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Pierre Willequet pose de la façon la plus claire qui soit la question de la différence du désir et du désir de quelqu'un en particulier. Chacun a besoin d'être désiré, sauf qu'entre hommes et femmes ça ne fonctionne pas de la même façon. Le désir masculin serait automatique et permanent, tandis que le féminin exigerait du temps et de la reconnaissance de l'autre. Autant d'illusions. Aucun désir ne va de soi et la quête de l'autre se heurte au déni que lui oppose la réalité de l'autre.
Dès lors comment être sûr de l'amour de l'autre, de ne pas être aimé pour ce que l'on représente mais pour ce que l'on est ?
Le malentendu tient à ce que chaque partenaire se trompe sur le registre dans lequel il se représente lui-même et sur celui dans lequel il cherche l'autre.
L'auteur note à quel point le langage est porteur de révélation de la catastrophe, quand il rappelle l'expression « devoir conjugal » et le statut d'objet de l'autre : un objet, ça se consomme et ça se détruit.
Malencontreusement, l'autre n'est pas un objet.
Ouvrage d'une grande intelligence, l'auteur possède à fond l'art d'analyser.
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