A première vue, les attentats spéctaculaires et meurtriers du 11 Septembre 2001 constituent une rupture dans les relations internationales contemporaines. En vérité, c'est la permanence qui domine : permanence de l'Etat, et des relations interétatiques largement dominées par la puissance - qu'il ne faut pas confondre avec la force et la violence. La puissance demeure le principe organisateur des relations internationales, de même que le déficit de puissance est leur principe désorganisateur. Sur ces bases, le présent manuel analyse la société internationale, son développement historique, les institutions et les relations qui la structurent, les problèmes qui s'y posent, les instruments et les mécanismes qui permettent d'abord de les formuler, ensuite - et plus rarement - de les résoudre.
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