailleurs apaiser ses craintes : elles étaient censées me protéger de toute manoeuvre rusée de la part de ma mère. » Ce roman, en deux tomes, à l'intrigue palpitante d'émotion, raconte la jeunesse d'un Palestinien qu'un destin étonnant et une histoire d'amour hors norme conduisent à la découverte de lui-même, de sa conscience, et de sa relation avec les religions de son enfance, l'islam et le christianisme. Par une introspection à la fois insolite et spirituelle, il nous décrit comment les élans de la divine Providence le mèneront d'Alexandrie à New York, puis Sanaa, Aden, Djibouti, et enfin, Paris. Il est né musulman, certes?; mais sa raison défie cette réalité et son coeur refuse de le suivre. Il réalise peu à peu que cette religion à laquelle il se croyait enchaîné, occulte en fait la vraie nature de ce rite à l'emprise implacable sur un milliard et demi de fidèles...
Un récit captivant. Une réflexion morale et spirituelle sans concession. Une lecture de rigueur pour comprendre le rôle du Coran au XXIème siècle et son emprise sur la pensée islamique confrontée à la vie moderne.
Avant toute chose, je tiens à remercier Babelio pour ce Masse Critique privilégié ainsi qu'Emad Jarar, l'auteur de ce roman, qui a eu la gentillesse de me faire parvenir gracieusement le deuxième tome d'”Une nuit à Aden” que j'ai hâte de commencer.
Il m'a pourtant fallu plus de temps que d'ordinaire pour lire ces 384 pages (notes comprises), non car je ne parvenais pas à m'imprégner de l'histoire - bien au contraire - mais parce qu'il y a bien plus qu'un roman dans ce livre. S'il fallait trouver un qualificatif pour ce premier tome d'”Une nuit à Aden” - forcément réducteur et non-exhaustif - ce serait “hybride”. À mi-chemin entre le roman, l'essai et l'autobiographie (?), cette première œuvre d'Emad Jarar est singulière, personnelle tant dans sa forme que dans son style. C'est une plume élégante, classique par certains aspects, une plume dont on sent tout le poids d'un héritage littéraire assumé et digéré, une plume aussi à l'aise dans l'érudition que dans la narration pure. C'est d'autant plus louable que l'entreprise dans laquelle Emad Jarar est loin d'être aisée. Car avec « Une nuit à Aden », Jarar part de sa foi, de son cheminement cultuel double, bref de sa propre expérience pour s'interroger sur l'Islam, sur le Coran, son histoire et prend à bras-le-corps tout ce qui touche de près ou de loin à cette religion, y compris les sujets jugés sensibles.
Au premier abord, l'aspect narratif passe au second plan. Emad Jarar installe successivement son narrateur dans des situations afin de mieux passer en mode « érudition », l'occasion d'en apprendre énormément, d'essuyer quelques longueurs, mais surtout de prendre conscience que l'auteur s'est abondamment documenté et qu'il n'hésite pas à se nourrir de sources diverses et variées pour nourrir sa pensée.
L'intrigue avance lentement jusqu'à la moitié du roman environ. C'est à ce moment-là que le livre bascule réellement, lorsque la trajectoire du personnage prend le pas sur la religion, que l'individu prime sur le collectif cher à la communauté. L'histoire d'amour avec Adèle sur fond de fondamentalisme religieux est juste magnifique, mais, à mon sens, c'est lorsque le narrateur arrive au Yémen que le roman atteint son apogée. Dans cette dernière partie, Jarar excelle dans la narration et prépare, l'air de rien, la trame narrative du deuxième tome. Il suggère, à l'image des dernières pages, quelques surprises tant dans le cheminement religieux du personnage que dans sa vie amoureuse.
J’aime sortir de plus en plus de ma zone de confort avec des lectures atypiques. Le fait de me cantonner à ne lire que des thrillers ou polars, j’ai commencé à éprouver une certaine lassitude, non mes lectures, mais dans mes retours ! J’avais la sensation de plus en plus de ne faire que des retours de plus en plus similaires… Afin de ne pas entrer dans une spirale répétitive, j’ai décidé de m’ouvrir ou revenir à d’autres univers que j’apprécie beaucoup.
