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Parmi les manières d´aborder le livre de Monique Vincent - chaque lecteur peut avoir la sienne - j´en indique deux, fécondes l´une et l´autre.
La première consiste à flâner à travers le livre, afin d´y cueillir telle ou telle pensée d´Augustin, sans chercher à en tirer une doctrine d´ensemble. De cette manière, on fera une riche moisson de prières ardentes, de formules brillantes, telles qu´elles jaillissaient de source au fil de son commentaire. A cet égard, les Enarrationes sont un véritable « miroir » de l´âme d´Augustin. La seconde manière de lire, qui est à recommander ici, consiste à parcourir l´ouvrage d´une seule traite, selon l´ordre des chapitres. On sera alors impressionné par la solide cohérence de la pensée d´Augustin, sa doctrine fortement pensée.
On a parfois regretté qu´Augustin n´ait jamais écrit un traité sur la prière, en bonne et due forme, bien qu´il en ait souvent parlé. Ce traité, Monique Vincent l´a recomposé, non pas artificiellement, mais en se livrant à l´analyse minutieuse de ces Enarrationes, encore trop peu exploitées pour la connaissance de la pensée d´Augustin. (Extrait de la préface) Alors que tant de traités sur la prière datant de moins d´un siècle nous tombent des mains dès que nous essayons de les aborder et semblent irrémédiablement voués à l´oubli et à la poussière des bibliothèques, rien n´a vieilli de ce qu´Augustin prêchait ou écrivait à ce sujet voici quinze siècles. Monique Vincent, après une carrière universitaire en Afrique, publie, a remanié et a allégé sa thèse d´Etat consacrée à Saint Augustin. Ce faisant, elle a offert « une pierre précieuse » à ses lecteurs qui resteront éblouis par la beauté de la prière selon Augustin.
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