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« C'est lorsqu'on commence à entretenir une relation professionnelle avec les livres que l'on découvre à quel point ils sont généralement mauvais. »
Ce recueil inédit présente quatre textes sur le livre et la lecture écrits par l'auteur de 1984. Nourri de ses expériences de lecteur, de critique littéraire et de libraire, George Orwell y déploie son génie visionnaire allié à un humour ravageur.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
Quatre articles signés George Orwell et publiés dans les journaux portant d’intéressantes réflexions sur le rapport au livre nourri de ses propres expériences de lecteur, libraire et critique littéraire.
J’ai bien aimé ses « Confessions d’un critique littéraire » où il critique ce métier par lequel on est forcé de lire des tonnes d’ouvrages pas forcément de son propre intérêt, souvent lus en diagonal pressé par le temps et pas toujours honnête pressé par l’éditeur ou le rédacteur en chef et dans l’urgence de payer ses factures.
Orwell visionnaire émet l’idée que les lecteurs sont les mieux placés pour critiquer les livres car ils ne lisent que ce qui les intéressent et le font par plaisir mais les regrouper serait une mesure difficile à mettre en pratique pour un journal. (Et vint Internet et ses sites de lecteurs que le grand écrivain aurait certainement appréciés.)
J’ai bien aimé sa chronique « Souvenir de librairie » sur le métier de libraire qui ne diffère pas grandement de ce qu’il est aujourd’hui. Par sa courte période à tenir une librairie, ce n’est pas une profession qu’il aurait aimé tant les contraintes boutiquières et obligations de vendre sont lourdes à tenir et dont le commerce peut en venir à faire éloigner le goût des livres qu’on a en tant que simple lecteur.
« Les bons mauvais livres » parle de ces livres dénués de toute prétention littéraire (livres de gare) mais qui demeurent lisibles et qui par leur succès populaire peuvent rester pour certains au palmarès des œuvres qui traversent les décennies car elles relèvent de la littérature légère du divertissement «aménageant des recoins plaisants dans la mémoire du lecteur » (livres feel-good) sans pour autant témoigner d’aucune érudition ou puissance intellectuelle.
« Des livres ou des cigarettes » parle du prix que nous dépensons ou non pour nos lectures. Orwell rappelle que lire peut être gratuit via les bibliothèques.
Petit fascicule (3€) recueillant 4 textes inédits plein d’humour et très intéressants.
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