Lorsque Babelio propose une masse privilège pour « une nuit à Aden », je n’ai pas hésité…
Il suffit d’une phrase pour qu’un bouquin nous attire… La phrase d’accroche résume à elle seule, ce que j’ai toujours pensé…
«Mon père pensait qu’on “naissait musulman” et qu’être musulman était un statut qui dépendait du Tout Puissant uniquement. Et comme pour se soumettre à ses propres certitudes, il s’était convaincu que l’Islam était irréversible en ce qu’il l’emportait sur quelque autre religion ; il était de ceux pour lesquels l’Islam ne se limitait pas au seul culte, entretenant l’idée qu’être musulman préemptait pour ainsi dire tout autre choix de conscience. »
Un livre qui mélange les genres, de manière intelligente. Un essai-géopolitique, doublé d’un essai sur la religion musulmane et pour parfaire l’ensemble, l’auteur mêle une biographie romancée… En fait, il est assez difficile de le classer dans un genre précis, tellement ce bouquin est riche. Comment aborder le monde contemporain avec ses tempêtes lorsque l’on est à la fois palestinien élevé dans une culture chrétienne et américain…
« Musulman, éduqué dans une culture chrétienne a raison des origines grecques de ma mère et de sa religion catholique de rite grec-melkite, golden-boy à Wall-Street et ….play-boy ! «
A travers ce récit l’auteur dresse un portrait sans concession du monde arabe, mais surtout de l’approche de la religion et l’appropriation qui en est faite. Pour cela, il revient aux sources de l’islam et si on aime l’approche politico-religieuse, c’est captivant. Comment trouver sa place en tant que musulman lorsque le monde est à feu et à sang et que la religion musulmane, religion de paix, de tolérance devient une arme de guerre contre les opposants… Une manière de justifier son appartenance au monde musulman avec une réflexion spirituelle sans concession. Une lecture pour comprendre le Coran au XXIème siècle, mais surtout son poids face à la vie moderne. Comment être musulman, sans se laisser guider par les dictats…
Un roman où la révolte de l’auteur est palpable, notamment lorsqu’il aborde la conscience musulmane et cette absence de réflexion sur son appartenance religieuse.
L’auteur nous parle de son enfance et surtout de cet état de fils de musulman, donc musulman… On est musulman lorsque l’on est de père musulman… Et c’est cet aspect qui donne tout son intérêt au livre.
Un livre qui pourrait en rebuter plus d’un, mais qui s’avère aussi instructif de par la somme de connaissance que l’auteur met à la disposition du lecteur, que plaisant de par la lecture grâce à une magnifique plume. Les phrases sont belles, travaillées, chaque terme est utilisé à bon escient. L’auteur manie les mots avec dextérité, pour le plus grand plaisir du lecteur. Une plume qui mérite elle seule la découverte de ce livre !
L’approche violente de certains versets, perturbe l’auteur et il ne se prive pas de les décortiquer parfois avec ironie, mais toujours avec un regard bienveillant.
Un premier tome qui permet aux non-initiés de découvrir une partie du Coran, à ceux qui le connaissent apporte un regard différent de celui que certains véhiculent, pour ceux qui se sentent musulmans, mais qui cherchent à appliquer ce texte au XXIème siècle, cela apporte des éléments, une confirmation de réflexions déjà sous-jacentes…
Je me suis régalée, grâce à la plume de l’auteur, à son ironie et la somme de connaissances et de réflexions. Une plume généreuse qui se met à la disposition du lecteur.
Courageuse et étonnante entreprise, Une nuit à Aden dont le tome 1 a une suite qui peut se lire indépendamment, est un roman mais surtout un essai dont la pédagogie est réussie, se mettant à la portée de tout lecteur qui veut essayer de comprendre l’Islam : « Par Islam, j’entends la civilisation islamique ; avant tout une religion où le destin d’une vie n’est qu’une dépendance absolue de la volonté d’un dieu unique et transcendant, Allah. Mais aussi un culte avec ses tabous, sa liste interminable de prescriptions et de prohibitions, de proscriptions, de châtiments, de normes et de coutumes. »
Par cette citation, Emad Jarar s’exprime par l’intermédiaire de son héros qui porte le même prénom mais se nomme Erraja. Il pose, dès le début du livre, le problème dont il veut traiter après un court préambule et déjà une première volée de sourates du Coran qu’il va analyser sans concession, avec une lucidité remarquable.
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Pour lire Une nuit à Aden (1), j’ai dû utiliser un second marque-page pour suivre l’abondant dossier de notes. Certes, elles cassent la lecture, la freinent mais en même temps, elles sont, pour la plupart, très instructives.
Tout commence par une escale à Moscou, le 2 septembre 1989, car le narrateur est en route pour Sanaa, au Yémen du Nord où il est envoyé au titre du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce n’est qu’en dernière partie du livre que l’auteur nous ramènera à Sanaa. Auparavant, il se livre à une analyse détaillée et très argumentée du Coran et de la Sunna, seconde source de la loi islamique. Un glossaire précieux complète le volume.
Une escale au Caire donne l’occasion au narrateur de parler de ses origines palestiniennes puis de son enfance heureuse à Alexandrie, entre un père musulman et une mère chrétienne (rite grec-melkite) venue de Salonique. C’est l’occasion d’expliquer ce qui se passe en Islam lors d’un mariage mixte avec deux personnes de religions différentes.
