"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand le mari arriva avec ses invités, ils mangèrent tous. Personne ne se soucia de l'absence de Ziri. Seule Aïcha refusait de manger et ramassait les os de son frère à mesure que les autres les jetaient par terre. Elle les enterra dans le jardin derrière la maison. Quand le printemps vint, un genévrier poussa à l'endroit où Aïcha avait enterré les os. Tous les jours, le genévrier se mettait à chanter : "Ma mère m'a égorgé, mon père m'a mangé, Aïcha a ramassé mes os". En entendant l'arbre chanter ainsi, la mère prit peur ; elle se saisit d'une hache et l'abattit, mais les racines continuaient de chanter.
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