80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans Revenances roumaines de Piet Lincken (écrivain belge d'expression française, d'origine franco-suédoise), nous assistons d'abord à une «lecture», une «lecture» de celui qui va écrire.
Un écrivain lit un écrivain... Un poète lit un poète.
Ce qui sert d'humus à Piet Lincken pour amorcer l'écriture de ce livre, c'est «Aimétaphysique (la science des amours imaginaires)» d'Iulian Tãnase, poète surréaliste roumain contemporain, ouvrage également publié au Coudrier en traduction française.
Dès lors, Piet Lincken donne libre cours à son imagination. La «fantaisie» est peu à peu traversée de toutes sortes de revenances, qu'elles concernent l'art, la littérature, l'histoire de la Roumanie, ou la mythologie scandinave, ou bien encore des cauchemars, des personnages, des réminiscences, qui prennent forme au fur et à mesure sous la plume de l'auteur.
En définitive, comme un papillon fut chenille, Revenances roumaines finit par oublier le livre lu, en toute autonomie. Variant d'une forme à une autre, ces textes de Piet Lincken se ramifient par en-dessous, stimulant une pensée en perpétuel mouvement ; proche du cinéma d'Ingmar Bergman, Piet Lincken est un promoteur de «l'écriture voyageuse» (in Journal du Pays-d'Enhaut, oct. 2016, Suisse).
Textes d'une grande diversité (contes, théâtre, nouvelles, autofiction, poèmes etc.), l'unité pourtant est puissante. Ainsi que les dessins de Piet Lincken, qui jalonnent le livre.
Par son intensité, et les interrogations soulevées, Revenances roumaines est bien une oeuvre «bergmanienne».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année