Ainsi, tout au long du livre, chaque occasion, chaque rencontre, chaque fait de vie donne lieu à analyse, explications, commentaires puis cela se calme un peu lors de la période newyorkaise où le roman prend nettement le dessus avec un passage digne d’un thriller mais toujours sur fond de problèmes religieux.
Une nuit à Aden (tome 1) constitue une documentation essentielle à lire et relire pour toute personne voulant comprendre ce qui se passe avec l’islam. L’auteur a un regard très critique sur sa religion pour en étudier toutes les caractéristiques, toutes les déviances et tenter de pacifier les relations avec les autres monothéismes.
Son narrateur ne peut se passer de l’idée de Dieu et utilise les arguments habituels pour faire admettre cette nécessité. Pourtant, tout au long de ma lecture, je me suis dit que seule la laïcité recèle la solution à tous les maux apportés par ces religions monothéistes qui n’ont eu de cesse de se combattre au fil des siècles, laissant sur leur passage des quantités de vies abrégées, de souffrances imposées pour asseoir, en fait un pouvoir masculin et politique.
J’ai aimé le côté romanesque du récit, les amours du narrateur et surtout les mises en garde devant les jusqu’au-boutistes musulmans, ceux qui veulent revenir au Moyen Âge et sont prêts à tout pour asservir les femmes. Certaines choisissent de se soumettre pour assurer un confort relatif et une sécurité provisoire.
Ce tome 1 se passe à la fin des années 1980 mais, depuis, tout ce que l’auteur mentionne, décrit, s’est aggravé, amplifié, allant jusqu’au pire. Emad détaille bien l’héritage des textes coraniques et explique abondamment les interprétations qui en ont été faites au cours de discussions, d’entretiens amicaux ou pour répondre à des questions. Je remercie vivement Babelio et Emad Jarar qui m’ont permis cette lecture très instructive.
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http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2019/03/21/37195730.html (extraits en plus sur le blog)
Indéniablement ce livre a ce quelque chose qui fait qu’on doit le lire. Pas tant pour la forme, qui est à revoir, mais pour le fond qui découle d’une observation lucide, calme et intelligente. Quand on lit ce livre on voit que l’auteur est une personne qui s’interroge et raisonne.
Dans ma vie, j’ai lu plusieurs livres qui ont eu trait à l’islam ou qui ont abordé cette religion-politique dans leur approche d’une problématique. Ces livres étaient d’historien Guy Rachet, Jean Louis Harouel, de philosophe comme Hamid Zanaz, des témoignages et j’en oublie. En 2014, j’ai même lu le Coran ! Livre ô combien abject par sa violence, sa prétention, sa haine… Bref ! Tout ça pour dire, qu’au final je n’ai pas vraiment découvert grand-chose sur l’islam en lisant ce livre. La haine, ses appels au meurtre, le communautarisme, la paranoïa, son racisme, sa politique, son droit, j’ai eu l’occasion d’en prendre connaissance plus d’une fois et pour certains points comme le racisme musulman nous avons tous été plus ou moins concernés. Mais malgré cela, j’ai quand même appris certaines petites choses et j’ai adoré prendre connaissance de la vision de l’auteur.
Toutefois et même si j’étais grandement en terrain connu, j’ai apprécié ce livre pour sa base de connaissance et sa vision très réaliste de l’islam et du monde musulman qui est : très communautaire ; très arriéré ; manquant de tête pensante bien droite et de talent que l’islam a bridé ; peuple frustré prompte à accuser les autres de ses malheurs, et j’en oublie. Peu flatteur tout ça, je vous le concède. C’est en effet un état des lieux sans concession - dans ce tome 1 du moins -, que l’auteur fait sur cette population croyante qui vit encore de nos jours à l’âge de pierre, et qui rejette le progrès, la raison, l’égalité entre les hommes et celle entre les hommes et les femmes, la liberté de penser, la liberté de croire puisque l’on né automatiquement musulman et qu’il est impossible dans cette religion, sans risquer sa vie, de la rejeter. (Paix et amour on vous dit !)
"L’apostasie musulmane est sévèrement réprimée (généralement par la peine capitale) dans des pays tels que les monarchies du Golfe ou à un degré moindre, tous les pays où le droit est basé sur la Charia (quasiment tous les pays arabes hormis le Liban), mais également au Maroc, par certain juges qui s’inspirent de la Charia dans leurs décisions [...]"
