"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Barbiers ambulants, vendeurs de paniers, de maïs et de poules ; Africains affamés à la merci des trafiquants, esclaves de location rêvant d'affranchissement, Noirs libres organisés en confréries.
Le Rio de Janeiro du début du XIXe siècle est le parangon de la société esclavagiste. Près d'un tiers de ses habitants est né en Afrique, mais grand nombre d'Européens est venu avec la cour portugaise, fuyant les invasions napoléoniennes. Telle est la ville, aux ethnies, religions et cultures mêlées, que Jean-Baptiste Debret, membre de la mission artistique française arrivée au Brésil en 1816, peint et décrit.
Soixante-dix lithographies et commentaires tirés de son Voyage pittoresque et historique au Brésil sont ici éclairés par les regards croisés des historiens Serge Gruzinski et Luiz Felipe de Alencastro et du romancier guinéen Tierno Monénembo. L'oeuvre de Debret, précise, détaillée et d'une grande force évocatrice, ne livre pas seulement un témoignage unique de la vie à Rio au XIXe siècle. Première illustration de la société urbaine du Brésil indépendant, le Voyage pittoresque peut aussi être vu comme la véritable naissance de l'image d'une nation.
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