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Émeutes fiscales, violence endémique opposant des familles rivales, attaques de dépôts d'armes, domination génoise : la Corse du début du XVIIIe siècle est au bord de l'insurrection. En 1729, plusieurs villages se soulèvent, bientôt rejoints par des élites écartées jusqu'alors de la conduite des affaires publiques. Ainsi commencent les révolutions corses, ouvrant la porte à quatre-vingts ans de conflits armés. Un siècle de combats certes, mais aussi un siècle d'effervescence intellectuelle et d'expériences institutionnelles, où pour la première fois, avant même les révolutions américaine et française, s'incarne l'idée d'une nation libre. Toute l'Europe, la presse comme les cours, a alors les yeux tournés vers ces Corses révoltés, puis vers cette république indépendante dirigée par Pascal Paoli, soutenue par Rousseau. De 1729 à 1802, des premières insurrections jusqu'aux dernières résistances à la conquête française, on assiste à la naissance d'un véritable sujet politique. Un moment fondateur qui a fait de la Corse, selon l'expression de Chateaubriand, « l'école primaire des révolutions ». Antoine Franzini nous propose une somme inédite, fondée sur des archives jusque-là inexplorées, qui rend à la Corse de l'époque son statut de laboratoire des idées nouvelles.
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