Outre ce portrait peu flatteur mais vrai du monde musulman que j’ai énormément apprécié, j’ai aussi apprécié les réflexions que l’auteur avait sur la religion islamique à travers son personnage. Quand on lit ce livre, on voit que c’est un mec qui a pas mal raisonné sur les interdits, les règles, les notions… de cette religion ; et il va en profiter justement pour exposer ses arguments et les conséquences qu’il en tire. En quelques mots, il va montrer comment certaines traductions du Coran sont pour lui déformées au nom de la ruse (hila) et du mensonge (taqiya) encouragés par le Coran ; il va mettre en avant l’absurdité de certains versets, celui sur le voile était pas mal ; et il va critiquer la place trop prépondérante de la religion dans la vie du croyant et aussi le problème que pose cette religion par sa violence, sa haine de l’humain, sa peur de la vie, sa frustration qu’elle engendre, sa dictature, etc. (Et elle pire que les autres. Et les autres ce ne sont déjà pas des cadeaux.)
Mais croire qu’il ne critique que l’islam serait faux. En effet, l’autre point non négligeable du livre, c’est qu’il critique les occidentaux aussi. Leur aveuglement par rapport à l’islam (leur connerie de différencier l’islam de l’islamisme), et leur idiotie généreuse qui accepte toutes les attaques contre des droits durement acquis au nom de l’amour de l’autre. Quand bien même l’autre ne soit absolument pas amour, surtout pas envers ce qui n’est pas musulman et pas franchement non plus envers le mauvais musulman. Les textes sacrés musulmans sont très clairs là-dessus et les faits aussi, et au demeurant l’auteur insiste beaucoup dessus.
Mais cette critique du monde occidentale va plus loin, en montrant comment le monde musulman profite du génie des occidentaux alors qu’eux sont loin d’en être, ou encore en montrant à quel point l’islamophilie et la haine de soi (je parle de l’occidental) incitent la communauté des croyants musulmans à devenir très envahissante sur l’individu, le groupe, et le pays où il cherche à reproduire – ici dans des pays laïcs, démocratiques et libres – leur société archaïque, où l’homme et la femme sont les esclaves de dieu et sans raisons, puisque l’islam n’admet pas que l’homme ou la femme soient doués de raison et libre. Et pour l’islam et les croyants les plus fous, seul l’Umma est pure.
Pour en revenir aux occidentaux, cette observation de l’auteur qui est très juste montre à quel point, si on tire le fil de sa pensée, la mouise dans laquelle se trouvent les sociétés occidentales qui se voient remettre en cause par l’islam conquérant et qu’on laisse faire parce que ça fait chic d’être un idiot généreux et aveugle. Pire ! cette vision montre à quel point le musulman ne peut plus compter sur l’Occident, qui marche main dans la main avec l’islam, pour se décharger d’une religion envahissante qu’il ne veut pas forcément et le maintien dans une prison de carcans absurdes, dans un état d’esclavage à un dieu et une politique religieuse débile. Oui certains aimeraient bien pouvoir s’en dépêtrer, mais pour leur survie ce n’est pas conseillé, même ici !
Certes, on pourrait dire que ce monsieur grossit le trait, que tous les musulmans ne sont pas des intégristes. C’est vrai qu’il y a divers niveaux d’intégrisme. Mais comme l’islam modéré n’existe pas, Mahomet ayant lui-même légitimé la violence dans cette religion, franchement j’aurai tendance à dire qu’il ne grossit rien. Bien sûr, tous ne sont pas ainsi (même moi j’ai connu des musulmans qui mangeaient du porc et dénonçaient l’islam), mais ce « tous » est tellement une minorité qu’on ne peut pas fermer les yeux sur la majorité. Et pour moi c’est bien parce que ce « tous » est une minorité, que je veux mettre en avant l’intégrisme de la majorité. Car c’est cette minorité éclairée qui devrait être écoutée en Orient et en Occident, et c’est hélas celle que personne n’écoute et celle que personne ne protège même en Occident. Beaucoup de politiques, de médias occidentaux dit progressistes sont au contraire des rageux qui n’admettent pas que l’on n’accepte pas l’intégrisme de l’autre. C’est raciste, quand on les écoute, dans les faits c’est juste suicidaire mais ils sont trop bêtes pour s’en apercevoir…
Comme vous le voyez le sujet traité par ce bouquin est à charge contre l’islam et l’idiot, et l’auteur a raison d’adopter cette position, car laisser faire, ne pas s’interroger et méconnaître le problème est trop dangereux. Toutefois, on peut saluer aussi la lumière que l’auteur tente de mettre sur cette religion à travers son personnage qui est de double culture, chrétienne et musulmane, et aussi à travers l’approche de quelques courants musulmans mais pas stupides comme le courant mutazilite. C’était il y a des siècles, avant la Sunna et toutes les raisons politiques qui vont avec.
En résumé c’est un livre à lire pour le fond pas pour la forme, qui est je le rappelle à revoir même si ce n’est pas inintéressant, car il y a beaucoup de chose abordées (dont je n’ai pas parlé) et qui sont une bonne base de réflexion par rapport à l’actualité. Quant au tome 2 j’ignore complètement ce qu’il raconte, mais promis je vous en ferai part assez vite.
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