80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Trop longtemps, la théologie a relégué la "doctrine des choses dernières" à la fin de la dogmatique, elle a perdu la dimension de l'avenir.
Aussi l'espérance a-t-elle en quelque sorte émigré de l'église et, défigurée de bien des manières, s'est retournée contre elle. Et pourtant le Dieu que nous révèle la Bible est celui qui ne cesse d'appeler l'homme en avant, dans une espérance active. Le Dieu des chrétiens a "le futur comme propriété ontologique". Mais cet avenir, comment l'entrevoir ? S'il n'est pas répétition du présent, n'est-il pas sans visage ? Est-il seulement un pôle d'attraction vide ? C'est à ces questions que répond Moltmann dans ce livre.
Pour lui, l'Evangile ne parle pas de l'avenir en général: il proclame l'avenir du Ressuscité. L'eschatologie chrétienne, c'est la Résurrection à l'oeuvre dans l'expérience humaine. Elle conteste le présent au nom de l'avenir qu'elle atteste. Elle fait l'histoire en accueillant et en inventant un avenir autre. Le croyant n'est pas placé au plein midi de la vie, mais à l'aurore d'un nouveau jour, à l'heure où la nuit et le jour, ce qui passe et ce qui vient, luttent l'un avec l'autre.
Tels sont les thèmes que J. Moltmann déploie dans ce livre comme une puissante symphonie, en dialoguant sans cesse avec les grands philosophes et théologiens : Hegel, Marx, Bultmann, Pannenberg... Cet ouvrage marque un tournant dans la théologie contemporaine.
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