Dernières lectures de l’année 2022, premières découvertes pour 2023 !
Auteurs de thrillers écrits à quatre mains, Cameron et Lisa Murdoch jouissent d'une confortable notoriété à Christchurch, où ils mènent une existence paisible et heureuse. Certes Zach, leur fils de sept ans, peut être difficile à vivre, mais Cameron et Lisa font face, s'arment de patience. Jusqu'au jour où Zach disparaît en pleine nuit. Fugue ? Enlèvement ? Les Murdoch sont bouleversés, prêts à tout pour retrouver leur fils. Mais lorsque les médias s'emparent de l'affaire, une vidéo fait surface : Cameron, visiblement excédé par une crise de Zach, emportant son fils sous son bras pour le jeter dans la voiture. Et le doute, lentement, s'insinue dans les esprits : après tout, qui mieux qu'un auteur de romans policiers peut commettre le crime parfait ?
Dans la lignée directe de Ne fais confiance à personne et Cauchemar, Paul Cleave signe un nouveau thriller oppressant et paranoïaque, impossible à lâcher.
Dernières lectures de l’année 2022, premières découvertes pour 2023 !
Un thriller à l'américaine de Paul Cleave avec une démonstration sur comment rumeurs et fake news peuvent détruire une existence. Sans un bruit est l'assurance d'une lecture jubilatoire. Un thriller au multiple rebondissement, noir et machiavélique. Disparition d'enfant, Média, Rumeur et fake news, une lecture addictive au rythme endiablé. La psychologie des personnages parfaitement dosé, comme les personnages bien campé.
"La pièce sous la maison est à peine plus grande qu’une cellule de prison. Elle comporte quatre murs en parpaings, un sol en béton et une unique porte bien dissimulée. La police a fouillé sa maison et ne l’a jamais trouvée, mais n’est-ce pas le but d’une pièce secrète ? Qu’elle le reste ?"
"Le mal qui peuple mes livres vient de murmurer mon nom et de passer son doigt sur ma nuque."
"Décrire des crimes dans des romans n’est pas si difficile quand on a la journée pour y réfléchir, mais quand les sirènes approchent, c’est moins facile, pas vrai ?"
Zach, sept ans, est un enfant attachant mais difficile à vivre. Au terme d’une journée passée avec son père, Cameron Murdoch, célèbre auteur de thriller qui écrit à quatre mains avec son épouse Lisa, le jeune garçon dispararait mystérieusement, en ayant menacé de fuguer. Les parents ne se rendent compte de la disparition que le lendemain matin. Bouleversés, ils préviennent la police, celle-ci découvre une empreinte de pas d’adulte devant la fenêtre de la chambre du garçon. S’agit-il d’un enlèvement, d’une fugue ou doivent-ils soupçonner comme dans la majorité des cas, les parents d’être à l’origine de la disparition? Selon certains, le couple d’écrivains a toutes les cartes en main pour faire croire au crime parfait : n’est-ce pas ce qu’ils inventent depuis des années au travers de leurs romans?
Par un concours de circonstance les apparences jouent rapidement contre Cameron : il est suspecté de maltraitance envers son fils et d’autres enfants croisés la veille dans un parc de jeux. Il n’en faut pas plus pour que la presse s’en mêle et que se déchaine la liesse populaire. Il est facile pour le citoyen lambda de mélanger fiction et réalité en reprenant au premier degré les déclarations d’un couple d’écrivain se vantant d’inventer le crime parfait pour ses lecteurs. Les chapitres consacrés à Cameron Murdoch sont à la première personne, histoire de bien saisir la profondeur de ses sentiments et aussi d’avoir le doute parfois : est-il possible que derrière l’écrivain se cache un psychopathe capable de commettre le pire sur son propre fils? Excellent sujet diablement mené !
Suspense permanent, rebondissements inattendus dont je ne révélerais rien car j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce thriller néo-zélandais d’un auteur que je ne connaissais pas et que je relirai volontiers. Noël sous la canicule est assez dépaysant même au travers d’un roman ! Beaucoup de chose m’ont frappé dans ce récit, de façon plus ou moins réaliste. Le déferlement de haine de la population à l’encontre d’un couple de citoyens (presque) anonymes dont la vie bascule du jour au lendemain, a de quoi inquiéter et reflète parfaitement ce qui se passe sur les réseaux sociaux (pour exemple un fait divers qui se passe en France actuellement : une mère qui recherche désespérément sa fille adolescente et qui se fait insulter sur les réseaux sociaux par des gens qui ignorent tout d’elle..). La critique est donc acerbe mais réaliste de la société actuelle.
Si j’ai apprécié ce roman, notamment la première partie que je ne pouvais lâcher, j’ai trouvé le dénouement plutôt tiré par les cheveux, mais bon cela reste une fiction, et un thriller savamment mené ! Je remercie les Editions Sonatine, via Netgalley pour leur confiance.
Comment ne pas s’émouvoir dès le premier chapitre, alors qu’un enfant a disparu. Un gamin dont les troubles du comportement mettent à rude épreuve la patience de ses parents. Il avait pourtant prévenu, à la suite d’une après midi un peu tendu, « je vais partir » ce à quoi son père avait répondu sur un ton léger pour désamorcer une crise, en lui donnant des conseils pour mener à bien son projet. Alors lorsque le lendemain au réveil, les parents découvrent la chambre vide et la fenêtre ouverte, c’est le début du cauchemar.
Le père est le narrateur privilégié et les chapitres où il nous confie ses angoisses et les avances de sa propre enquête, alternent avec l’enquête officielle, menée par une jeune femme qui malgré sa perspicacité et son professionnalisme ne manquera pas de tomber dans quelques pièges.
On partage avec le père les terribles moments de torture mentale, liés à l’ignorance de ce qu’est devenu l’enfant.
Toute cette première partie monte aussi les conséquences désastreuses de la médiatisation de l’affaire, les prises de parti sans argument fiables, l’émulation de la foule réclamant vengeance, au point de provoquer de nouveaux drames. D’autant que les parents sont auteurs de polars, donc immédiatement étiquetés comme détenteurs d’un savoir-faire criminel efficace.
Et puis, alors que l’affaire semble résolue, le lecteur se pose une question fondamentale : à quoi vont être consacrées les deux cents pages restantes ?
Excellent roman noir, très addictif, et difficile à lâcher.
496 pages Sonatine 3 novembre
Traducteur (Anglais) : Fabrice pointeau
#Sansunbruit #NetGalleyFrance
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